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Ardenne. Paul/C
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Les architectes de l'agence 5+1AA, Alfonso Femia et Gianluca Peluffo, sont en charge à Milan de la restructuration de deux anciens bâtiments industriels emblématiques, les Frigos et le Palais des Glaces. Avec le temps, ces édifices sont englobés dans la ville et constituent un nouveau pôle central. Les Frigos, situés près de la zone portuaire de Porta Vittoria, ont été construits en 1899. Ils servaient à l'origine de dépôt pour les denrées alimentaires et à la fabrication de glace. Le Palais des Glaces a été construit à côté en 1923. Après avoir été une des premières patinoires couvertes d'Europe, il devient dès 1957 un lieu alternatif accueillant des événements tels que le premier festival de rock italien, des projections cinématographiques, des manifestations sportives et des divertissements... Il ferme ses portes au public en 2002 pour rénovation.
Le projet de réhabilitation imaginé par l'agence 5+1AA prévoit la rationalisation des espaces et leur harmonisation par le blanc pour souligner la grande voûte du Palais des Glaces et rappeler l'ancienne présence de la glace. Le dernier étage du bâtiment des Frigos est modifié en conservant les espaces sous voûtes pour concevoir des lieux de représentations ouverts au public. Introversion et extériorité. Rouge et noir. Couleur et réflexion, lumière et obscurité. Quelques signes graphiques, entourés d'encre. Un coeur caché et lumineux, sous terre. Puis, le blanc total et le décor.
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Dès les débuts du XXesiècle, de nombreux artistes délaissent le territoire de l'idéalisme, rejettent en bloc les formes traditionnelles de représentation et désertent les lieux institutionnels pour s'immerger dans l'ordre des choses concrètes. La réalité devient une préoccupation première, avec, pour conséquence, une refonte du «monde de l'art», de la galerie au musée, du marché au concept d'art lui-même. Émergent alors des pratiques et des formes artistiques inédites:art d'intervention et art engagé de caractère activiste, art investissant l'espace urbain ou le paysage, esthétiques participatives ou actives dans les champs de l'économie, des médias, ou du spectacle. L'artiste devient un acteur social impliqué, souvent perturbateur. Quant à l'oeuvre d'art, elle adopte un tour résolument neuf, problématique, plus que jamais en relation avec le monde tel qu'il va. Elle en appelle à la mise en valeur de la réalité brute, au «contexte» justement. L'art devient contextuel. C'est de cette inflexion, caractéristique de l'art moderne puis contemporain, que nous entretient l'auteur en livrant la première synthèse sur le sujet. Il privilégie les exemples concrets mais aussi les questions que ces pratiques ne manquent pas de soulever.
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L'art en joie : esthétiques de l'humanite joyeuse
Paul Ardenne
- Bord De L'Eau
- La Muette
- 20 Octobre 2023
- 9782356879547
Ouvrage d'histoire de l'art illustré, consacré à la représentation artistique de la joie : la face souriante de l'art antique à aujourd'hui (art occidental et nonoccidental); les corps en fête, seuls ou en groupe ;
Les formes d'art participatif visant le bien-être et l'harmonie ; l'art caritatif dispensant le bienfait concret, dans l'esprit du care.
Les différentes formes d'expression examinées sont le dessin, la peinture, les bannières, la sculpture, la photographie, l'art vidéo, les performances.
La joie est, aussi, un enjeu politique : Arbeit macht Freude nazi, stratégies de l'entertainment, culture Feelgood, joie préfabriquée par les médias de divertissement et constituant un marché... Ces « usages » spécifiques de la joie, qui la dénaturent, donnent lieu à un champ de représentation spécifique, aussi analysé et illustré dans l'ouvrage. -
Un art écologique ; création plasticienne et anthropocène
Paul Ardenne
- Bord De L'Eau
- La Muette
- 11 Septembre 2019
- 9782356876669
Croît de la pollution, raréfaction des ressources, dérèglements météorologiques, réchauffement climatique - Le désordre écologique est en route, lourd de menaces pour la survie des espèces, dont la nôtre.
