Après Kobané, où il est allé en 2014 et où il a pu rencontrer l'armée des femmes et l'ensemble des résistants kurdes en lutte contre Daech, Zerocalcare s'est rendu en Irak au printemps 2021, pour témoigner de la situation des Ézidis de Shengal.
Méconnue par la communauté internationale, cette minorité religieuse a été victime des pires massacres au fil des dernières années, au point de perdre son territoire avant de parvenir à le reconquérir grâce à l'aide des Kurdes. Dans cette enclave dont l'autonomie est sans cesse remise en question, les Ézidis s'efforcent de mettre en oeuvre les principes du confédéralisme démocratique kurde, à commencer par la libération des femmes, la coexistence entre les peuples et l'autodéfense. Pris en étau entre les diplomaties irakienne et turque, qui souhaitent toutes deux la disparition de cette entité, les habitants de Shengal subissent encore des bombardements incessants. Ce sont leurs combats, leurs questionnements et l'actualité de leurs luttes que Zerocalcare met en lumière, soucieux d'accompagner une résistance qui s'efforce de survivre dans l'indifférence assourdissante de l'Occident.
Nouvelle édition augmentée du best-seller de Zerocalcare : Kobane Calling. Dans cette édition figureront les planches d'Imbroglio et des planches inédites expliquant les évolutions de la situation au Rojava.
Le père Noël est mort, mais hors de question que l'empire du jouet Klauss Inc. disparaisse avec lui. Le sort de milliers de lutins et les rêves d'au moins autant d'enfants en dépendent. Sans oublier les juteux bénéfices dégagés chaque année. Pour autant, la succession n'est pas de tout repos. Les temps ont changé et la féérie a été remplacée par une recherche de rentabilité à tout prix qui suscite les protestations d'une main-d'oeuvre bradée. Dans ce conte de Noël plus que décalé, Zerocalcare pointe la dimension avant tout commerciale prise par cette grande fête de fin d'année et dévoile les coulisses peu glorieuses de ce qui est censé faire la magie de Noël.
Après le succès de Kobane Calling et dans la lignée de Oublie mon nom, un roman graphique de formation décalé, mêlant humour et gravité, dans lequel Zerocalcare revient sur trois moments de sa jeunesse lui permettant de souligner les premiers questionnements existentiels, l'importance cruciale de l'amitié et les désillusions qui surgissent à l'approche de l'âge adulte. Le tout à travers un narrateur possédant un véritable don de l'autodérision, impitoyable avec ses faiblesses qui peuvent aussi être les nôtres.
Zerocalcare, la trentaine, passe l'essentiel de ses journées devant son ordinateur, qu'il ne quitte que rarement pour rejoindre un cercle d'amis assez fermé partageant sa passion pour les jeux vidéo et Star Wars. Une existence casanière, à peine troublée par les quelques expériences de travail auxquelles il s'essaie. Tout est bouleversé lorsqu'il apprend la mort de Camille, sa meilleure amie du lycée : non seulement il doit accepter sa disparition, mais aussi l'annoncer à ses proches, ce qu'il envisage difficilement.
Accompagné du Tatou, son fidèle ami imaginaire, Zerocalcare entremêle flash-back adolescents permettant de retracer son histoire avec Camille et péripéties de sa vie quotidienne oscillant entre petites galères, embrouilles avec ses voisins, et nostalgie des dinosaures. Une histoire douce-amère tempérée par une incroyable autodérision et un sens de l'humour à toute épreuve, qui nous plonge aux racines du travail de Zerocalcare et révèle en creux les difficultés des trentenaires italiens à se faire une place dans la société.
Cette bande dessinée a valu à Zerocalcare sa notoriété. Elle paraît aujourd'hui dans une édition augmentée, servie par une nouvelle traduction.
Après le succès de «Kobane Calling», un nouvel album de Zerocalcare, paru en 2014 en Italie.
À la mort de sa grand-mère, Zerocalcare découvre tout un pan de son histoire familiale qu'il ignorait. Cet évènement marque pour lui la fin de l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte. Tiraillé entre cette fin de l'innocence et la volonté de résister à l'oppression sociale environnante, il convoque faits réels et souvenirs inventés pour livrer avec son humour, son sens du détail et son décalage habituels l'histoire de trois générations de sa famille: celle de sa grand-mère, celle de sa mère et la sienne.
Toujours submergé par les incessantes sollicitations qu'il reçoit, Zerocalcare n'a pas revu ses amis depuis six mois. Les choses n'ont pas beaucoup changé, si ce n'est que Sanglier est devenu père. Tous se retrouvent d'ailleurs à cette occasion pour faire la connaissance de Mira. Quant à la subvention qu'ils ont demandée pour mener leur projet commun, le résultat doit tomber le lendemain. Tous sont suspendus à cette décision susceptible d'adoucir quelque peu leur avenir...
