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Antonio Munoz Molina
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Muni d'un carnet, d'une paire de ciseaux et de son smartphone, Antonio Muñoz Molina marche dans Paris, New York, Madrid, Lisbonne. Il y compose « le grand poème de ce siècle », tandis qu'apparaissent au détour d'une ruelle Baudelaire, Edgar Allan Poe ou Fernando Pessoa. D'une voix profondément ancrée dans le moment présent, cet éloge érudit de la flânerie nous invite à regarder et à écouter d'une autre façon, et à célébrer la variété du monde.
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Avec ces mille pages d'amour et de guerre, Antonio Muñoz Molina reprend les thèmes qui traversent toute son oeuvre - la mémoire historique, la conscience morale, l'infinie complexité des sentiments- et signe non seulement son plus beau roman mais aussi un véritable chef-d'oeuvre.Dans ce livre total, politique et sentiments sont les deux faces d'une tragédie qui plonge le personnage principal Ignacio Abel dans une spirale qui lui fera perdre son amour, son pays et son engagement. A la fin de 1936, cet architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte les marches de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine perdue, poursuivi par les lettres accusatrices de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita. Antonio Muñoz Molina le regarde chercher le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit dans un époustouflant va et vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène arriérée et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Cette grande fresque sur les heures qui ont précédé la prise de Madrid par les franquistes - où se croisent nombre de personnages historiques et littéraires- est aussi un roman intimiste et charnel qui fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.
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Kafka rejoint sa maîtresse, un inconnu fuit l'Allemagne nazie, Primo Lévi est envoyé à Auschwitz : tous sont pris dans la tourmente de la guerre, ils sont citoyens de la patrie Séfarade. Dans les trains qui les mènent loin des combats, leur fureur s'apaise. Antonio Munoz Molina fait céder le loquet du wagon qui renferme la vérité secrète de ces exilés : chacun peut devenir le juif d'un autre...
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4 avril 1968. James Earl Ray tire sur Martin Luther King. Puis s'enfuit à Lisbonne, dans l'attente d'un visa pour l'Angola. L'attente s'éternise, il erre dans des rues inconnues. Trente ans après, Antonio Muñoz Molina arpente la ville, théâtre de son premier roman, sur les traces de l'assassin. Reconstituant le passé, l'écrivain mêle ses propres souvenirs à ceux de l'homme le plus recherché du monde.
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Dans une chambre d'hôtel de Madrid, Santiago Biralbo, pianiste de jazz, raconte par bribes à un ami l'histoire de son amour pour Lucrecia, commencée cinq ans plus tôt à Saint-Sébastien. Quinze jours de passion fulgurante, le brusque départ de Lucrecia pour Berlin, quelques lettres, et le silence. Elle réapparaît cinq ans plus tard à travers une mystérieuse lettre en provenance de Lisbonne. Il n'en fallait pas plus à Biralbo pour se lancer à nouveau dans cette dangereuse passion.
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En 1969, minaya, un jeune étudiant, découvre le manuscrit posthume d'un certain jacinto solana, abattu en 1947 par la police franquiste.
Désireux d'enquêter sur la vie et la disparition du poète, il se rend à magina, une bourgade où solana a écrit son oeuvre et où vit encore manuel, l'oncle de minaya. en interrogeant les rares survivants de la guerre civile et avec l'aide d'ines dont il devient vite l'amant, il fait surgir le passé de magina et des énigmes que l'on croyait à jamais enfouies dans les silences de la mémoire. quelle amitié liait manuel et jacinto solana ? qui, le 22 mai 1937, a tué mariana rios au lendemain de ses noces ? qu'a vu et entendu medina, le médecin de manuel ? et pourquoi jacinto solana était-il revenu à magina peu avant sa mort ?
Avec ce premier roman éblouissant tant par son écriture que par sa construction, antonio munoz molina s'est imposé d'emblée comme un immense écrivain.
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Le 20 juillet 1969, l'homme marche pour la première fois sur la Lune. Dans la petite ville andalouse de Mágina, un adolescent vit cet événement avec une passion d'autant plus grande que, pour lui, la vie s'écoule au rythme monotone de la récolte des olives, des querelles de famille, et du collège religieux. Tout cet univers pauvre et archaïque devient étranger à ce jeune garçon qui assiste à la naissance d'une nouvelle époque.
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Mario, fonctionnaire dans une petite ville, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais peu à peu Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, et entre ces deux êtres l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Muñoz Molina (l'auteur de Pleine Lune, prix Femina étranger) dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, bref et magnifique hommage à Flaubert.
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Winner of the 2020 Prix Medicis etranger I want to live on foot, by hand, by pencil, at ease, responsive to whatever I meet, loose like the air that moves around my body as I walk or like a graceful swimming stroke. I want to remain astonished. Join Antonio Munoz Molina for a walk through Madrid, Paris, London and New York, where the past and the present live side by side in the literature of newspaper headlines, billboards, casual glances and overheard conversation. This is the digital metropolis, captured in notebooks, recorded on the iPhone, where Edgar Allan Poe, Herman Melville, Charles Baudelaire, Thomas de Quincey, Fernando Pessoa and Walter Benjamin step beside us, all of us writing the unfinished poem of the crowded city.
Épuisé