Filtrer
Support
Langues
Prix
Anne Nivat
-
La haine et le déni : Avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre
Anne Nivat
- Flammarion
- Documents
- 13 Mars 2024
- 9782080421203
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine, violé sa souveraineté, nié son identité, causé de terribles pertes humaines et plongé le monde dans la stupeur et l'effroi. Cette guerre massive aux portes de l'Europe produit un flux ininterrompu d'images retransmises en direct sur les réseaux sociaux des deux belligérants, qui nourrissent l'émotion et la désinformation. Si ces images suscitent commentaires et analyses à l'infini, elles sont insuffisantes pour comprendre ce que vivent les Ukrainiens et les Russes. La réalité de ce territoire sous les bombes et de son voisin engagé dans une «opération militaire spéciale» ne se dévoile que sur le terrain, à hauteur d'hommes (et de femmes). Anne Nivat s'est rendue des deux côtés de la ligne de front pour rencontrer soldats et civils, plongés dans la haine pour certains et le déni pour d'autres. Précieux, leurs mots permettent de décrypter leur état d'esprit et jettent une nouvelle lumière sur ce conflit qui dure. De ce livre essentiel émerge la guerre comme on ne vous l'a jamais racontée.
-
Depuis son livre-enquête Dans quelle France on vit, Anne Nivat a continué de parcourir la France, rencontrer et écouter des centaines de personnes issues de générations, de parcours et de milieux différents.
À Denain, Givors, Alès, dans la vallée du Diois, à Saint- Maixent-l'École, Fégréac, Andernos-les-Bains ou Châlons-en- Champagne, elle a observé La France de face. Ni de haut, ni d'en bas.
Elle a vécu des scènes intimes, surprenantes, drôles, inquiétantes, obtenu des témoignages inattendus, émouvants, parfois dérangeants. Tous illustrent l'état de notre pays traversé par la défiance et les colères, mais aussi parcouru d'élans d'humanité.
Dans ce « road-movie » palpitant et empathique, Anne Nivat nous invite à plonger en nous-mêmes, sans hystérie, préjugé ou concession. Elle rappelle à quel point la démocratie se mérite. L'observer, y compris quand elle semble dysfonctionner, c'est aussi la choyer.
Anne Nivat est reporter de guerre indépendante. Habituée aux terrains de guerre les plus lointains et dangereux, elle est l'auteure d'une dizaine de livres, dont Chienne de guerre (Fayard), prix Albert-Londres 2000. -
Depuis l'extrême-est jusqu'à la partie européenne de la Russie, Anne Nivat est allée à la rencontre des habitants. À la veille de l'élection présidentielle de 2018, elle a interrogé les ressorts, les préoccupations et les craintes pouvant influencer le choix du peuple russe. À l'époque, l'« opération spéciale » en Crimée avait déjà mis la Russie au ban des nations mais, inlassablement, Anne Nivat s'appliquait à traquer la « petite réalité » dans la « grande » pour entrevoir la société dans son quotidien.
Sans parti pris ni vision stéréotypée, avec humanité, la reporter a écouté les voix d'une population réduite au silence, dévoilant sa complexité. Un document nécessaire et éclairant face à une actualité tragique. -
Dans la gueule du loup
Jean-marc Thévenet, Horne
- Marabulles
- Biopic Et Roman Graphique
- 17 Mars 2021
- 9782501122382
Nina, reporter, s'est immergée dans les sales guerres d'Irak et de Tchétchénie.
Falloujah, Irak, mars 2004 : soldats américains et milices d'Al-Qaïda s'affrontent sauvagement. Piégée dans une tempête de sable, la jeune journaliste ôte sa tenue occidentale et revêt l'abaya, longue tunique noire traditionnelle. Quasi invisibilisée, Nina se sent ainsi protégée et prête à tout pour observer la bataille.
Grozny, capitale de la Tchétchénie, fin 1999 : grâce au jeune Mahmoud, Nina s'est coulée dans la sordide réalité de la guerre.
Nice, France, 2014 : Abdel, habitant des quartiers nord, revient sur son désir passé d'aller faire le djihad. -
La France. La connaît-on ? Comment la raconter ?
Pour cette immersion dans six villes de France, à l'heure oùles journalistes sont parfois taxés d'arrogance, la reporter de terrain se place à hauteur de ces femmes et de ces hommes côtoyés durant des semaines, chez qui elle a vécu.
