Depuis 2008 et l'interdiction à la vente du caviar d'esturgeon sauvage, la France, pionnière dans l'élevage de ce poisson préhistorique (pas loin de 200 millions d'années quand même) a réussi à s'imposer comme un acteur majeur sur le marché mondial. Berceau du caviar français, l'Aquitaine a vu ses 4 producteurs majeurs se regrouper sous la marque collective Caviar d'Aquitaine en vue de l'obtention d'une IGP.
Grâce à son savoir-faire d'éleveur, producteur, sélectionneur-affineur, Sturia offre une large gamme de caviars. Car il n'y a pas un, mais des caviars et la richesse des saveurs est très large. De l'espèce à l'affinage - du caviar Primeur (A.Baerii), tout jeune caviar comme son nom l'indique, au caviar Origin (A.Baerii), affiné plus de 8 mois dans sa 'barrique', comme le vin, en passant par le caviar Osciètre (A.Gueldenstaedii), espèce phare -, chacun trouvera celui qui lui correspond et dans cet ouvrage, dix façons de l'accommoder avec des mets simples pour se faire plaisir. Des simples coquillettes à l'oignon de Roscoff confit, le caviar ou plutôt les caviars ne sont pas les partenaires exclusifs de produits d'exception et peuvent aussi transformer une simple pomme de terre en merveille gustative.
Entre les souvenirs de choux de Bruxelles trop cuits et insipides de la cantine et les ballonnements et flatulences nauséabondes qu'on lui prête, le chou de Bruxelles ne fait pas l'unanimité. Et pourtant, ce petit chou qui se décline en de nombreuses variétés aux noms aussi gracieux que Demi Nain, Nain de Lyon, Lancelot, Roi Arthur, Dur de Gélis ou Précoces de Fontenay se prête à de multiples recettes. Rôti, braisé, à la vapeur ou encore cru, nombreuses sont les recettes qui permettent de l'accommoder savoureusement. Quelques règles d'usage peuvent le rendre tout à fait digeste et faire disparaître ses effets secondaires incommodants. En dix recettes, ce livre fera aimer le chou et le débarrassera de sa mauvaise réputation
« Tu l'as massé ou l'as tapé ? Tu l'as mis combien de temps au congélateur et tu le congèles vivant ? J'adore ça, mais comment on le cuit et comment on le cuisine ? Et les tentacules, on les mange ?
La tête, tu en fais quoi ? Beurk, c'est visqueux, je n'ose pas le toucher, ça me fait peur !
Bon mais à part en salade, on le mange comment ? Tu m'en fais si je viens dîner chez toi ? Tu peux me dire où on peut en manger du bon ? Et dis moi t'aurais pas une recette de poulpe ?
À force de me poser toutes ces questions, j'ai eu envie de demander à dix chefs de me raconter leurs histoires de poulpe. Chacun a imaginé pour ce « dix façons» une recette et m'a livré ses anecdotes, ses conseils pour l'attendrir, le cuire et l'accommoder. Dix recettes faciles et surprenantes pour donner envie de cuisiner cette drôle de bestiole. »
Les pâtés et terrines sont des préparations cuites de cuisine ou de charcuterie, chaudes ou froides se différenciant par leur moule de cuisson. Je tenais à consacrer tout particulièrement cet ouvrage au pâté.
Si les origines du pâté remontent aux Romains - Néron en était très friand - , au fil des siècles, on inventa de nombreuses façons de le décliner pour varier les plaisirs. Au Moyen Âge, les terrines se différenciaient déjà des pâtés par leur mode de cuisson. Elles étaient cuites dans des récipients de terre, tandis que les pâtés étaient cuits dans une pâte. Selon mon humeur, je me plaîs à déguster un pâté de campagne, riche en viande et fort en goût sur une tranche de pain de campagne ou une délicate mousse de foie sur un toast moelleux. Le pâté est pour moi symbole de partage et de convivialité, un plaisir simple autour duquel on se réunit, on échange, on s'engueule. Un plat qi représnte à lui seul les valeurs de la cuisine qui me sont le plus chères. Avec le pâté tout est possible, la palette est infinie et je rêvais de renouveler une nouvelle aventure collective avec tous les chefs qui ont accepté de participer.
J'ai depuis toujours une passion pour le carpaccio. Il est devenu incontournable pour nos déjeuners du samedi et le premier objectif de mon marché du week-end... Quand je pars faire mon marché le week-end, je pars toujours sans idée précise pour mon carpaccio, c'est l'ingrédient de base qui va donner le « ton », j'imagine ensuite, comme un jeu, avec quels ingrédients l'associer... un végétal ou une herbe aromatique, un agrume ou un vinaigre et enfin les épices et le poivre pour compléter le plat. Je donne juste ce qu'il faut de conseils et de bons gestes... Vous trouverez dans cet ouvrage 30 de mes associations préférées illustrées avec poésie par Alessia Serafini. À vous maintenant de vous les approprier et d'oser vos propres accords.