En solidarité avec le soulèvement des femmes, de la jeunesse et de tous les insurgés iraniens, les libraires de Paris Librairies vous proposent de découvrir une sélection de livres pour aller à la rencontre d'un peuple épris de liberté et d'une littérature foisonnante et engagée qui a pour tradition de déjouer la censure avec malice et poésie.
Cette sélection sera présentée au Festival du livre de Paris, au Grand Palais Éphémère.
Dans le brouhaha des rues agitées de Téhéran, Leyla, Shabaneh et Roja sont à l'heure des choix. Trois jeunes femmes diplômées, tiraillées entre les traditions, leur modernité et leurs désirs.
Leyla rêve de journalisme ou de devenir libraire. Son mari, pourtant aimant et attentionné, a émigré sans elle. A-t-elle eu raison de ne pas le suivre et de rester ? Shabaneh est courtisée par son collègue, qui voit en elle une épouse parfaite. Comment démêler si elle l'aime, si elle peut se résoudre à abandonner son frère handicapé, alors qu'elle en est l'unique protection ? Roja, la plus ambitieuse, travaille dans un cabinet d'architectes, et s'est inscrite en doctorat à Toulouse - il ne manque plus que son visa, passeport pour la liberté. Vraiment ?
La solution est-elle toujours de partir ?
En un été et un automne, elles vont devoir décider. D'espoirs en incertitudes, de compromis en déconvenues, elles affrontent leurs contradictions entre rires et larmes, soudées par un lien indéfectible mais qui soudain vacille, tant leurs rêves sont différents. L'automne est la dernière saison est une magnifique histoire d'amour et d'amitié, sensible et bouleversante, profondément ancrée dans la société iranienne d'aujourd'hui, et pourtant prodigieusement universelle.
L'histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs d'oeuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts.
Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d'oeuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock.
Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique.
Le Trainspotting iranien Shadi, jeune femme iranienne, plonge dans l'opium pour échapper à ses parents stricts, à sa famille omniprésente, à son avenir compromis, dans un Téhéran secoué de tremblements de terre, aussi physiques que politiques. Le temps d'un week-end, elle fait le mur et nous entraine dans l'envers du décor de Téhéran pour nous faire découvrir une jeunesse désenchantée et fascinante.
Un roman vif, déjanté, banni dans son pays, enfin publié aux USA et en Europe, et salué comme un souffle d'air dans la littérature orientale.
1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Contraints de fuir la capitale, Hushang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village reculé de Razan, au coeur de la région montagneuse du Mazandéran. Malgré la terreur, malgré les âmes des martyrs de la révolution qui rôdent en attendant l'heure de la vengeance, malgré la tempête de neige noire, la forêt où poussent les pruniers sauvages offre un refuge aux espoirs et aux rêves de liberté. Mais pour combien de temps ?
Empreint de réalisme magique, ce roman poétique aux personnages inoubliables évoque le pouvoir de l'imagination confrontée à la cruauté. Un voyage merveilleux et terrifiant dans l'histoire et le folklore iraniens.
« L'un des immenses coups de coeur de cette rentrée littéraire. Un roman envoûtant et coloré qui se déroule paradoxalement pendant une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'Iran » France inter
Parallèlement à Persepolis, Broderies de Marjane Satrapi met en scène un florilège d'anecdotes de femmes Iraniennes. Tandis que la jeune Marjane prépare le samovar, les histoires de famille s'enchaînent, horribles ou incroyables, mais toujours drôles et touchantes.
Un apparté complémentaire et indispensable à Persepolis.
"Dans ma chevelure.
J'ai caché les tortues de ta voix.
Réminiscences des ruelles poussiéreuses.
Dans ma chevelure.
J'ai caché les pluies secrètes.
Dans ma chevelure.
Des flammes secrètes.
Dans ma chevelure.
Des ruelles secrètes.
Des nuits de Téhéran.
Nuit intérieure des derniers moments.
Mes côtes sont blessées.
Ma terre est une mer.
Des balles aucune fleur ne fleurit".
"J'écris blessure.
Et je la ferme.
Avec une blessure plus ancienne.
Car j'ai vu.
Que lorsqu'on torture le ciel.
Il devient encore plus bleu.
Quand on torture la mer.
Elle devient encore plus profonde.
J'écris porte.
Et je l'ouvre.
Pour que tu entres".
