Alors que la France est traversée par une crise identitaire, l'auteure s'interroge sur ses origines algériennes, son grand-père, un harki, et le silence de sa famille. Elle raconte le destin des générations successives entre les deux pays. Prix des libraires de Nancy et des journalistes du Point 2017, prix littéraire du Monde 2017, prix Landerneau des lecteurs 2017, prix Goncourt des lycéens 2017.
Il s'appelle Antoine. Elle se fait appeler L. Il est assistant parlementaire, elle est hackeuse. Ils ont tous les deux choisi de consacrer leur vie à un engagement politique, officiellement ou clandestinement, et vont se rencontrer autour d'une question : comment continuer le combat quand l'ennemi semble trop puissant pour être défait ?Dans ce grand roman de l'engagement, Alice Zeniter met en scène une génération face à un monde violent, qui cherche, avec une contagieuse obstination, à en redessiner les contours, et s'empare audacieusement de nos existences ultracontemporaines pour interroger ce que signifie, aujourd'hui, faire de la politique.
Franck a rencontré Emilie il y a huit ans. Il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Mais la jeune femme, thésarde, connaît une passion sans bornes pour l'écrivain policier Galwin Donnell, mystérieusement disparu en 1985. Elle se rend sur une petite île pour organiser un colloque qui lui est consacré. Franck compte l'y rejoindre et la demander en mariage. Prix Renaudot des lycéens 2015.
Une maison en bois près de la gare Nyugati, à Budapest. C'est là, au bord des rails, que les Mándy vivent de génération en génération. Le jeune Imre grandit dans un univers opaque, mélancolique, de non-dits et de secrets, où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l'effondrement de l'URSS, qui fait entrer dans la vie d'Imre les sex-shops, le consumérisme, et Kerstin, une Allemande, incarnation de l'Ouest libre et heureux. Car si le régime a changé, Imre sait bien que ce bonheur-là n'est pas pour lui. Un roman à la poétique singulière, tout en dégradés de lumière et nostalgie, qui peint et révèle les êtres dans leurs contradictions et leur fragilité..
Alice s'apprête à épouser Mad, son ami d'enfance malien. Il s'agit d'un mariage blanc, car c'est la seule chose qu'Alice puisse faire pour sauver son ami, et ainsi mettre un point final à son adolescence.
''Remarkable . . . a novel about people that never loses its sense of humanity.'' Sunday Times ''A deeply human text about the ghosts of identity and decolonization.'' Vanity Fair Naima has always known that her family came from Algeria - but up until now, that meant very little to her. Born and raised in France, her knowledge of that foreign country is limited to what she''s learned from her grandparents'' tiny flat in a crumbling French sink estate: the food cooked for her, the few precious things they brought with them when they fled. On the past, her family is silent. Why was her grandfather Ali forced to leave? Was he a harki - an Algerian who worked for and supported the French during the Algerian War of Independence? Once a wealthy landowner, how did he become an immigrant scratching a living in France? Naima''s father, Hamid, says he remembers nothing. A child when the family left, in France he re-made himself: education was his ticket out of the family home, the key to acceptance into French society. But now, for the first time since they left, one of Ali''s family is going back. Naima will see Algeria for herself, will ask the questions about her family''s history that, until now, have had no answers. Spanning three generations across seventy years, Alice Zeniter''s The Art of Losing tells the story of how people carry on in the face of loss: the loss of a country, an identity, a way to speak to your children. It''s a story of colonization and immigration, and how in some ways, we are a product of the things we''ve left behind. Translated from the French by Frank Wynne . This book is supported by the Institut francais (Royaume-Uni) as part of the Burgess programme.
Cleveland, 2008. Lors de la crise des subprimes aux Etats-Unis, la ville de Cleveland (Ohio) est frappée de plein fouet. Anna, 17 ans, fuit sa famille en faillite et ses parents défaillants, avec ses frères jumeaux Chris et Bog. Direction Winston High, le lycée de la ville, abandonné. Ils seront peu à peu rejoints par d'autres jeunes livrés à eux-mêmes ou fugueurs, Oliver, Dean, Lily, Dalila, Bart... Puis Elijah qui trouve aussi refuge au sein de ce grand paquebot qui prend l'eau pour tenter de rester à la surface de cette ville qui sombre. À la tête de cette petite bande, Anna tente de maintenir le cap pour faire face au quotidien. Système D, débrouille, la bande s'organise pour survivre. La petite communauté repose sur un fragile équilibre. Jusqu'à l'arrivée de Marcus et des Pèlerins.