Paul Gégauff jugeait que Rébus était le meilleur de ses romans, en tout cas son préféré. Paru en 1957 chez Minuit, il témoigne autant de l'excentricité de son auteur que de son style, toujours éclatant. Il met en scène Rodolphe, jeune homme riche qui s'ennuie et qui décide un beau jour de convier ses amis pour le déménagement de longue haleine de sa baraque de 23 pièces classée monument historique. Il est surtout question de "faire la noce" et de balancer par la fenêtre le mobilier. Il s'agit aussi de se livrer à un joyeux saccage de l'ordre bourgeois et de passer au laminoir autant les objets que les idées. Mais n'y a-t-il pas quelque danger à vouloir tout détruire ? En voulant aller au bout de son défi, la bande va dangereusement se diriger vers un précipice, ou simplement un trou...
Le talent d'Achille pour composer des plats aussi savoureux qu'inattendus n'est plus à prouver aux Italiens qui le placent haut dans le panthéon des auteurs importants du XXe siècle. Celui de Campanile reste encore ignoré des Français qui méritent enfin d'apprécier l'humour sans limites de cet écrivain aussi à l'aise dans les saynètes surréalistes que dans l'analyse psychologique des ridicules de ses contemporains. Car il n'épargne personne et surtout pas lui-même.
Amoureux de l'Italie, prenez de la hauteur et place à sa table : vous y trouverez, en souriant, tout ce qui fait le sel et le poivre d'un peuple qui sait faire une histoire d'un rien et de ses petits riens une épopée. C'est allègrement perfide, c'est finement délirant.
Un plat national !
A l'heure où la destruction des forêts suscite les plus vives inquiétudes, souvenons-nous que l'humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital. Amoureux des forêts qu'il arpente depuis l'enfance, Dominique Roques évoque avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes espèces d'arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d'une économie essentielle à l'humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l'invention de la hache, le même paradoxe est à l'oeuvre : en coupant du bois, la population se sédentarise et abat toujours plus d'arbres. De sorte qu'en un peu plus d'un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum, omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d'Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l'arrivée de la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani. Autant d'histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l'arbre, programmé pour une forme d'éternité, et l'homme, sur terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est aujourd'hui densément boisé : quoiqu'il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en abîmant les arbres, c'est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L'homme qui plantait des arbres, ce récit d'une écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d'elle. Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes.
« Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j'étais l'une d'entre elles. » Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l'autre rive subsistent les vestiges d'une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations, leurs souvenirs, comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits.
Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd'hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l'on parle d'émancipation des corps, d'esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.
Mondialement connue pour la méthode pédagogique qui porte son nom, Maria Montessori vécut une vie loin des conventions. Née en 1870 dans un milieu bourgeois, c'est envers et contre tous qu'elle devient l'une des premières femmes médecins en Italie et qu'elle bouleverse les méthodes d'apprentissage des enfants. Son engagement en leur faveur ne faiblira jamais et elle a essaimé sa pédagogie sa vie durant, à travers le monde. Aux Pays-Bas, durant les années 1930, alors que Maria est contrainte de quitter son pays tombé sous la coupe du fascisme, l'une des élèves de son école s'appelle Anne Frank...
Emma Averell ne manque de rien. Elle mène une brillante carrière d'avocate, a deux enfants et un mari aimant, père au foyer. Cependant, tout n'a pas toujours été parfait et elle cherche désespérément à enfouir le traumatisme de son enfance.
Alors que le jour de ses quarante ans approche dangereusement, Emma ne parvient plus à dormir.
A-t-elle la folie dans le sang ? Dans le brouillard, à moitié consciente, pourrait-elle finir par blesser sa famille tout comme sa mère l'a fait des années plus tôt ? Y a-t-il une autre explication aux événements étranges qui se produisent autour d'elle ?
Emma doit démêler les sombres fils de son passé pour protéger les personnes qu'elle aime... ou risquer de tout perdre, y compris sa santé mentale. Car au coeur de la nuit, de cache la folie...