Cette ambitieuse anthologie, réunissant dix-sept autrices et auteurs contemporains d'origine persane à travers le monde, propose un éventail de nouvelles unies par un thème commun : l'amour, sous toutes ses formes. L'amour filial, l'amour divin, l'amour tyrannique, l'amour déçu, l'amour de jeunesse, l'amour de l'art, du sport, de son métier, l'amour hétéro et homosexuel, mais aussi, et surtout, l'amour comme résistance. Autant de possibilités qui donnent à découvrir les nuances de l'âme iranienne.Les profils, les âges et les rapports à l'Iran de ces dix-sept nouvellistes sont variés : écrivains vivant en Iran ou exilés, celui qui n'est jamais retourné au pays ou celle qui y revient égulièrement, auteur en herbe ou déjà traduit en plusieurs langues, celui dont les ouvrages ont subi la censure ou celle qui a toujours écrit en toute liberté, écrivain bilingue, informaticien, journaliste, ingénieur, docteur ès lettres, traducteur, libraire ou mollah, toutes et tous représentent la littérature iranienne contemporaine, par-delà les frontières géographiques et linguistiques.Cette anthologie se veut une invitation à un voyage littéraire, au cours duquel ces huit femmes et ces neuf hommes racontent leur vision de l'amour, dans toute sa diversité.
Neuf récits composent La frontière des oubliés et retracent le parcours de l'écrivaine, depuis sa fuite, enfant, de la frontière afghane pour se bâtir une vie à Téhéran. Dans chacune de ces vignettes de vie qui se font écho, elle brosse le portrait de ses compatriotes exilés, des «frontaliers», souvent des femmes, qui portent tous des traces de la guerre, des plaies profondes marquées par des balles invisibles. À chaque rencontre, elle s'interroge sur la violence, l'exil et l'identité. En s'imprégnant de son propre vécu, Aliyeh Ataei embrasse ici plus largement le sort de tous ceux qui ont hérité des «chromosomes-douleurs», se faisant l'écho de leurs voix si peu audibles.La frontière des oubliés nous fait découvrir une nouvelle plume puissante venue d'Iran. De son style clair et tranchant, Aliyeh Ataei dévoile des vérités qui secouent, et bouleversent.
UN LIVRE ANIMÉ COMME VOUS N'EN AVEZ JAMAIS VU !
Après le succès du pop-up primé Zahhak, La Légende du Roi Serpent, les auteurs Hamid Rahmanian et Simon Arizpe présentent leur nouveau Pop-up, Les Sept Épreuves de Rostam. Pour la seconde fois, un conte du Livre des Rois - le récit légendaire de l'ancien royaume de Perse par le grand poète Ferdowsi, au XIe siècle - prend vie dans cet étonnant livre animé, ingénieusement conçu et superbement réalisé. 16 pages époustouflantes, 12 mécaniques complexes, qui raviront enfants et adultes à chaque instant ! Ce nouveau pop-up commercialisé dans un coffret rigide est disponible en édition bilingue Française et Perse.
Nasser Ali Khan aime le poulet aux prunes, les seins de Sophia Loren et sa fille Farzaneh. Mais il aime surtout son Tar dont il est le plus grand des virtuoses. Aussi, le jour où on lui casse son instrument, il sombre dans la plus grande apathie et, désormais indifférent aux petits et grands plaisirs de la vie, il décide de se laisser mourir. Qui est Irâne, cette mystérieuse femme que Nasser Ali Khan croit reconnaître dans la rue ? Qu'est-ce donc qu'un Tar ? Peut-on trouver la recette du poulet aux prunes dans une bande dessinée ? Vous le saurez en lisant "Poulet aux Prunes", le nouvel album de marjane Satrapi.
Massoumeh a 16 ans, et un rêve : poursuivre ses études. Sur le chemin du lycée, elle rencontre Saiid, avec lequel elle partagera un amour innocent... mais ses frères les découvrent. Battue par sa famille, elle est mariée de force à Hamid, de 14 ans son aîné. Par chance, il la respecte et l'encourage à se libérer de la tyrannie et de la tradition. Mais entre la chute du shah, la montée de l'intégrisme religieux et la guerre, le couple est rattrapé par l'histoire mouvementée de son pays.
Djamil est le fils unique de Hajji, riche propriétaire musulman de la région d'Abadan, père également de nombreuses filles. Le jeune homme jouit d'une formation scolaire, un privilège dans son milieu social, hérite du violon de son grand-père et caresse en secret le rêve de devenir danseur. Durant une fête de noces, il fait la connaissance de Nadji, dont il tombe follement amoureux. La vie des deux garçons, en butte à leur famille et à toute la société, bascule, en pleine révolution islamique, dans une errance de près de deux ans qui s'achève par un retour à la case départ, en pleine guerre entre l'Irak et l'Iran, et... à la prison.Postface de Christophe Balaÿ.Un très beau roman. La littérature, quand elle est ainsi juste et limpide, fait passer comme rien d'autre la réalité d'un pays. Et cela dans une douceur désarmée, une sincérité nue. Le Point.Une poignante histoire d'amour, de mort et d'exil. Le Monde des livres.Traduit du persan par Christophe Balaÿ.
