À Loutra, Kat plonge dans ses souvenirs. Elle nage : trente-neuf longueurs - une pour chaque année de sa vie. Défiant la viscosité de l'eau, elle glisse vers son passé : son enfance, sa fille, sa faute. Un, deux, trois, respire. Son mariage est à l'eau.
Si seulement elle parvient à cerner le moment précis où tout a sombré, elle saura quoi faire. Un, deux, trois, respire. Au bord de la piscine, Melina, sa fille de quatorze ans, flirte avec Achille, un jeune Grec séduisant. Elle sent naître en elle le désir, cette joie de ressentir le possible sans nom.
Marianne Apostolides signe un roman tout entier rythmé par les mouvements de la nage, où l'héritage de la Grèce antique refleurit dans la psyché d'une femme moderne.
Cet ouvrage envisage les liens entre culture et traduction depuis plusieurs perspectives, théoriques comme pratiques, tous genres de textes et discours confondus, dans un foisonnement qui va souvent au-delà des définitions traditionnelles des mots eux-mêmes.