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Jean Marie Guyau
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Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
Jean-Marie Guyau
- BnF collection ebooks
- 6 Mars 2015
- 9782346004430
BnF collection ebooks - "Une morale fondée sur des faits ne peut présenter à l'individu pour premier mobile d'action le bien ou le bonheur de la société, car le bonheur de la société est souvent en opposition avec celui de l'individu. Dans ces cas d'opposition, le bonheur social, comme tel, ne pourrait devenir pour l'individu une fin réfléchie qu'en vertu d'un pur désintéressement..."
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" L'idée de sanction vient se fondre dans l'idée plus morale de 'coopération' ; celui qui fait le bien universel travaille à une oeuvre si grande qu'il a idéalement droit au concours de tous les êtres, membres du même tout, depuis la première monère jusqu'à la cellule cérébrale de l'organisme le plus élevé. Celui qui fait le mal, au contraire, devrait recevoir de tous un 'refus de concours' qui serait une sorte de punition négative ; il se trouverait moralement isolé, tandis que l'autre serait en communion avec l'univers."
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« Avec l'introduction de l'ordre dans les sensations et les pensées commence le temps », écrit Jean-Marie Guyau. Sa Genèse de l'idée de temps (1890) prend à contre-pied l'opinion de Kant, selon laquelle l'espace et le temps existent comme des structures a priori dans lesquelles nous lions nos sensations. Pour Guyau, le temps provient de la conscience, définie par une multiplicité de sensations, d'images et de pensées. « Plus on y songe, plus on est effrayé de la complexité de ce qu'on appelle un état de conscience (...), il faut tout un travail pour introduire dans cet amas l'ordre du temps ».
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
Jean-Marie Guyau, Ligaran
- Ligaran
- 12 Mars 2015
- 9782335050134
Extrait : "Une morale fondée sur des faits ne peut présenter à l'individu pour premier mobile d'action le bien ou le bonheur de la société, car le bonheur de la société est souvent en opposition avec celui de l'individu. Dans ces cas d'opposition, le bonheur social, comme tel, ne pourrait devenir pour l'individu une fin réfléchie qu'en vertu d'un pur désintéressement..."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
o Livres rares
o Livres libertins
o Livres d'Histoire
o Poésies
o Première guerre mondiale
o Jeunesse
o Policier -
PRINCIPES DE LA MORALEBentham et l'esprit anglais. - Influence de Bentham en Angleterre pendant la première partie de notre siècle.I. - Comment Bentham découvrit la vraie formule de son système. - Son enthousiasme. - Bentham comparé à Descartes par ses disciples. - Un nouveau monde moral. - Le plaisir et la peine, seuls mobiles de la pensée, de la volonté et des actions de l'homme. - Ce principe de la morale utilitaire est-il susceptible de preuve ?Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Epicure et la place de l'épicurisme dans l'histoire de l'esprit humain
Ludovic Carrau, Jean-marie Guyau
- Homme et Littérature
- 3 Avril 2018
- 9782366595833
La place de l'épicurisme dans l'histoire de l'esprit humain est considérable et hors de toute proportion avec le génie de l'auteur même du système. Épicure, - les anciens l'avaient déjà remarqué, - n'est pas original. Sa physique, on le sait, il l'emprunte presque tout entière à Démocrite, et, pour ce qu'il y ajoute, il la gâte plutôt qu'il ne l'améliore. Sa morale, on le sait également, avait été esquissée dans ses traits principaux par les cyrénaïques et les sophistes. Ce qui fait l'intérêt durable de sa philosophie ne lui appartient pas. Qu'est-ce qui explique le prestige du nom d'Epicure, et fait qu'une doctrine, déjà constituée avant lui dans ce qu'elle a d'essentiel, est et sera toujours dans l'histoire l'épicurisme ? Quel est le sens et l'importance historique de ses principales théories d'Épicure ? -
Contre l'idée de sanction - ou Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction [Nouv. éd. revue et mise à jour]
Jean-marie Guyau
- Ink book
- 13 Avril 2019
- 9791023206128
Dans le contexte d'une société livrée à l'injonction sécuritaire comme aux dogmatismes religieux ou politiques, partout dans le monde, l'oeuvre de Jean-Marie Guyau fustigeant les populismes de tous bords comme les intégrismes religieux; apparaît aujourd'hui comme une oeuvre critique majeure de nos tourments contemporains.
Jean-Marie Guyau était un philosophe et poète français. Il a parfois été considéré comme le « Nietzsche français ». Son oeuvre majeure, « Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction », profondément novatrice, semble avoir beaucoup impressionné (et sans doute influencé) Nietzsche qui avait abondamment couvert les ouvrages de Guyau de notes marginales durant son séjour à Nice. Nietzsche commente et cite abondamment cette oeuvre dans son « Ecce homo ».
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
Pages choisies des grands écrivains : J.-M. Guyau
Jean-Marie Guyau
- Collection XIX
- 9 Février 2016
- 9782346033492
Le rêve, avec l'espoir qui en est inséparable, est ce qu'il y a de plus doux. C'est un pont entrevu entre l'idéal lointain et le réel trop voisin, entre le ciel et la terre. Et parmi les rêves, le plus beau est la poésie. Elle est comme cette colonne qui semble s'allonger sur la mer au lever de Sirius, laiteuse traînée de lumière qui se pose immobile sur le frémissement des flots, et qui, à travers l'infini de la mer et des cieux, relie l'étoile à notre globe par un rayon.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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La mémoire et l'idée de temps
Jean-marie Guyau
- Editions L'Harmattan
- La Philosophie En Commun
- 9 Octobre 2015
- 9782296813410
"La genèse de l'idée de temps" est un ouvrage posthume publié par Fouillée en 1890 qui réunit deux articles dans lesquels ont été insérés de nombreux ajouts. La question essentielle est de savoir qui en est l'auteur, car des échos de Bergson sont perceptibles dans ce "petit livre": on soupçonnera Fouillé d'en avoir écrit certains chapitres. C'est l'avis partagé aussi bien par Jankélévitch, mais cette hypothèse est à rejeter car ces ajouts sont des notes rédigées par Guyau lui-même.