Traduction de l'anglais (Royaume-Unis) par Paul Benita « La terreur d'Emma est légitime dans ce thriller anti-bol de camomille qui vient titiller les certitudes de la raison, qui cherche le point d'entrée vers la folie. » Le Point « Après son best-seller Mon amie Adèle, adapté en série sur Netflix, la romancière britannique continue de brouiller les pistes et d'emprisonner son lecteur dans ce thriller psychologique inlâchable qui risque de vous priver de sommeil. .. Gare aux dangers de l'insomnie ! » S le Magazine de Sophie Davant, Héloïse Goy « Après son best-seller Mon amie Adèle, adapté en série sur Netflix, l'écrivaine britannique continue de troubler ses lecteurs avec ce thriller psychologique que l'on ne peut lâcher... Gare aux insomnies ! » Télé 7 Jours « L'auteure nous embarque une nouvelle fois dans un thriller ingénieux qui se dévore ! » Christelle Buro, Le Nouvelliste « « Insomnia », le nouveau thriller de Sarah Pinborough auteur du livre phénomène « Mon amie Adèle », se lit comme un cauchemar éveillé. » Nathalie Dupuis, ELLE « Après l'énorme succès de Mon amie Adèle, Sarah Pinborough signe, avec Insomnia, un quatrième thriller psychologique de haut vol. » Le Parisien Week-End
Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d'oxygène que les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c'est que cette histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l'on est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d'ici battent la chamade.L'auteur nous plonge dans une Lozère aride et magnifique et ne nous laisse pas une minute de répit. Colin Niel a aussi le don de nous transporter au coeur de la nature humaine. Le Parisien.Prix polar en séries Prix Landerneau polar Prix Cabri d'or de l'Académie cévenole Prix Gouttes de Sang d'encre Prix du roman Cézam inter-CE.
Michael Hartung, qui tient un des derniers vidéo-clubs de Berlin, reçoit la visite d'un journaliste. Des dossiers exhumés de la Stasi montreraient qu'un jour de juillet 1983 Hartung, à l'époque aiguilleur, aurait organisé l'évasion de 127 personnes vers l'Ouest dans un train de banlieue. L'intéressé nie d'abord catégoriquement mais la tentation d'être un héros est trop belle... Les médias s'emparent de l'histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais lorsqu'il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord du train détourné, et tombe amoureux d'elle, il comprend qu'il va devoir trouver un moyen de s'extirper du mensonge dans lequel il s'est enferré. S'il est encore temps.
«La peur était pour le peuple iranien une compagne de chaque instant, la moitié fidèle d'une vie. Les Iraniens vivaient avec dans la bouche le goût sablonneux de la peur. Seulement, depuis la mort de Mahsa Amini, la peur était mise en sourdine : elle s'effaçait au profit du courage.»Fin 2022, au plus fort de la répression contre les manifestations qui suivent la mort de Mahsa Amini, François-Henri Désérable passe quarante jours en Iran, qu'il traverse de part en part, de Téhéran aux confins du Baloutchistan. Arrêté par les Gardiens de la révolution, sommé de quitter le pays, il en revient avec ce récit dans lequel il raconte l'usure d'un monde : celui d'une République islamique aux abois, qui réprime dans le sang les aspirations de son peuple.
« L'essentiel, à partir du moment où vous entrez dans ce livre, c'est ce que vous déciderez de faire de votre désir d'écrire, qu'il vous conduise à réaliser une oeuvre littéraire, à explorer votre existence, ou encore à mieux vous connaître et ainsi à mieux vivre. » Que faire de notre désir d'écrire quand des peurs et des freins nous nous musèlent ? Selon Eudes Séméria, psychothérapeute existentiel, il faut écrire pour se connaître et de se connaître pour écrire. Accéder à sa créativité passera alors par un travail d'analyse mais aussi par une mise à l'épreuve guidée permettant d'atteindre sa maturité.