Après avoir dû démissionner de l'université de téhéran sous la pression des autorités iraniennes, azar nafisi a réuni chez elle clandestinement pendant près de deux ans sept de ses étudiantes pour découvrir de grandes oeuvres de la littérature occidentale.
Certaines de ces jeunes filles étaient issues de familles conservatrices et religieuses, d'autres venaient de milieux progressistes et laïcs ; plusieurs avaient même fait de la prison. cette expérience unique leur a permis à toutes, grâce à la lecture de lolita de nabokov ou de gatsby le magnifique de scott fitzgerald, de remettre en question la situation " révolutionnaire " de leur pays et de mesurer la primauté de l'imagination sur la privation de liberté.
Ce livre magnifique, souvent poignant, est le portrait brut et déchirant de la révolution islamique en iran.
Téhéran, 1953. En nationalisant les puits de pétrole, le Premier Ministre Mossadegh a totalement rebattu les cartes... et excité les convoitises ! La France a misé sur son plus jeune ambassadeur, Jean d'Arven. Fin connaisseur de la région, il mène le bal diplomatique tandis que dans les coulisses, son ami Jacques se salit les mains pour la cause. Mais ils sont loin de se douter que les Américains s'apprêtent à écrire une nouvelle page des relations internationales : le coup d'état intérieur.
Une autrice. Dont l'autorisation de publier son roman est suspendue par le bureau de la censure. Lors d'un entretien avec le chef de service, suite à un coup de fil que reçoit ce dernier, elle se retrouve enfermée seule dans la salle des manuscrits interdits.
Un éditeur. Qui vit une folle et tendre romance avec une archiviste. Ensemble, ils ont un projet dément : publier les textes interdits dans leur pays.
Une jeune femme. Enceinte, qui apprend le décès brutal de sa mère dans un accident de voiture. Son mari occupe une bonne position : chef au bureau de la censure. Dans le portable de sa défunte mère, des messages à un homme mystérieux qui évoquent des textes interdits...
Un jeune homme, chargé de nettoyer un endroit des plus lugubres. En transportant des sacs poubelles remplis de manuscrits, il tombe sur un texte intitulé "Je ne suis pas un roman !"
Découvrez aujourd'hui The Heroic Legend of Arslân, une série d'heroic fantasy exceptionnelle ! Au programme : des batailles épiques, des stratégies étonnantes et des intrigues de palais.
Après avoir mis en déroute les troupes tûrannes, Arslân et ses alliés comptent profiter d'un peu de répit avant de reprendre leur campagne en direction de la capitale Ecbatâna. Mais l'arrivée d'un convoi parse à la forteresse de Peshawar va bouleverser l'équilibre des forces en présence. Un nouveau chapitre s'ouvre alors dans la quête initiatique du jeune prince...
Pour la première fois, un conte du Livre des Rois - le récit légendaire de l'ancien royaume de Perse par le grand poète Ferdowsi, au XIe siècle - prend vie dans cet étonnant livre animé, ingénieusement conçu et superbement réalisé. Déjà édité par Les Rêveurs en 2017, mais aussitôt épuisé, voici la nouvelle édition de ce pop-up extraordinaire présentée dans un coffret. Zahhak, La Légende du Roi Serpent redit le mythe de Zahhak, le prince fourvoyé qui, séduit par le Démon, assassine son père et usurpe le trône. Maudit, flanqué de deux serpents qui poussent sur ses épaules, le Roi Serpent acquiert dans tout le pays une infâme renommée pour sa tyrannie. Il règne mille ans, jusqu'à ce que le vaillant Fereydoun trouve la force et l'armée pour défaire l'inique monarque. Le monde fantastique de Zahhak, La Légende du Roi Serpent jaillit littéralement sous nos yeux dans ses décors flamboyants et ses machineries complexes (deux pop-ups par page!) qui raviront petits et grands à chaque instant.
Depuis les antiques civilisations du plateau iranien jusqu'à l'actuelle République islamique née de la révolution de 1979, ce pays-continent, creuset bouillonnant au coeur d'un Moyen-Orient turbulent, a vu naître des religions et des systèmes aussi novateurs que le zoroastrisme, la quête d'un empire universel, l'émergence du modèle du despote éclairé, en même temps que des courants philosophiques et artistiques majeurs.