Bien des créateurs, conscients de l'urgence d'une réplique « verte », s'engagent et instituent de nouvelles normes d'expression, d'essence écologique. Pour changer les mentalités, pour réparer, pour refonder l'alliance avec la Terre, jusqu'à nouvel ordre notre unique zone d'habitat possible. Car l'anthropocène est là, cette ère de la vie de notre planète où les effets de l'activité humaine affectent celle-ci, en surface et dans l'atmosphère, plus que l'action tellurique. Ce qu'il faut, c'est agir, s'investir, susciter une symbolique du combat et de l'éthique.
Adaptées aux exigences du développement durable, les oeuvres plasticiennes éprises d'écologie adoptent des formes inusitées : travail dans et avec la nature, développement de laboratoires, pratique du recyclage et des interventions éphémères, création collaborative et poétique de la responsabilité...
L'annonce d'un âge nouveau de l'art.
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Fassbinder, clap de fin est consacré aux dernières années du célèbre réalisateur allemand, notamment à son ultime film, Querelle, adapté du roman de Jean Genet. Analysant tour à tour la vie et l'oeuvre de Fassbinder, Guillaume de Sardes montre combien l'une et l'autre sont liées, toutes deux marquées par le rejet des normes bourgeoises et une fascination pour les marges et leurs occupants. Cinéaste radical, Fassbinder a fait de son existence la matière même de son oeuvre laissant derrière lui des films froids, présentant une société minée par le désir.
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L'intitulé de cette exposition, «Mon coeur mis à nu», s'inspire duÂÂÂÂ titre éponyme donné par CharlesÂÂÂÂ Baudelaire à un de ses écrits les plus personnels, rédigé en 1864 et publié à titre posthume (1897). Le poète, sans filtre et à tâtons, y interroge sa propre position de créateur, sa condition humaine et sociale. «De la vaporisation et de la centralisation duÂÂÂÂ moi.ÂÂÂÂ Tout est là.» Cette formule, qui ouvre Mon coeur mis à nu, constitue le fil de l'exposition. Comment ne pas s'égarer, comment se retrouver, comment, créateur, ne pas perdre le centre. Le catalogue, qui se présente comme une bible (couverture en cuir, tranchefile, signet) montre un très large ensemble de travaux de Philippe Pasqua: peintures, sculptures monumentales, ainsi que de nombreux textes consacrés principalement aux sculptures et à la démarche de l'artiste. «Mon coeur mis à nu» Exposition: du 29 juin au 27 octobre 2024 The Storage 38 Av. du Fond de Vaux, 95310 Saint-Ouen-l'Aumône «Philippe PasquaÂÂÂÂ est un artiste contemporainÂÂÂÂ français. Il est notablement connu pour saÂÂÂÂ peinture, saÂÂÂÂ sculptureÂÂÂÂ et sesÂÂÂÂ dessins. Autodidacte et solitaire, célèbre entre autres pour sesÂÂÂÂ vanités, il est aujourd'hui considéré comme l'un des artistes majeurs de sa génération. Né à Grasse le 15 juin 1965, Philippe Pasqua déménage à Paris en 1975. Il commence à peindre vers l'âge de dix-huit ans, période durant laquelle il s'installe deux ans à New York. En 1985, il se fait connaître en peignant des sortes deÂÂÂÂ fétichesÂÂÂÂ et des silhouettes évoquant leÂÂÂÂ vaudou. Il ne réalise sa première exposition qu'en 1990. D'après le critique d'artÂÂÂÂ José Alvarez, Philippe Pasqua a une approche ludique de son travail, ce qui le conduit à être productif et à mener pour ce faire une vie d'ascète: il dort peu, ne boit pas et ne fume pas. En l'espace de trois ans, entre 1995 et 1997, il produit près d'un millier de toiles» (notice «Philippe Pasqua», Wikipedia, extrait).
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L'Atlas est un artiste parisien né en 1978. Fasciné par l'écriture manuscrite dès son plus jeune âge, il se rend dans différents pays arabes dans les années 1990 pour y étudier la calligraphie. En France, il commence à développer son art du graffiti, qu'il combine avec sa passion pour l'écriture. L'équilibre entre la forme et la lettre est depuis lors au coeur de sa pratique. Ses oeuvres prennent pour point de départ la signature de l'artiste - L'Atlas, qu'il décline de milles manières. À partir des années 2000, il privilégie le gaffer, avec lequel il trace son nom sur différents supports, tels que les toiles, trottoirs ou façades d'immeubles. L'Atlas crée un alphabet tout en méandres qui, ancré dans la ville, invite à s'interroger sur l'universalité de la langue et les limites de l'illisible.