À Évreux, Laon, Laval, Montluçon, Lons-le-Saunier, Ajaccio, tous lui ont confié leurs préoccupations, leurs projets, lui ont donné à voir leur vie.
Qui sont ces Français « oubliés » que l'on accuse parfois de « mal voter » et qu'on ne va jamais rencontrer ? Ils ont évoqué ensemble le sentiment de déclassement et celui d'insécurité, le poids du chômage, le malaise des jeunes, le questionnement sur l'identité. Reconversions réussies, humour, espoir jalonnent aussi cette enquête.
À mille lieues des discours stéréotypés charriés par la campagne électorale de l'année 2017, ce récit dénué de préjugés sonne « vrai » parce qu'il a été recueilli sans hâte et sans tabou, avec honnêteté, respect et minutie.
Anne Nivat est reporter de guerre indépendante. Habituée aux terrains de guerre les plus lointains et dangereux, elle est l'auteure d'une dizaine de livres, dont Chienne de guerre (Fayard), prix Albert-Londres 2000. -
Dans l´URSS du lendemain de la Révolution, Staline prend la décision (rendue officielle en 1934) de créer une entité régionale pour les juifs : ce sera le Birobidjan, à la frontière chinoise. Il est difficile aujourd´hui de se représenter les espoirs soulevés par cette promesse d´un "Yiddishland" pour les populations juives libérées des contraintes de la Russie tsariste et d´un passé de confinement et de pogroms.Propagande ou pas, des dizaines de milliers d´individus sont du voyage, arrivant principalement d´Ukraine, mais aussi d´Argentine, d´Allemagne et d´Amérique. La révolution bolchevique pensait-elle avoir trouvé au Birobidjan la solution de son " problème juif " difficilement compatible avec la conception léniniste des nationalités? Toujours est il que ce territoire autonome juif où le yiddish a été choisi comme langue nationale (avec le russe), existe toujours au fin fond de l´Extrême-Orient russe ! A priori, c´est une province de la Russie profonde comme une autre, mais, à y regarder de plus près, la tonalité juive est très présente, dont les autorités locales usent et abusent pour obtenir subventions et privilèges. Si, depuis que les portes de l´ex-Union soviétique se sont ouvertes, les juifs du Birobidjan ont - presque tous - émigré en Israel, ils sont davantage revenus de la Terre promise plutôt que le contraire. Pour tenter de mesurer le succès du projet Birobidjan et ce qu´il en reste, Anne Nivat a longuement enquêté sur place, mais aussi en Israël, où elle s´est introduite chez des Birobidjanais, et dans la ville chinoise de Harbin, vers laquelle les autochtones se sont toujours davantage tournés plutôt que vers Moscou.
-
« Ce livre est le récit de mes différents séjours dans la Tchétchénie en guerre, entre septembre 1999 et mi-février 2000. La guerre telle que je l'ai vue : il s'agit là d'un pur témoignage.
J'ai agi en tant que journaliste free-lance, correspondante de deux quotidiens français, Libération et Ouest-France. Dès le début du conflit, j'avais fait la demande d'une accréditation ad hoc du côté russe ; ne l'ayant pas obtenue, j'ai décidé de regarder la guerre du côté tchétchène.
Cet affrontement qui ne cesse de saigner et d'épuiser les camps en présence n'est malheureusement pas terminé et peut-être ne finira jamais. Aussi faut-il continuer de se rendre sur place pour dire ce qu'il en est.
À moi qui n'avais fréquenté la guerre que dans les livres d'histoire, elle a appris son poids de cruauté, de désespoir et de mort. Au lecteur, j'espère que ces pages auront mieux fait percevoir l'enchaînement tragique des événements, mieux fait comprendre aussi ce peuple, ces hommes et femmes tchétchènes avec qui j'ai partagé l'impartageable. » A.N. -
Anne Nivat La Maison haute Des Russes doeaujourdoehui Véritable curiosité architecturale, la Maison haute, un des sept gratte-ciel de Moscou, est une ville dans la ville. Edifiée en 1952 par des détenus du goulag, elle est loeun des emblèmes de l?« épopée » stalinienne.