Avec cette fresque se déroulant sur plus de 4 000 ans, puisant dans les récits historiques, les travaux les plus récents et les anecdotes issues de chroniques persanes, Houchang Nahavandi et Yves Bomati ravivent également le destin d'illustres personnages tels Cyrus, Darius, Avicenne, Reza Shah, Alexandre le Grand et, moins connus du lecteur occidental, ceux d'Hassan Sabbah l'Assassin, de Tâhéreh Qorrat ol-'Eyn la poétesse et d'Amir Kabir le réformateur.
Croisant leurs regards, ils montrent combien l'actualité la plus récente et parfois la plus controversée plonge ses racines dans un passé marqué par la double emprise du rêve impérial et du sens religieux. Un livre essentiel pour connaître et comprendre un pays charnière et matrice de siècles de civilisations.
Après Une Métamorphose iranienne et le Petit Manuel du parfait réfugié politique, Mana Neyestani réalise un fascinant docu-fiction à propos d'un tueur en série qui a sévi dans l'est de l'Iran au début des années 2000. Basé sur des entretiens filmés par deux journalistes proches de Mana Neyestani, L'Araignée de Mashhad retranscrit le parcours de Said Hanaï, qui, au prétexte de se conformer à des prescriptions religieuses, assassina seize femmes prostituées ou droguées en quelques mois dans la ville sainte de Mashhad, située au nord-est du pays. Le tueur amenait toutes ses victimes chez lui avant de les étrangler, d'où l'appellation par les médias de « meurtres de l'araignée ». Alternant véritables interviews du tueur et passages fictionnels, Mana Neyestani dévoile aussi bien le point de vue du tueur que celui de ses proches, de ses victimes ou du juge en charge du dossier. Il met en lumière le poids d'une vision rigoriste de la religion dans cette ville, l'une des plus conservatrices du pays, où une partie de la population a manifesté en soutien au tueur après son arrestation. Combinant différents registres narratifs et graphiques en passant d'un protagoniste à l'autre, Mana Neyestani montre à travers ce fait divers une société malade où ceux qui vivent en marge sont considérés comme des sous-humains, allant parfois jusqu'à justifier les pires extrémités.
L'auteur se remémore ses années d'enfant, puis d'adolescente, passées dans une vieille demeure du Téhéran de l'après-guerre à une époque où religion, tolérance et art de vivre s'accordaient encore au rythme oriental des fêtes et des saisons. Un récit au parfum de paradis perdu (couronné en 1996 par le Prix des Lectrices de Elle), que la presse anglo-saxonne salua comme l'oeuvre d'un nouveau Tchekhov.
Les jeunes Iraniens rêvent-ils encore d'en finir avec le régime ? Comment se rencontrer dans cette société qui ne le permet jamais ? Comment flirter ? Comment choisir sa femme ou son mari ? Malgré la tradition, malgré le régime. Des journalistes ont interviewé clandestinement de jeunes Iraniens pour donner un éclairage politique et social. Comment échapper à la police pour vivre sa love story ?
Jinous, Shirin et Hominaz, nées en Iran à la fin des années 1960. Militantes de gauche, elles ont fait des études, traversé la révolution de 1979, connu la désillusion après l'islamisation du pays, vécu huit ans de guerre, et connu l'exil pour deux d'entre elles. Elles ont eu des maris, des enfants, des divorces. Elles ont connu de grandes joies et de grandes peines. Elles ont vécu plus d'un demi-siècle et leurs petites histoires de vie contiennent en elles la grande Histoire d'une partie du monde de la seconde moitié du XXe siècle.
Chacune l'a vécue d'un point géographique différent, baignée dans une langue et un environnement culturel différents. Une seule et même famille, séparée aux quatre coins du monde. Des histoires de femmes, des histoires intimes, des portraits sous forme de miniatures persanes, qui font la grande histoire de l'humanité.
Les amoureux ne se rencontrent jamais par hasard, Chacun abrite l'autre dans son coeur depuis le début.
Téhéran, 1953. Les parents de Roya veulent le meilleur pour leur fille : ils l'inscrivent dans un prestigieux lycée de la capitale, espérant bien faire d'elle une savante, une intellectuelle, une femme capable de changer le cours de l'histoire. La jeune fille fréquente régulièrement la librairie de M. Fakhri, où elle trouve de quoi étancher sa soif de poésie et de littérature. C'est là qu'elle va faire connaissance de Bahman, jeune activiste politique, bien décidé à changer le monde. La librairie devient dès lors un lieu de rendez-vous clandestins et de résistance. Dans cette période politiquement mouvementée, parmi les recueils des plus grands poètes persans, naît une inoubliable histoire d'amour.