Un magnifique livre cartonné pour rassurer les tout-petits lorsque le tonnerre gronde. La nature est luxuriante par ce soir d'orage, ce livre en explore la beauté et invite à dédramatiser les peurs.
Page après page, l'enfant aura envie de suivre et de de toucher du doigt des éléments brillants et en reliefs (les gouttes de pluie, les flaques d'eau sur le chemin, les éclairs, le lever du soleil...). Une exploration sensorielle et ludique.
Lorsqu'un enfant peint toute la journée et se réjouit d'offrir sa toile à son père, il espère bien que son oeuvre sera exposée dans le plus bel endroit de la maison !
Ce livre dépeint une scène à première vue banale sauf que l'enfant s'appelle Michel Monet et que son père n'est autre que le plus grand peintre impressionniste du XIXe siècle, Claude Monet.
Voici un album qui met en scène une relation père/fils empreinte d'amour, de tendresse et d'humour.
L'auteure, Anaïs Brunet, s'attache à restituer avec minutie la merveilleuse maison du maître à Giverny, offrant à ses lecteurs une immersion dans les jardins, la demeure et l'atelier de Claude Monet.
Le tout accompagné de multiples découpes et un grand rabat immergeant encore plus le lecteur dans cet univers artistique.
Un album qui raconte l'attente, le ciel en coton, la légèreté des premiers flocons, les mains qui rougissent, le bonheur des luges qui glissent et des pas qui crissent, le scintillement de la glace, la neige qui fond, et les premiers bourgeons gorgés d'eau et de promesses...
L'univers graphique d'Anaïs Brunet est fort, sensible et singulier. Ses peintures nous transportent au coeur d'une nature merveilleuse.
De janvier à décembre, chacun des douze mois de l'année fait l'objet d'une superbe scène aux couleurs lumineuses et aux compositions originales et soignées, rappelant celles qui avaient déjà fait remarquer Anaïs Brunet pour son premier album Belle Maison paru au printemps 2017. On y retrouve Lise et Noufou, les deux enfants qui venaient passer leurs vacances dans la vieille maison, témoin de leurs jeux. Cette fois, la parole est aux enfants:ils pensent à leur vieille amie, comme à une grand-mère, et lui envoient chaque mois une carte postale pour lui raconter leur Belle Année, au fil des saisons...
L'e´te´ est la`. La narratrice, somnolante, est soudain re´veille´e par le bruit d'une cle´ fourrageant dans sa serrure : ses chers enfants sont revenus ! Comme on le de´couvre aussito^t, cet e^tre sensible, impatient des jeux qui s'annoncent, est une maison de famille au charme suranne´, e´difie´e au bord de la mer. Doue´e de raison et de la force d'aimer, elle vibre et s'e´merveille - sans toutefois pouvoir dialoguer pour de bon avec les enfants.
Telle une grand-me`re bienveillante, elle les suit (et nous avec elle) tandis qu'ils courent de pie`ce en pie`ce, e´claboussant de vie et de lumie`re les objets endormis, elle s'attendrit lorsqu'ils retrouvent leurs jeux et leurs livres de l'anne´e passe´e, s'attriste lorsqu'ils s'appre^tent de´ja` a` filer a` la plage.
Immobilise´e de force par ses fondations, la vieille demeure ne peut qu'imaginer la suite : mais elle de´crypte les signaux de la Tour carre´e sa voisine qui, depuis l'i^lot d'en face, les suit a` son tour avec curiosite´. Et au retour de la plage, a` l'heure du coucher, Belle Maison pourra de nouveau entourer ses enfants che´ris de son amour protecteur... et e´ternel !
Chaque année, Léonie passe ses étés « aux oiseaux » chez sa marraine Rosa.Rosa vit à la campagne, dans un vieux château. Mais elle n'a rien d'une princesse ! Chez elle, ce sont les animaux qui sont rois, qui sont reines. Cerfs, poules, sangliers, chevaux et même un lion vivent dans le parc. Mais, à peine arrivée, le ciel est d'encre et il faut s'abriter. Un orage se prépare...
Découverte du Portrait d'un lion de Rosa Bonheur.
Il y a différentes manières de réagir lorsque l'on croise un ours dans une forêt. Mais la meilleure, celle qui marche presque à tous les coups, c'est de lui réciter quelques vers de Victor Hugo. Si l'ours réagit par un groump ! c'est plutôt bon signe. S'il ajoute un grinchy ! en inclinant la tête, c'est encore mieux. Par contre, s'il s'énerve et fait un mzozozie ! il y a de quoi s'inquiéter. Dans ce cas, mieux vaut lire cette histoire et apprendre à parler ours à toute vitesse.
Simone est morte d'un arrêt du coeur, et Simon, lui, a beaucoup de mal depuis avec son coeur en peine. Entre eux, il y avait une amitié folle, malgré les années. Un amour sans limite et une théière rouge remplie de voeux écrits.
Un jour, Simon décide, pour se consoler, de récupérer la théière chez Simone. Il veut lire tous les secrets. Simon ne sait pas encore qu'un grand et beau mystère l'attend.
L'ours Sacha s'intéresse au miel. Banal. Moins banal et plus malin, il s'intéresse aussi aux abeilles. Car manger du miel sans se faire piquer, quel régal ce serait... L'impossible reste donc à accomplir : devenir ami avec les abeilles.
Ayant remarqué leur ballet, Sacha se met en tête d'apprendre à danser. L'abeille lui offre un premier conseil : Garde en tête ta chanson préférée et chante-la souvent ! Le papillon prend la suite, et voilà Sacha entraîné dans une quête itinérante et initiatique, qui le mènera de façon inattendue à son pot de miel.
Ce grand poulpe-là a une sacrée personnalité. Ou plutôt, il en a huit, autant que de tentacules. Le premier, amoureux d'une femme-homard aux longs cheveux noirs flottant dans l'onde, a le coeur tendre. Le deuxième, le plus gourmand, est le pourvoyeur de nourriture, le troisième et le quatrième sont les bâtisseurs, le sixième, l'artiste collectionneur, etc.
Mais le huitième, lui, semble ne servir à rien...
Qui est-il ? D'ailleurs, quand une terrible murène dévore ce tentacule inutile, le grand pouple se dit que c'est peu de chose. Et pourtant... il se sent bancal.
Le dernier bras repoussera. Tout de travers, certes, mais rétablissant l'équilibre. Et le grand poulpe saura : ce bras-là est le plus tenace, le résilient, celui qui montre qu'on peut réparer les malheurs.