Plus encore que dans le premier volume d'Au-delà des décombres, Zerocalcare pointe avec causticité et tendresse les difficultés rencontrées par les trentenaires d'aujourd'hui pour trouver leur place dans une société de plus en plus excluante. Pour un auteur de bandes dessinées à succès comme lui, combien d'étudiants brillants qui ne trouvent pas de travail, qui se logent difficilement et peinent à avoir des enfants ? Mais comme toujours chez Zerocalcare, le misérabilisme est exclu. Son humour salvateur l'emporte et l'amitié s'impose en valeur cardinale.
1er volume du nouvel opus de Zerocalcare : Dans le train qui le mène à Rome, Zerocalcare compte les secondes entre chaque sonnerie de téléphone. Désormais reconnu, il est assailli de sollicitations de la part de journalistes, associations, écoles et divers organismes qu'il ne parvient pas à refuser. Guidé par un sens de culpabilité particulièrement aigu, l'auteur dresse un portrait de lui-même sans concession, celui d'un auteur faisant face à un succès parfois étouffant. Les retrouvailles avec ses amis d'enfance, eux aussi en proie à de nouvelles préoccupations à l'orée de la trentaine sont l'occasion pour l'auteur de se confronter à d'autres trajectoires d'hommes et de femmes de sa génération. Zerocalcare livre une oeuvre chorale touchante, toujours empreinte d'humour, et aborde avec légèreté des thématiques existentielles et universelles.
Depuis quelques années, Zerocalcare est débordé par son succès, au point de ne plus avoir le temps de voir ses amis. Contre toute attente, il les retrouve au mariage de Sanglier. Leur situation n'a pas tellement évolué : ses amis rêvent toujours d'une carrière à laquelle ils devront renoncer, d'enfants qu'ils ne pourront pas avoir et, pour ceux qui en ont, l'avenir demeure tout aussi incertain.
Zerocalcalre rend compte des problèmes rencontrés par toute une génération, celle des plus de trente ans, qui se trouvent confrontés tous les jours aux nuances les plus diverses de la précarité de l'existence. Des incertitudes qui se manifestent dans le milieu du travail aussi bien que dans les rapports amicaux ou amoureux, et qui s'incarnent ici sous la forme de monstres terriblement familiers : Arnath, le démon du sentiment de l'irréversible, ou encore Grandméchantibuth, le démon de l'attente impuissante pour ne citer qu'eux.
Une lueur d'espoir cependant pour le groupe : un appel à projets auquel ils ont participé pour obtenir des subventions. Une réponse qui permettra aux personnalités de chacun d'évoluer. Avec la conviction que, s'il est impossible de contrer les difficultés sociales, la force des liens amicaux et familiaux permet de les affronter.
L'intégrale du diptyque Au-delà des décombres paraît en édition collector, en tirage unique.
Une invasion de zombies ravage Rebibbia, le quartier de Rome très cher à l'auteur. Zerocalcare avec ses amis Secco, Sanglier, Katja, sont parmi les rares survivants. Ils sont réfugiés chez Zerocalcare, en train de jouer à "Streetfighter".
Ils n'ont qu'une seule possibilité pour se sauver...
Arriver à l'heure au rendez-vous avec le boss du quartier, Er Paturnia !
Dans une Rome apocalyptique, Zerocalcare convoque avec son humour imparable toutes les réferences pop, les clins d'oeils culturels, musicaux et télévisés de sa génération et nous livre une version toute personnelle, hilarante, de la culture zombie.
Après le succès de Kobane Calling, l'intérêt de Zerocalcare pour la situation politique en Syrie n'a pas faibli. Le contexte ne cessant d'évoluer, il a souhaité prolonger le travail graphique qu'il avait commencé pour mettre à jour son témoignage. Sur le même ton, décalé, il prolonge son projet avec ces 12 planches inédites, publiées en Italie dans le journal La Repubblica, en forme de mise à jour de la situation. Il évoque ainsi plus précisément l'implication de la Turquie, l'évolution des prises de décision à l'international au regard d'une intervention aux côtés des Kurdes, etc.
Un travail toujours empreint de justesse, d'émotion et, paradoxalement, d'un humour permettant de conserver une nécessaire distance avec la dureté des faits.
Afin d'en conserver l'esprit, nous les publions au format journal également.
Three friends, their schoolgrounds, a secret. And fifteen years later, the discovery that they all thought there was only one secret, but each had their own. And there was one more, bigger than the others, that none were aware of. This is Zerocalcare's second graphic novel, the one that made him stand out as an intelligent, delicate, merciless narrator when it comes to describing his own weaknesses, which may be everyone's. A complete story in three parts at different times in the coming of age of young Calcare; three moments that have in common the all-too-familiar feeling of having tentacles at the throat.