Pour approcher au mieux la Russie doeaujourdoehui, Anne Nivat soeest intéressée aux habitants de ce gratte-ciel. Qui sont-ils ? Comment ont-ils passé ces cinq décennies ? Comment acceptent-ils la transition vers la démocratie oe En une suite de portraits de ses occupants ? des acteurs, des écrivains, des poètes et des compositeurs célèbres, ainsi que des « nouveaux Russes » ?, loeauteur déroule un tableau vivant, foisonnant, composite, parfois touchant, toujours nuancé, de la société russe contemporaine.
-
Islamistes : comment ils nous voient
Anne Nivat
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 24 Novembre 2010
- 9782253129172
L'auteur, journaliste en poste à Moscou, est allée au Pakistan, en Afghanistan et en Irak interroger les populations (musulmans, moudjahidine, talibans, militants islamistes) sur leur mode de vie, leurs préoccupations depuis le 11/9/2001, et surout la façon dont elles perçoivent les Occidentaux. Un objectif : déceler si un dialogue est possible.
-
« En tant qu?envoyée spéciale en Tchétchénie, je suis fière, mais également profondément triste d?avoir pu apporter mon témoignage sur ce sombre conflit. En 1999, c?était mon devoir de journaliste ; aujourd?hui, cela reste mon devoir tout court. C?est pourquoi j?ai décidé de publier ces nouvelles pages sur cette guerre qui se perpétue dans l?indifférence quasi générale et dont on pourra bientôt dire qu?elle n?aura pas eu lieu. »
-
Quand les médias russes ont pris la parole : De la glasnost à la liberté d'expression 1985-1995
Anne Nivat
- L'Harmattan
- 3 Mai 2000
- 9782738455949
En Europe occidentale, en matière de médias, les années quatre-vingts ont été celles de tous les m bouleversements. Partout on a assisté à l'ascension des radios et télévisions privées, au débat récurrent sur la raison d'être des diffuseurs publics et à la création de radios et télévisions non plus généralistes mais spécialistes, non plus nationales, mais locales, régionales ou transcontinentales, voire "planétaires".
Qu'en est-il dans la Russie post-soviétique? Comment aborder le "P.A.R." (Paysage Audiovisuel Russe) ? Quelle est la situation générale de la presse écrite, presque douze ans après le lancement de la perestroïka et de la glasnost? Comment les journalistes sont-ils formés? Quels types de rapports ont-ils instauré avec le pouvoir?
Qu'en pensent les lecteurs, les téléspectateurs ? Ont-ils seulement droit à la parole ? Ce livre tente de répondre à toutes ces questions en retraçant par le menu l'histoire de l'évolution de la relation entre les médias soviétiques, puis russes et le pouvoir politique en URSS-Russie entre 1985 et 1995. -
Gaz, pétrole, islam. Les « grands » de ce monde ont trouvé un nouveau terrain d'affrontement : les cinq États indépendants que sont le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan d'Asie centrale. Déjà, la Chine envoie ses commerçants, l'Iran et la Turquie se cherchent des alliés, la Russie ne veut pas lâcher ses anciennes républiques, les États-Unis installent leurs bases militaires, et Al-Qaïda observe cette pépinière pour groupes extrémistes et terroristes.
Toujours seule, voyageant en taxis collectifs, habillée comme une femme locale, tel un caméléon, Anne Nivat nous transporte dans la vallée de la Ferghana, un territoire grand comme l'Europe, sur l'ancienne route de la soie, par-delà les hauts cols du Pamir. Au coeur de l'Asie centrale, nous croisons avec elle des « gens de plaines » et des « gens de montagne », commerçants, artistes ou paysans. Mais aussi des « gens d'islam ». Certains, pour la première fois, sont sortis de la clandestinité de leur parti politique interdit pour dialoguer avec une journaliste occidentale. Si, là-bas aussi, le fondamentalisme fait peur, survivre au quotidien reste la préoccupation de tous.
-
« Lendemains de guerre n?est pas une nouvelle analyse géopolitique de la situation «post-onze septembre» en Afghanistan et en Irak. Ce n?est pas non plus un pamphlet anti-américain. Ce livre est un long «grand reportage» dans le style qui n?a cessé d?être le mien depuis que je me suis intéressée au journalisme. J?ai interrogé des centaines de gens qui vivent sur place, aiment leur terre, tâchent de continuer à y vivre malgré le chaos régnant depuis les interventions militaires. J?ai vécu parmi eux, me suis habillée comme eux, ai partagé leur logis et leurs repas.