À celui qui rêve de coucher ses mots sur le papier, l'auteur propose un parcours particulièrement novateur, fondé sur la psychologie, les neurosciences et les recherches les plus récentes concernant la créativité. De quoi permettre au lecteur d'opérer un changement personnel radical pour s'autoriser enfin à écrire, que ce soit pour lui-même, pour l'art ou pour le plaisir de grandir.Eudes Séméria, psychologue-clinicien, psychothérapeute, ancien vice-président de l'Association française de psychologie existentielle a publié notamment Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre (prix Psychologies/FNAC 2021).
«Tu veux être libre ? Alors sois libre. Tu veux danser ? Alors danse ! Tu veux être une épouse, alors sois-le. Ce n'est pas une honte. Mais tout ça n'est pas possible à la fois. Tout avoir, c'est comme ne rien avoir.»Géorgie, 1917. Fille d'un chocolatier de génie, Stasia rêve de devenir danseuse étoile à Paris. Son père aurait voulu qu'elle épouse un brillant officier, Simon Iachi. Alors que Stasia est sur le point de renoncer à ses aspirations, la révolution bolchevique se propage...Allemagne, 2006. Brilka, l'arrière-petite-fille de Stasia, a fugué. Partant à sa recherche, sa tante entreprend d'écrire l'incroyable histoire de leur famille. En révélant les destins tragiques des Iachi, elle libérera peut-être la jeune Brilka de la malédiction qui semble peser sur eux depuis plus d'un siècle...
Le Guerrier de porcelaine :
En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre que nous fait revivre l'auteur, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination et trouver la force de survivre dans une France occupée.
Ultramour :
« J'ai pris la contre-allée / Je me suis emporté / Transporté », chantait le fantôme d'Alain Bashung dans mes oreilles. Six cents kilos de mètres après mètres, de panne de vélo, de cabane dans les bois, de péniche belge, de pluie de dandelions, de pluie tout court et parfois très long. Des moulins avant toute chose, un rêve : atteindre Düsseldorf pour y retrouver ma seconde mère biologique, la donneuse de moelle osseuse qui m'a sauvé la vie.
Haru, un marchand d'art japonais, un homme solitaire, séducteur, amant le temps de dix nuits de Maud, une Française de passage à Kyoto, perd sa légèreté le jour où celle-ci lui interdit d'approcher l'enfant née de leur liaison. Littéralement bouleversé, Haru éprouve un sentiment paternel irrépressible. Il accepte pourtant la cruelle injonction. Par l'entremise d'un photographe dont il achète les services et la discrétion, il va dorénavant passer sa vie à observer sa fille Rose au fil des images volées. À travers cette histoire se dessine la vie d'un Japonais habité de beauté et d'invisibles, un personnage d'une grande intériorité entouré d'amis avec lesquels il traverse désastres, désespoirs et commencements.
Les lecteurs de "Une rose seule" reconnaîtront le personnage de Haru et celui de Rose, sa fille tant aimée, du magnifique Keisuke, de Beth, Sayoko et Paul, les complices. Si "Une heure de ferveur" peut composer un diptyque avec "Une rose seule" (72 000 ex. en édition courante, parution en Babel ce mois de mai), ils peuvent se lire totalement indépendamment.
«Trois visions révèlent l'avenir, une seule se réalise...»Depuis que Nino a des visions du futur, les catastrophes s'enchaînent autour de lui. Décidé à y mettre fin, il réfléchit à toutes les stratégies possibles. Il a une chance sur trois de réussir sa mission. Heureusement, il peut compter sur ses amis Kader et Sarah...