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La bonne ville, pour une architecture bienveillante
Paul Ardenne, Alfonso Femia
- Aam - Archives D'Architecture Moderne
- 9 Avril 2021
- 9782871433798
Tous deux émus par la crise sanitaire liée au virus COVID-19, Paul Ardenne et Alfonso Femia engagent un dialogue franc questionnant les conséquences de la pandémie sur les habitats, les lieux de vie, de travail, de soin, de repos.
Se définissant volontiers comme un architecte de la générosité, Alfonso Femia en appelle désormais au développement d'une architecture du soin. Cette approche humaniste, soucieuse non plus seulement du bien-vivre des habitants mais aussi du bien-être des individus, impose aux architectes une mission longtemps sacrifiée : soigner, prendre soin, et notamment des défavorisés, des malades, des isolés, des jeunes et des aînés.
Comment offrir une architecture adaptée attachée à satisfaire et prendre soin de chaque individu ? Que pourrait être un bâtiment protecteur ? Portés par leurs convictions et leurs visions de l'architecture, Paul Ardenne et Alfonso Femia tentent dans cette conversation de proposer des pistes pour construire le logement, l'école ou l'hôpital de demain.
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L'image corps ; figures de l'humain dans l'art du IIe siècle
Paul Ardenne
- Le Regard
- 6 Janvier 2011
- 9782841052622
Objet
Rédaction d'un ouvrage synthétique dont le sujet d'étude est le suivant : Les représentations artistiques du corps humain au XXe siècle, du cubisme à l'art virtuel.
Argument
L'intérêt esthétique pour le corps, au XXe siècle, se révèle à la mesure des accidents symboliques majeurs qu'enregistre alors ce dernier : 1° - abandon de la conception du corps comme corpus d'essence divine ; 2° - croissance du matérialisme, qui élargit la voie aux théories de l'"Homme machine", base d'une relation plus technique qu'éthique au corps ; 3° - crise profonde, et sans doute irréversible, de l'humanisme.
La représentation artistique du corps, pour une large part, décalque cette évolution, symbolique: forme instable, le corps dorénavant esthétisé s'offre plus comme une proposition problématique que comme incarnation de l'"être". Ne détenant plus une signification finie, il cesse dans la foulée de revêtir une apparence unique. Fin des représentations génériques et explosion de la figure, bientôt remise en cause de manière continue des débuts à la fin de notre siècle, entre corps fragmenté du cubisme (année zéro) et notre corps synthétique ou dématérialisé de l'âge virtuel de l'art (années quatre-vingt-dix).
Antécédents
Les études ayant trait au corps dans l'art du XXe siècle ne manquent pas. Citons pour les plus récentes celles de Marc Le Bot (Figures du corps) ou Arnaud Labelle-Rojoux (L'acte pour l'art), en plus des catalogues des expositions Hors Limites (Paris), Identités et Altérités - Images du corps, 1895-1995 (Venise), L'art au corps (Marseille)... dans la dernière décennie.
Loin d'épuiser la question, cependant, ces points de vue cumulés relèvent d'options analytiques restrictives. Les plus fréquentes : une perception outrageusement humaniste, qui tend à nier les effets artistiques de déflagration ou de contestation du corps (le point de vue de Jean Clair par exemple) ; l'attention trop exclusive portée à la célébration théâtrale, certes omniprésente entre Dada et le néo-Fluxus mais cependant non hégémonique en termes de représentation du corps. Il n'existe pas, du coup, d'ouvrage réellement objectif relatif à la question envisagée, pas plus qu'une synthèse accessible. -
Architecture : le boost et le frein ; comment l'humain bâtit au XXIe siècle
Paul Ardenne
- Bord De L'Eau
- La Muette
- 10 Septembre 2021
- 9782356878069
L'architecture et l'urbanisme contemporains sont à l'image des fractures qu'engendre le néolibéralisme, système économique inégalitaire aux ambitions mondialistes qu'imposent à l'échelle planétaire les années 1980 puis le tournant du 21e siècle. Une débauche de bâtiments somptuaires, partout, sort de terre, battant des records de luxe, de hauteur et d'affichage publicitaire.
