Le 11 septembre 1973, le Chili vivait un coup d'État militaire qui retentirait dans le monde entier. Face aux assauts du général Pinochet, le président chilien Salvador Allende, élu trois ans plus tôt, se suicide ce 11 septembre. Augusto Pinochet prend la tête du gouvernement. Sa présidence dictatoriale se solde par des dizaines de milliers d'arrestations, d'actes de tortures, de déportations et de meurtres.
Paris Librairies vous propose une sélection de livres pour mieux comprendre cette période de l'Histoire chilienne et son impact dans le monde.
Ce livre constitue la première biographie de l'organisation révolutionnaire chilienne. Avant son anéantissement par le Coup d'État de Pinochet le 11 septembre 1973, le Chili a vécu une révolution sociale hors du commun. L'un de ses protagonistes majeurs était le MIR, organisation atypique dont le présent ouvrage fait la généalogie. Des origines universitaires à la direction du mouvement, l'histoire d'une génération militante se dessine. L'ancrage dans les quartiers, le recours à la violence ou encore le rapport aux institutions : autant de questions stratégiques clés qui jalonnent le propos et demeurent pertinentes, un demi-siècle plus tard, alors que le Chili connaît de nouveaux soulèvements populaires.
L'histoire se déroule au Chili. Soledad a quinze ans, Ricardo 18. C'est elle qui raconte. Il est membre du Mir, mouvement de la gauche révolutionnaire, elle est membre d'une fratrie de neuf frères et soeur issue d'un couple de paysans pauvres. Ils se rencontrent en août 1970 sur le campamento Rigoberto Zamora. Il est responsable de la toma, une occupation illégale de terrain sur laquelle se sont installées 360 familles dans l'espoir d'obtenir une maison. Elle fait partie des sin-casa, 60 000 familles vivant sous des tentes de fortune dans la périphérie de Santiago. Ils se marieront, auront deux enfants, s'impliqueront jour après jour dans les espoirs et les luttes de l'Unité populaire, mettant tout en oeuvre pour défendre ce bref interstice conquis par les humbles. Leur histoire d'amour, portée par l'enthousiasme des mille jours de la présidence de Salvador Allende, prendra tragiquement fin avec elle.
Un hommage aux militants qui ont dû affronter, le 11 septembre 1973, le coup militaire sanglant du Général Pinochet et de ses troupes. Ni livre d'histoire, ni essai théorique, ce récit politique romancé relate cette séquence historique en épousant le point de vue d'acteurs et actrices de la gauche chilienne de l'époque. Parmi eux, celui qui a refusé de capituler jusqu'à son dernier souffle : Salvador Allende. Ce docu-fiction signé par deux figures importantes de la gauche contemporaine est basé sur une solide enquête. 50 ans du coup d'État de Pinochet au Chili le 11 septembre 2023.
Fille d'exilés politiques chiliens, Verónica n'a jamais connu la répression ou la torture, pourtant elle les ressent jusque dans sa chair. Elle n'a pas grandi dans son pays, pourtant il lui manque cruellement.
Condamnée à vivre des émotions par rebond, nostalgique d'un passé qu'elle n'a pas vécu, c'est une exilée de l'exil. Fille de victimes, elle est aussi la nièce d'un des bourreaux et traîtres les plus connus de la répression chilienne, Miguel Estay, dit El Fanta.
Comment réconcilier ces deux hérédités ?
Dans un essai qui conjugue harmonieusement récit personnel et réflexions, Verónica Estay Stange s'interroge : comment l'héritage de la mémoire affecte ceux qui en sont les dépositaires ? Elle tente de se réapproprier son passé dans une quête passionnante, parfois drôle, souvent émouvante.
Verónica Estay Stange mène une enquête personnelle, philosophique et littéraire aussi intimequ'universelle.
Il y a 50 ans, en pleine guerre froide, l'espoir d'une transformation démocratique de la société chilienne, non armée et révolutionnaire, était écrasée dans le sang par la botte militaire du général Pinochet, avec le soutien du gouvernement des États-Unis. Par-delà la cordillère des Andes, (re)découvrir aujourd'hui le gouvernement de Salvador Allende, la « voie chilienne vers le socialisme », la force du mouvement ouvrier, la réforme agraire, les Cordons industriels, le « pouvoir populaire » ou encore la mécanique infernale de la contre-révolution est riche d'enseignements pour comprendre le XXème siècle, mais aussi les défis du monde actuel. Franck Gaudichaud est professeur en histoire et études de l'Amérique latine contemporaine à l'université Toulouse 2. Il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur le Chili et l'Amérique latine contemporaine. Il est collaborateur du Monde Diplomatique, co-président de l'association France Amérique Latine et membre de Contretemps
Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende.
Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place la voie chilienne vers le socialisme avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état.
Chili, 18 octobre 2019 : un soulèvement populaire d'une ampleur inédite ébranle le système néolibéral maintenu depuis la fin de la dictature de Pinochet. 4 septembre 2022: la proposition constitutionnelle élaborée par la Constituante issue de cette révolte est rejetée par référendum. Pendant ces trois ans, les mouvements sociaux ont mené un processus de politisation d'une rare intensité, nourrissant les débats dans et en dehors de la Constituante. L'expérience politique ainsi acquise, précieuse en enseignements qui vont bien au-delà du Chili, fraie une voie originale, celle de la réinvention de la démocratie comprise comme activité de tous les citoyens, et non comme le monopole de politiciens professionnels. Une telle réinvention se poursuivra, d'une manière ou d'une autre. Elle requiert un travail de l'imagination politique qui interdit toute volonté de restaurer ou de reproduire un lointain passé idéalisé ou de reproduire les récents gouvernements «progressistes». Un exercice que les féministes chiliennes nomment la «mémoire du futur».
L'histoire socio-politique des pays du sud de l'Ame´rique latine s'est caracte´rise´e, depuis le milieu du XXe sie`cle, par une se´rie de cycles de re´volutions et de contre-re´volutions. Trois pays, l'Argentine, le Bre´sil et le Chili, ont en commun d'avoir e´te´ successivement marque´s par les effervescences re´volutionnaires des anne´es 1960 puis par leur re´pression par une se´rie de coups d'E´tat soutenus et la mise en place de dictatures militaires.
Pre`s de quarante ans plus tard, nombreux sont les fanto^mes de ces re´gimes, et le pre´sent politique des pays concerne´s ne cesse de convoquer les questions que les politiques transitionnelles ont laisse´es irre´solues.
Quelles pratiques du the´a^tre ont e´te´ possibles sous les dictatures ? Selon quelles strate´gies esthe´tiques mais aussi e´conomiques vis-a`-vis des re´gimes en place ont-elles pu rester en vie ? L'apre`s dictature inclut pour sa part deux temps distincts. Quelles reconfigurations ou re´inventions des pratiques artistiques se sont ope´re´es durant ces anne´es, dans des contextes e´conomiques et politiques autant marque´s par des e´le´ments de rupture que par des « restes » des re´gimes autoritaires ?
Les traces de ce passe´ politique, institutionnel, social, e´conomique et culturel dans les pratiques the´a^trales qui se sont de´veloppe´es a` partir des anne´es 2000 sont manifestes. Depuis les de´bats sur la transmission des me´moires des dictatures et leur restitution jusqu'aux discours critiques de´nonc¸ant les continuite´s e´conomiques entre les re´gimes autoritaires et les de´mocraties ne´olibe´rales actuelles, la question de l'he´ritage des dictatures du co^ne sud est centrale dans nombre de cre´ations re´centes des the´a^tres de cet espace.
Aucune recherche d'ensemble n'avait e´te´ jusqu'ici mene´e pour investiguer cet espace-temps singulier dans une approche soucieuse d'articuler les enjeux esthe´tiques, institutionnels et e´conomiques. C'est l'enjeu de cette publication qui re´unit les contributions de chercheurs et chercheuses qui travaillent sur ces questions depuis des perspectives disciplinaires diverses (e´tudes the´a^trales, e´tudes hispaniques, e´tudes lusophones, sociologie, e´conomie), et fait dialoguer ces recherches avec des te´moignages d'artistes des pays concerne´s.
Depuis la première édition de cet ouvrage, il y a dix ans, à l'occasion de la commémoration des quarante ans de l'assassinat de Salvador Allende, la société chilienne a vécu une période d'intenses bouleversements. L'estadillo, une révolte populaire exceptionnelle qui a commencé à l'automne 2019, a radicalement modifié les rapports de forces régissant le pays depuis la fin de la dictature pinochetiste.
La mise en mouvement de millions de Chiliennes et de Chiliens ravivait le souvenir de la période de l'Unité populaire (1970-1973) qui avait signifié, pour Hernán Ortega, président de la coordination des Cordons industriels de Santiago, « l'aspiration à une société différente, plus démocratique, plus égalitaire, permettant aux travailleurs d'atteindre un développement plein et entier, pas seulement du point de vue économique, mais aussi de celui de l'épanouissement intégral de l'être humain ».
