Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l'oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l'effacement.Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s'aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l'on peut être croyant et savant.C'était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l'admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.Blaise ne pouvait pas se passer d'elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.
« Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. ».
Une femme est assise dans une voiture à côté de son mari qui l'emmène fêter leurs vingt ans de mariage dans le Péloponnèse. Entre eux deux : un sac rempli de lettres. Ce sac, c'est le passé qui ressurgit. La femme s'appelle Tina. À 18 ans, elle a été amoureuse de Marco, un jeune homme de son âge. Un jour, elle succombe aux avances de Simon, le père de Marco. La tragédie peut commencer : celle d'une héroïne déchirée entre deux hommes, un fils et son père.
« C'est Marie-Antoinette que je voulais écouter. L'écouter comme si j'avais été sa confidente. Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l'incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l'eau d'une rivière, une rivière de larmes. »Le charme opère. On en redemande. Jean-Paul Enthoven, Le Point.Un exercice ambitieux et totalement réussi ! Valérie Gans, Le Figaro Madame.Élégance, intelligence et sensibilité. Valérie Loctin, Le Magazine des Livres.
Elle a vingt ans, et son premier roman vient d'être accepté par un éditeur.
Ce jour d'été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l'avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d'elle, il a lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu'elle a, ça va être facile pour elle... » Ces mots vont fracasser l'existence de Gwendoline pendant des années et la mener au bord du gouffre.
Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d'une jeune femme, et sa difficulté d'être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine.
« Il s'agit d'une pièce unique au monde. Une pièce qu'aucun collectionneur, même dans ses rêves les plus fous, n'aurait espéré rencontrer une fois dans sa vie, et encore moins posséder. » L'apparition de cette prodigieuse monnaie va entraî- ner deux hommes qu'animent une passion et un sens de l'honneur hors du commun dans un affrontement sans concessions et provoquer un effroi insondable proche de la malédiction. Un huis clos plein de mys- tère, de raffinement et de rebondissements.
Ma mère disait : « N'oublie pas ton chapeau. » Mon père disait : « N'oublie pas d'être heureuse ». J'entends encore leurs voix portées par une conviction si simple qu'elles n'appelaient aucun commentaire. Comme s'ils pressentaient à quels dangers je pourrais m'exposer...
Dans ce roman très singulier où l'on passe des lieux d'enfance, de lumière, de rêves et de liberté au monde très codé et fermé des adultes, Christine Orban touche avec humour, limpidité et mélancolie à l'essentiel de toute vie.
« Après qu'il m'eut répudiée, j'ai eu envie d'écrire à Bonaparte, l'idée a germé une nuit, seule à la Malmaison alors qu'il était parti à l'île d'Elbe. Moi, Joséphine, répudiée, lui exilé, comment en sommes-nous arrivés là ? » Avec une empathie troublante, l'auteur s'empare du personnage de Joséphine de Beauharnais et nous fait partager ses passions amoureuses. On retrouvera dans ce récit l'analyse des sentiments et la profondeur qui ont fait le succès de la romancière.
« Le lecteur vibre aux humeurs de l'un des couples les plus fameux de l'histoire de France. » Marianne Payot, L'Express.
« Derrière le fil biographique passionnant, s'impose ici un grand roman d'amour. » Julie Malaure, Le Point.
« Une sensibilité intuitive. » Nathalie Dupuis, Elle.
Et si un jour nous devenions les parents de nos parents ? Si irrémédiablement, les rôles s’inversaient avec le temps ? Avec justesse et sensibilité, tendresse et humour, Christine Orban nous raconte une histoire qui forcément nous rappelle quelque chose de nos vies.
Christine Orban
La Mélancolie du dimanche
Les dimanches ne sont pas des jours comme les autres.
Surtout quand une jeune femme retrouve la lettre perdue de loehomme quoeelle a aimé dix ans auparavant. Quel danger court-elle à loeouvrir ?
Se débarrasse-t-on jamais des histoires inachevées ?
Après Fringues et Le Silence des hommes, Christine Orban poursuit son exploration fine des sentiments et de la fragilité féminine.
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu'elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l'une de ses oeuvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
pouvez-vous répondre à une seule question ? si je vous parle et que vous parveniez à me guérir, ce sera pour vivre quoi oe
un roman qui se lit comme une leçon de vie.
Très tôt, j?ai compris qu?un mot n?était pas qu?un mot, que chacun d?entre eux était lourd d?une volonté de dire, d?une histoire, et qu?il fallait passer du temps avec eux pour qu?ils nous livrent leur secret. Il y a des mots qui nous accompagnent une partie de notre vie, puis disparaissent mais restent à leur façon. C. O.[?] tous ces détails minuscules et bavards qui font les phrases, les romans et les vies.
Marine de Tilly, Le Point.
Christine Orban
Le Silence des hommes
Elle s'appelle Idylle, il s'appelle Jean. Un jour, leurs regards se croisent. Trois ans plus tard seulement, ils commencent à vivre une passion enivrante, mais qui trouve sa limite dans le silence de l'homme.
Comme beaucoup d'autres, il préfère le geste à la parole, l'esquive à l'affrontement, la fuite à l'engagement. Idylle, follement amoureuse, va vivre comme une souffrance croissante ce refus de parler d'amour, de parler de leur amour, dans lequel il s'obstine, et qui n'est peut-être qu'une incapacité. Et si le charme, pourtant, était dans le silence ? Si la légèreté était préférable à la pesanteur des mots oe
Après J'étais l'origine du monde et Fringues, Christine Orban poursuit une interrogation tendre et vraie sur la solitude féminine, le désir, le combat amoureux.