Issu d'une lignée d'architectes et d'ingénieurs bordelais, Romain d'Astéries a décidé de rompre avec la tradition familiale. Pour lui, ce sera l'enseignement. Et qu'on ne lui parle pas de Bordeaux, c'est en Guyane que le futur professeur a demandé son affectation : il pourra explorer là-bas des pédagogies nouvelles, en toute liberté, loin des siens comme du rigorisme des programmes officiels. Mais un bug du logiciel de l'Éducation nationale l'expédie finalement en Auvergne, dans un petit collège de campagne. Sa soif d'exotisme et de nouveauté y rencontrera de nombreux obstacles, à commencer par ses collègues et ses élèves, déroutés par ses méthodes d'enseignement révolutionnaires et son obstination à vouloir les ouvrir au monde, pour leur faire rencontrer l'altérité. Et si l'autre, c'était tout simplement lui ?Avec ce quatrième roman, Clément Bénech signe une comédie sur les aventures d'un jeune enseignant idéaliste, lointain cousin de Don Quichotte.
Quand Gérôme Soler découvre l'existence de Jérôme Soler, son existence bascule. Un roman ironique et cruel sur l'ambition, la jalousie et la compromission.
"Pour qu'un chanteur laisse une trace dans la mémoire des gens, il faut qu'il porte un nom à lui, tu comprends ? Rien qu'à lui ! Pour que personne ne puisse le confondre avec un autre".
À la faveur du confinement, Gérôme Soler, chanteur connu de quelques milliers de fidèles, se retire à la campagne avec son parolier pour composer un nouveau disque. À son retour, il est persuadé d'avoir franchi un cap dans sa carrière. Aucun doute : cet album devrait lui valoir le succès tant attendu. Mais, quelques semaines avant la sortie, Gérôme voit surgir de nulle part un dénommé Jérôme Soler, qui a posté sur la Toile une chanson intitulée " Solaire ", le type même du tube de l'été. Au fur et à mesure que " Solaire " envahit les ondes, Gérôme est relégué au rayon des accessoires, évincé des médias, humilié... Malgré les conseils de quelques défaitistes, il décide de lancer la contre-attaque.
La guerre des Soler aura bien lieu.
Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M.
«Toutes les sociétés gavées se repaissent d'aventures. Et lorsqu'il est question d'un vrai explorateur, par-delà le monde connu, lorsque cet explorateur est allé au-delà des limites humaines, peu importe qu'il ne sache pas écrire parce que la vie parle pour lui, la vie même, élémentaire, forcenée dans son obstination à se prolonger. Franklin devint l'homme qui mangea ses bottes et ce nom emporta toute raison, toute lucidité. Il avait offert à ses contemporains ce que seule l'aventure, dans sa nudité, peut dévoiler : une expérience métaphysique.»Le 11 juin 1847, dans sa demeure de Londres, lady Jane Franklin rêve de son mari, l'explorateur John Franklin, parti deux ans plus tôt en expédition dans le Grand Nord et dont elle est sans nouvelles. Dès lors, elle n'a plus qu'une idée en tête : le retrouver. Elle va remuer toute l'Angleterre victorienne, convaincre l'Amirauté d'envoyer des expéditions de secours, consulter des voyants, convoquer des fantômes.Épique et surnaturel, tragique et drôle, ce roman inspiré d'une aventure incroyable nous entraîne sur les traces d'un des plus célèbres explorateurs de l'Arctique, pour sonder le pouvoir du monde invisible et les abîmes de l'âme humaine.
Amal, lycéen noir américain, ne vit que pour le dessin, la peinture et la poésie. Il suffira d'une bagarre. Juste une embrouille entre garçons pour que son existence bascule... et c'est la prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Cela n'aurait pas dû être son histoire. Pourra-t-il la changer ?Le mot des auteurs : «Nous invitons les lecteurs à la rencontre d'un garçon qui se retrouve à un moment critique où le moindre faux pas menace son avenir, et qui se sert de son art pour exprimer sa vérité, la vérité.»