Une page récente de l'histoire du Chili qui permet de (re)lire Venceremos ! sous un nouveau jour. Coordonné par Franck Gaudichaud, Venceremos ! raconte L'Unité populaire vue d'en bas, du point de vue de ceux qui la construisirent et la défendirent, au quotidien. Dans les quartiers pauvres et les usines, dans les organisations de ravitaillement, les comités de voisins, dans les cordons industriels et les commandos communaux, un mot d'ordre résonnait avec toujours plus de force : « Pouvoir populaire ». Et ce pouvoir populaire se construisait, soutenant et critiquant tout à la fois le gouvernement de l'Unité populaire. Quels furent les projets politiques, leurs acquis et leurs faiblesses, les débats et les mythes, leur organisation et leur ampleur ? Que nous disent, cinquante ans plus tard, ces évènement qui firent rêver la gauche internationale ? C'est à ces questions que ce livre s'efforce de répondre en republiant toute une série de documents relatifs à ce pouvoir populaire.
Pour cette seconde édition, deux acteurs du soulèvement de 2019, Karina Nohales, militante anticapitaliste et animatrice de la Coordination féministe du 8 Mars, et Pablo Abufom, éditeur et cofondateur du Centre social de Santiago, font le récit de cette période d'ébullition de 2019. Cet élan renouvelé du peuple chilien a conduit en l'espace de trois années à la défaite du président Piñera, nouvel avatar d'une droite autoritaire et décomplexée n'ayant jamais réellement rompu avec la violence de la dictature ; à l'accession au pouvoir d'une jeune génération militante, dont Gabriel Boric, dirigeant étudiant durant lors du mouvement de 2011 ; à un processus constituant qui se conclura violemment par le rejet des propositions issues du mouvement social en quête d'une sortie institutionnelle. Si le présent ne se fait jamais sans le passé, l'histoire des luttes populaires est toujours un nouveau voyage, s'alimentant sans cesse de la créativité et du dynamisme de celles et ceux qui se battent pour un horizon émancipateur.
- Le Chili d'Allende vu d'en bas - 40 ans après le coup d'état de Pinochet, retour sur la révolution chilienne 11 septembre 1973: une des dates les plus noires de l'histoire de la gauche au 20e siècle!
Il y a quarante ans, le putsch militaire mettait un terme à trois années d'une expérience sans précédent. Pour la bourgeoisie chilienne comme pour les dirigeants des États-Unis, il fallait briser le rêve de Salvador Allende et de l'Unité populaire avant qu'il ne soit trop tard. Avant que le pouvoir populaire ne se développe encore plus...
Contre la dictature, le fascisme et tous les despotismes, des voix célèbres ont appelé à la liberté.
En 1936, c'est au cri de No pasaràn ! que Dolores Ibàrruri soulevait les foules espagnoles contre les armées fascistes du général Franco. Le 11 septembre 1973, depuis le palais présidentiel bombardé par l'aviation chilienne désormais aux ordres du général Pinochet, Salvador Allende lançait un dernier appel à son peuple, affirmant son intention de mourir plutôt que de se rendre. Et Victor Hugo, en exil après le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte, en appelait à " la délivrance de tous les peuples et à l'affranchissement de tous les hommes ".
Au Chili, quarante ans après, les échos dissonants du coup d'État civilo-militaire de 1973 résonnent toujours. L'ambition de cet ouvrage consiste à explorer tout un pan de la réalité chilienne, de fond en comble traversé par ces contradictions majeures. En replaçant les phénomènes sur la durée, il porte le regard sur la très singulière transition politique made in Chile, avec ses nombreuses ambivalences et ses énigmes persistantes.
Avec le soutien de l'Institut des Amériques et l'université de Bretagne occidentale.
Chili, 1973 - Genève, 2023. Des photographies retrouvées pour raconter les répercussions du coup d'état militaire de Pinochet sur une famille d'artistes et d'enseignants sur les routes de l'exil. Le récit intime d'une fille dédié à la mémoire de son père.
Chili, octobre 1974.
Les forces armées du gouvernement de Pinochet encerclent la maison d'un jeune couple. Ils se nomment Miguel Enriquez et Carmen Castillo ; tous deux vivent dans la clandestinité. Il est l'un des responsables de la résistance et le dirigeant du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) ; elle, professeure d'histoire, a travaillé auprès de Salvador Allende avant le coup d'État et s'implique, depuis, au sein des réseaux de lutte contre la dictature militaire.