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L'art au point de vue sociologique
Jean-Marie Guyau
- Presses Électroniques de France
- 1 Octobre 2013
- 9791022300391
« L'art est donc vraiment une réalisation immédiate par la représentation même; et cette réalisation doit être assez intense, dans le domaine de la représentation, pour nous donner le sentiment sérieux et profond d'une vie individuelle accrue par la relation sympathique où elle est entrée avec la vie d'autrui, avec la vie sociale, avec la vie universelle. »
Jean-Marie Guyau -
La liberté, se gouvernant elle-même et se donnant à elle-même sa loi, telle est l'idée qui, après avoir été souvent négligée ou méconnue par la philosophie ancienne, devient dominante dans la doctrine d'Épictète. Être libre, c'est le bien suprême ; que l'homme étudie donc avant tout l'essence de la liberté, et, pour la connaître qu'il « se connaisse lui-même », suivant l'ancien précepte non moins cher aux stoïciens qu'aux socratiques. Tout d'abord, lui qui par sa nature aspire à être libre, il s'apercevra qu'il est esclave : esclave de son corps, des biens qu'il recherche, des dignités qu'il ambitionne, des hommes qu'il flatte; esclave, « alors même que douze faisceaux marcheraient devant lui.» Cet esclavage moral constitue à la fois le vice et le malheur : car, « comme la liberté n'est qu'un nom de la vertu, l'esclavage n'est qu'un nom du vice.» Celui qui se sera reconnu ainsi « mauvais et esclave » aura fait le premier pas vers la vertu et la liberté. Le stoïcien n'a plus qu'à lui dire « Cherche et tu trouveras ». Mais l'homme ne doit pas chercher la liberté dans les choses du dehors, dans son corps, dans ses biens : car tout cela est esclave.Ainsi il existe en nous, et en nous seuls, quelque chose d'indépendant : notre puissance de juger et de vouloir. Le seul obstacle pour l'homme, son seul ennemi, c'est lui-même : lui-même, il se dresse, sans le savoir, les embûches où il tombe. C'est que chez l'homme, outre la faculté de juger et de vouloir, se trouve l'imagination : quoique les choses en elles-mêmes ne puissent rien sur nous, cependant, par l'intermédiaire des images ou représentations qu'elles nous envoient, elles n'ont que trop de puissance. Ces représentations entraînent, ravissent avec elles notre volonté. Là est le mal, là est l'esclavage...
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Beaucoup de gens élèvent leurs enfants non pour les enfants mêmes, mais pour eux. J'ai connu des parents qui ne voulaient pas marier leur fille, afin de ne pas se séparer d'elle ; d'autres qui ne voulaient pas que leur fils prît tel ou tel métier (par exemple celui de vétérinaire) parce que ce métier leur déplaisait à eux, etc... Les mêmes règles dominaient toute leur conduite envers leurs enfants. C'est l'éducation égoïste. Il est une autre sorte d'éducation qui prend pour but non plus le plaisir du père, mais le plaisir du fils apprécié par le père. Ainsi un paysan, qui a passé toute sa vie au soleil, considérera comme un devoir d'épargner à son fils le travail de la terre ; il l'élèvera pour en faire un petit bureaucrate, un pauvre fonctionnaire étouffant dans son bureau, qui s'en ira mourir dans quelque ville. La vraie éducation est désintéressée : elle élève l'enfant pour lui-même, elle l'élève aussi et surtout pour la patrie, pour l'humanité entière.
Entre le pouvoir attribué par certains penseurs à l'éducation et par d'autres à l'hérédité, il existe une antinomie qui domine toute la science morale et même politique, car la politique est frappée d'impuissance si les effets de l'hérédité sont sans remède. Il y a donc là un problème à double face, qui mérite un sérieux examen. Nous chercherons à faire la part exacte des deux termes en présence, qui ne sont autres que l'habitude héréditaire ou ancestrale et l'habitude individuelle, l'une déjà incarnée dans les organes et l'autre acquise. -
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
Jean-Marie Jean-Marie Guyau
- Les Editions de Londres
- 27 Janvier 2016
- 9781910628553
« L'esquisse d'une morale sans obligation ni sanction » est un essai philosophique de Jean-Marie Guyau publié en 1885. Dans cet ouvrage, qui fut salué par la critique de son époque, et par des philosophes aussi différents que Nietzsche et Kropotkine, Guyau se place en rupture avec la morale de son temps, influencée par les conceptions kantiennes et les utilitaristes ou pragmatiques anglais. Il n'essaie pas de reconstruire un système moral, mais plutôt s'intéresse à la vie avant tout, et ce en quoi elle influence la morale humaine.
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La psychologie de l'épicurisme
Jean-Marie Guyau & Al.
- Homme et Littérature
- 24 Août 2023
- 9782384692293
Les doctrines épicuriennes ont exercé une influence incontestable sur le développement de la pensée humaine.
Ce qui frappe tout d'abord chez Épicure, c'est le caractère pratique, positif de sa doctrine.
Le premier problème qu'Épicure a dû se poser, c'est le problème pratique par excellence : Que faire ? quel est le but de nos actions ? Qu'elle est le but de la vie?
Dans la solution de ce problème, on peut suivre deux voies différentes, celle de l'expérience ou celle du raisonnement. D'après l'expérience, quelle est la fin que nous poursuivons et que poursuivent autour de nous tous les êtres vivants ?...