Le Silence des hommes est une petite leçon de vie.
Flore Demey, Le Figaro Magazine.
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Christine Orban Fringues Des fringues : des apprêts, des atours, des atouts, un étourdissement d?étoffes et doeartifices où les hommes se prennent, s?ébahissent, soeenthousiasmentoe Pour Darling, la vie ne serait pas, noeest pas vécue sans la robe quoeil faut, le jupon et le décolleté, loeescarpin et l?étole. Et les centaines de vêtements portés une fois recèlent sa mémoire, son identité, ses rêves.
Jusquoeau jour où Darling, frivole jusqu?à loeinconscience, parviendra à se faire cet aveu : « Je veux dormir sans chemise, sans nuisette, sans pyjama, sans culotte, sans tricot, nue, nue dans ses bras. » La romancière de J?étais loeorigine du monde nous entraîne dans une véritable psychanalyse, romanesque et souriante, du vêtement et de la fashion victim.
" Nous sommes faits de mots, de songes et d'un peu de réalité ", dit Christine Orban dans sa préface.
Les mots sont nos amis, nos confidents, ils ouvrent la voie, nous aident à surmonter les épreuves, à réfléchir à nos comportements, à trouver le chemin vers le coeur de l'autre. Ils sont toujours là pour nous, encore faut-il les écouter, être attentifs à ce qu'ils ont à nous dire.
Mots d'auteurs célèbres, phrases juste entendues ou bien inventées au fil de l'expérience ou de l'observation, ce sont toujours des mots qui ont ce poids d'intense vérité que l'auteur a recueillis et qui l'ont aidée et l'aident à cheminer avec toujours plus de sérénité.
Une plongée en parallèle dans la vie de Marie-Antoinette et dans celle de l'auteure, dont les parcours se répondent et s'éclairent. La reine y est présentée dans toute son intimité, de ses passions amoureuses à ses folies vestimentaires jusqu'à son incarcération et sa fin tragique.
«Je voulais attraper la vie. Je voulais attraper la vie avec des mots comme j'attrape des images avec mon appareil photo. Fixer l'immatériel, les attitudes, les contradictions, ces choses infimes qui passent comme une ombre dans un regard. Je voulais partager avec ceux qui cherchent leur chemin, ceux qui hésitent, qui veulent comprendre, qui se heurtent aux autres ; je veux partager avec l'envie de rendre ce que l'on m'a donné.»
Leonard se pencha sur le visage de Virginia, fragile, hanté par la folie : le visage de sa femme. Depuis leur mariage - la date était brodée à l'intérieur de sa veste : 10 août 1912 - il n'avait jamais cessé de veiller sur elle. En cingalais, en tamoul, en langage chiffré de peur d'être lu, Leonard jalonnera son journal de ce "Ratisser souvenirs, émotions et les jeter sur la feuille. Traduire les attouchements, la tendresse en mots, leur donner un sens, une histoire"... Ainsi Virginia Woolf écrivit "Orlando", un livre qui lui valut une gloire sulfureuse. Orlando n'était pas qu'un être de papier mais une créature bien réelle : Vita Sackville West, que Virginia aima follement. L'excentrique, la dévergondée Vita, entourée de luxe, belle comme un fruit défendu, troubla à tel point le puritanisme de Virginia que celle-ci, comme pour s'en guérir, décida de la figer à tout jamais dans les pages d'un roman. Dans l'atmosphère feutrée des demeures anglaises du début du siècle, sous le regard de maris complaisants ou compréhensifs, deux tempéraments inouïs de femmes s'opposent et se rencontrent. Entre vie et littérature, ce sont les confidences sensuelles et littéraires d'une année amoureuse qui nous sont confiées ici, le temps d'une naissance : celle d'un roman.
" je me suis entendue prononcer ces mots de manière désincarnée, comme si c'était une autre qui parlait.
Pas moi. pas ma soeur. une autre. et pourtant je dois me répéter l'horrible vérité pour l'admettre : ma soeur est morte. " un récit poignant, tout imprégné des parfums du maroc, de la gaieté des années d'enfance, du charme insouciant de l'adolescence, d'une tendresse infinie à jamais présente, pour conjurer le sort, pour repousser l'inéluctable, pour ne jamais oublier.
Manuel Ungaro pare les femmes comme il les désire.
Et c'est parce qu'il les aime qu'il s'adresse aux hommes. Dépassés le savoir-faire, les académismes... Tout cela n'est rien si le vêtement n'est pas transcendé par l'émotion. L'émotion comme matière première. Si l'exercice consistait à n'utiliser qu'un seul mot pour qualifier son oeuvre, c'est celui qu'il faudrait choisir. Selon Paul Claudel, " la poésie ne peut exister sans émotion ". La couture d'Ungaro non plus.
Regardez, touchez ses modèles : on entend presque la mélodie et le souffle du créateur accompagner chacun d'eux. Les jolies choses cachent avec délicatesse et modestie tant de passions tourmentées.
Dans un bar, un homme regarde une femme.
Ses yeux se promènent le long de ses jambes, qu´il caresse de bas en haut.
Tous les soirs, elle reviendra l´attendre.
Le récit sensuel et poignant d´une rencontre sublimée par l´attente, où Christine Orban, l´auteur du Collectionneur et de L´Âme soeur, met à nu avec une troublante intuition le désir féminin.
" Que pouvait-il me demander de plus ? L'inimaginable, il l'a pourtant imaginé.
Il ne m'a pas dit : "Je veux peindre ton sexe, les jambes ouvertes. "Non, ce fut dit différemment. Mais dit.
Comment a-t-il osé ? Comment ai-je pu accepter ? "