L'affrontement tourne au drame.
Treize ans plus tard, au terme d'un exil éprouvé de l'autre côté de l'océan, en France, la militante est autorisée à séjourner dans son pays natal. C'est, dit-on, « l'ouverture ». Mais ce pays, elle ne le reconnaît plus : partout, elle ne voit que le sourire satisfait des vainqueurs. Tout avait pourtant débuté dans la joie populaire : la redistribution des terres, la nationalisation de grandes industries, l'augmentation des salaires, l'extension de la sécurité sociale. Bref, les humbles enfin comptés.
En deux récits, ici rassemblés, la cinéaste Carmen Castillo nous fait traverser ces années de combat, d'élans et de fracas. La politique et l'intimité se fondent en une même langue, délicate et habitée.
Ces pages, signées contre l'oubli, se font désormais appel à refuser, en tout lieu, le cours des choses.
L'Histoire n'est qu'affaire de présent.
L'autrice
Agenda rouge de la résistance chilienne regroupe la presque totalité de la production poétique de Serge Pey liée au combat du MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria) groupe révolutionnaire qui prendra les armes contre le fascisme. Ces poèmes furent écrit de 1974 (date anniversaire de l'assassinat de Miguel Enriquez, dirigeant historique du Mir), jusqu'en 1986.
Si les liens entre poésie et politique est au centre de la poésie de Serge Pey, ce livre en est, plus qu'un simple témoignage, le geste manifeste. En effet, la grande majorité de ces poèmes ont été écrits alors qu'il militait activement avec le MIR, notamment comme "facteur" (militant chargé de "passer" les messages secrets entre les divers combattants entrés dans la clandestinité). Et cette poésie mêle réflexions politiques, témoignages, pensées philosophiques, enseignements sur les modes de vie en clandestinité... mais surtout, donne à lire une poésie où philosophie et politique se confrontent à l'intime, dans une multiplicité des voix et des écritures.
Ce livre est également un voyage à travers les lieux et les luttes, voyage ponctué d'hommages à toutes celles et à tous ceux, célèbres ou inconnu-e-s, qui ont refusé la bride et la muselière du fascisme de Pinochet.
Serge pey invente une poésie où geste et écriture sont intimement liés. Sa participation à l'écriture de l'art-action est essentielle (plusieurs centaines de performances à travers le monde). Poèmes d''actions, poèmes directs, poèmes politiques, poèmes de luttes, poèmes métaphysiques :Serge Pey mêle l'écriture poétique à la performance, au happening et aux arts visuels, et invente une nouvelle façon du poème. Dans la transgression de toutes les frontières de l'art (plasticien, musicien de la voix, écrivain, philosophe direct - il conçoit la poésie comme une "philosophie-action" - performeur, poète sonore), ce réalisateur de poésie physique a porté les relations entre l'écriture et l'oralité à des sommets rarement atteints.
Serge Pey a toujours affirmé une poésie du combat politique : " Serge Pey un des très rares, sinon peut-être le seul à ma connaissance, aujourd'hui, qui écrit une poésie que j'appellerais une poésie politique. Pas au sens où du temps d'Éluard et de son ode à Staline on parlait de poésie engagée, mais au sens où Maïakovski faisait d'un poème d'amour un poème politique. Parce qu'un poème d'amour est un poème politique " (Meschonnic).
Le 20 janvier 1990, alors que le général pinochet s'apprête à céder la place à un président démocratiquement élu, une spectaculaire évasion a lieu dans une prison de santiago.
Les prisonniers politiques du front patriotique manuel rodriguez (fpmr) viennent brutalement rappeler que, derrière les apparences de la " transition démocratique ", les comptes de la dictature sont loin d'être réglés. xavier montanyà retrace l'épopée de ces militants dont l'action de lutte armée - notamment l'attentat qui faillit abattre pinochet en 1986 - joue un rôle décisif pour ébranler le régime sanglant des militaires.
Ce n'est qu'à leur suite que viendront les tractations politiciennes, sous l'arbitrage plus ou moins discret des états-unis. ayant refusé de s'en remettre à la clémence hypothétique d'une démocratie où l'ancien dictateur allait rester le chef des armées, les évadés d'hier, dont certains sont encore poursuivis par la justice, restent aujourd'hui les derniers exilés de pinochet.