Née en 1874 à Nagaoka dans la province d'Echigo, Etsu Sugimoto se situe au carrefour de deux époques : la fin de l'èpoque Edo qui marque l'abolition du shogunat et l'instauration de l'ère Meiji (1868) synonyme de l'entrée du Japon dans le monde moderne avec son industrialisation. Son récit personnel raconte le parcours d'une jeune fille au moment du crépuscule des samouraïs, dont son père était un représentant. Destinée à devenir une prêtresse, sa famille lui organise un mariage arrangé avec un marchand japonais installé aux États-Unis dans l'Ohio à Cincinnati. Afin de se préparer à cette nouvelle vie, elle suit une éducation dans une école méthodiste à Tokyo et se convertit au christianisme. En 1898, elle se rend aux États-Unis, se marie et met au monde deux filles. À la mort de son mari, elle retourne au Japon, mais finira par s'installer définitivement à New York où elle enseignera à l'université la littérature japonaise.
Fille de samouraï raconte la vie d'une jeune femme dans un Japon traditionnel déclinant qui doit s'affranchir des pesanteurs sociales et culturelles. Experte de la culture japonaise, Amélie Nothomb a saisi toute l'importance de ce témoignage capital. Selon elle, la fille du samouraï " subit toutes les contraintes du samouraï lui-même sans bénéficier d'aucun de ses privilèges ". Elle ajoute : " Un temps autre y est contenu. J'ai pris un plaisir immense à me plonger dans la prose délicate et minutieuse d'Etsu. Elle est irrésistible. " Autant dire toute l'importance de ce livre intemporel.
A l'école des Vilains, on apprend à être le meilleur - enfin, le pire - méchant possible. Mais parfois, certains élèves n'arrivent pas à être assez méchant. C'est le cas de Colmillo Villalobos, un garçon loup-garou qui craint le noir, de son amie, Clara Malagente, une petite fille dotée d'un très mauvais caractère et de Merche Sarmiento, une étudiante toujours transie de froid. Quand leurs professeurs les mettent à l'épreuve, tous trois vont faire tout leur possible pour atteindre les objectifs qu'on leur a fixés. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, d'autant plus qu'un certain Gary va tout faire pour mettre les trois compères sur le droit chemin. Qu'adviendra-t-il de nos héros ? Ou plutôt... de nos méchants en herbe !
New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d'Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C'est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L'espoir d'une nouvelle existence s'esquisse lorsqu'il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l'amour ?
Le grand roman de votre été ! Petites frappes dans le New-York des années 20, histoires d'amour, histoires hollywoodiennes... Tout y est pour ne pas bouger de votre transat. Régalez-vous !
Librairie Le Divan
Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven issue d'une puissante famille progressiste. Dans le but de moderniser la ville et d'en chasser les dernières traces d'obscurantisme, ses parents lui ont offert, ainsi qu'à d'autres enfants de la citadelle, une instruction fondée sur les sciences et les humanités. Mais un jour, Amalia découvre que son fiancé a retrouvé la trace d'un ancien rituel magique, et qu'il est bien décidé à le reproduire.
Alors que la tension accumulée dans les faubourgs explose et qu'une guerre semble prête à éclater dans les colonies d'outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra pas empêcher le sort de s'abattre sur ceux qui lui sont chers.Citadins de demain annonce une trilogie envoûtante servie par une plume qui nous tient captif du début à la fin. Une voix à part dans l'imaginaire français. SyFantasy.La langue est raffinée, brillante, tranchante comme la lame la plus acérée. Vous en redemanderez ! Gibert Joseph Barbès.Prix Babelio 2022 du meilleur roman imaginaire.Prix Christine-Rabin / Prix Imaginaire de la 25e Heure du livre.Grand Prix de l'Imaginaire 2022 du graphisme / Prix Wojtek Siudmak à Elena Vieillard pour le cycle de La Tour de garde.
Enfermée derrière deux murailles immenses, la cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d'épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Après un coup d'éclat, il hérite d'un livre de poésie qui raconte l'origine de la cité. Très vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres.Un nouvel espoir pour la fantasy française. Le premier tome d'une saga pleine de promesses. Le Point Pop.Prix imaginaire de la 25e heure du livre 2021 | Prix imaginaire de l'Antre Guillemets 2021 | Prix du meilleur roman imaginaire Libr'à nous 2022 | Prix Imaginales du roman francophone 2022 | Prix Imaginales des bibliothécaires 2022.