J?ai avant tout voulu donner la parole à celles et à ceux qui ne l?ont jamais. »A. Nivat Anne Nivat aborde dans Lendemains de guerre la réalité de deux pays qui font la une de l?actualité depuis de longs mois, mais pour nous en donner une tout autre vision. Elle nous fait entendre des voix de femmes et d?hommes qui, en lui ouvrant leur maison, ont pu lui livrer ouvertement leur propre analyse de la situation. Elle nous révèle ainsi toute la densité humaine de ce conflit. -
Les brouillards de la guerre ; dernière mission en Afghanistan
Anne Nivat
- Fayard
- 5 Octobre 2011
- 9782213665849
Interrogée lors d'une émission de télévision québécoise sur ses reportages hors normes dans des guerres où il ne fait pas bon être journaliste, Anne Nivat séduit si bien son auditoire que, le lendemain, elle est invitée par un officier canadien, sur le point de partir en mission de combat en Afghanistan, à venir parler à ses hommes. Non seulement elle accepte, mais elle obtient de le rejoindre sur le théâtre d'opérations dans la très hostile zone de Kandahar, ex-capitale mythique des taliban, qu'elle connaît bien pour l'avoir sillonnée à sa façon depuis dix ans, intégrée dans la population locale et protégée par celle-ci.
Sur place, Anne Nivat, troque avec courage et discrétion le gilet pare-balles contre un châdri qui la soustrait aux regards sans l'empêcher d'observer, et multiplie les allers-retours entre les acteurs de cette drôle de guerre : militaires alliés, armée locale à l'incertaine loyauté, administration hypercorrompue du président Hamid Karzai, sympathisants taliban, ex-moudjahidine, profiteurs de guerre en tous genres, candidats à l'exil, qui lui font partager leur vision du conflit. Grâce à elle, nous nous glissons dans l'envers du décor, loin des images officielles ou convenues.
A travers ce double regard unique et troublant - côté militaire et côté population - qui aide enfin à en saisir les rouages et les enjeux, Anne Nivat, encore sur le terrain en mai 2011, livre ici un grand document sur l'interminable guerre d'Afghanistan.
Anne Nivat est grand reporter indépendante. En 2000, elle a obtenu le prix Albert-Londres pour Chienne de guerre, son récit de la seconde guerre de Tchétchénie. Depuis le 11-Septembre, elle arpente seule et sans protection les théâtres d'opérations les plus dangereux, de l'ex-URSS à l'Asie centrale, de l'Afghanistan à l'Irak. Auteur de nombreux livres, tous publiés aux éditions Fayard, elle collabore, entre autres, au Point, à l'International Herald Tribune à la revue de reportages Feuilleton, et participe à l'émission AgÔra sur France Ô. -
Naissance d'idée, osmose entre Reporters Sans Frontières et Soleil. Anne Nivat - célèbre grand reporter - et Daphné Collignon - auteur de bande dessinée - se rencontrent pour la première fois fin 2006. Une rencontre qui donnera lieu à une association, mais surtout à une incroyable aventure humaine forte et exaltante. Pourtant... Associer un grand reporter à un auteur de bande dessinée peut ressembler à une gageure. L'un toujours en action sur le terrain... L'autre assis tranquillement à sa table à dessin. L'art du journalisme est tissé de faits et de réalités constamment renouve lées ; la bande dessinée semble régner sur la fiction et le divertissement, l'imaginaire et la poésie...
Daphné n'a pas souhaité tisser un portrait d'Anne telle une super héroïne travestie par la télévision et le cinéma. Elle s'est attachée à montrer une femme, vraie, vivante, de chair, de sang, d'émotions, de larmes. Passionnée, paradoxale. Superficielle et profonde dans le même claquement de talons. Quelqu'un qui pense aux gens, ceux qui vivent là-bas et non pas ceux sur le champ de bataille, ceux qui attendent, rient, souffrent, meurent.
Drôle et tragique. Désinvolte et torturée. L'anti-héros.
Pas de grand reporter, pas d'auteur de bande dessinée.
Juste une femme... vue par une autre femme.