L'architecture de misère, celle des pauvres, des déplacés économiques et climatiques, au même moment, prolifère. Sur le plan humain, la tension se fait extrême entre, d'un côté, métropoles engagées dans le renouveau et le branding et, de l'autre, masses de population mal logées, rejetées par l'étalement urbain en périphérie des villes ou condamnées au bidonville et à la tente de survie. Maximalisme d'un bord, celui des vainqueurs du système. Précarité de l'autre bord. Contrebuter l'indignité, rétablir plus d'équilibre est à l'ordre du jour. Pour les partisans du « nouveau monde », l'architecture du futur sera éthique et écologique ou ne mérite pas d'être.
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Art, le présent ; la création plasticienne au tournant du XXIe siècle
Paul Ardenne
- Le Regard
- 12 Novembre 2009
- 9782841052271
Voici dix ans, Paul Ardenne livrait avec Art, l'âge contemporain une synthèse qui fit date, présentant dans toute sa richesse et sa complexité la création plastique du dernier tiers du XXe siècle. Art, le présent est la suite de cette étude. L'auteur s'y consacre à l'examen des formes plastiques qui émergent autour de l'an 2000, une production artistique pro-fuse qu'il analyse en qualité de chercheur en esthétique mais aussi de témoin direct. L'affaiblissement des postures radicales et modernistes, et l'irruption conjointe de la postmodernité enregistrés par les trois dernières décennies ont pour effet une rapide mutation culturelle, tôt sensible dans le champ des arts plastiques. L'âge des avant-gardes, de façon définitive, est révolu, l'art échappe aux lois, aux dogmes, aux manifestes. Son sens, du coup, devient plus incertain, de même que ses méthodes, sa fonction sociale. Cette plus grande incertitude à cerner la définition de l'art et, partant, la fonction même de l'artiste aboutit à une crise de l'autorité du point de vue, avec son inévitable conséquence, une poétique débridée et interrogative, voire erratique. Nul domaine de la " vie " - esthétique, social, politique - sur lequel la création plastique ne vienne à présent mordre, en un mouvement d'ouverture totale et d'expansion indéfinie des formes. De cette nouvelle donne résultent une création en butte aux quêtes d'identité, confrontée notamment au problème générationnel, plus une autre, expérimentale, élastique et mutante, variant concepts, méthodes, styles et finalités. L'art adopte un aspect protéiforme, il offre une richesse plastique encore jamais connue. Cet essai en fait le tour, sans restriction, au risque assumé de la surabondance des entrées, dans une perspective archéologique plutôt que critique : dire l'art tel qu'il est, et non ce qu'on voudrait qu'il soit.
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Vaporiser-créer, de la légèreté à la densité L'exposition " AEROSOLTHERAPIE " présente divers travaux plastiques de quinze peintres ou dessinateurs utilisant tous l'aérosol ou l'ayant utilisé - Jules Olitski et Roland Topor, de la partie, sont décédés respectivement en 2004 et 1997. Cette utilisation s'avère d'une nature diverse, protéiforme. Certains artistes ont recours à la bombe de peinture de manière exclusive, soit pour tracer, soit pour recouvrir la toile ou le support du dessin.
D'autres, plus parcimonieux ou plus aventureux, en usent en complément de manières de peindre ou de dessiner plus conventionnelles. Le spray, l'acte de vaporisation, vient dans ce cas enrichir à la fois leur palette, la composition et l'effet stylistique produit. L'aérosolthérapie, la technique de soin qui fournit à l'exposition son intitulé, consiste à faire inhaler à un malade, par nébulisation, des médicaments en suspension dans un gaz, et ce, pour acheminer dans ses voies respiratoires un micro-brouillard (l'aérosol au sens strict) de substances curatives.
Rapporté à l'expression artistique, le principe aérosol-thérapeutique entend suggérer que la peinture aérosol, la Spray Painting, n'est pas sans effet sur l'état même de la représentation, picturale comme graphique. Légère par sa matière mais dense par ses effets, celle-ci peut agir comme une relance inventive, comme un renforcement, comme un étai bénéfique. Son pouvoir de dynamiser l'art pictural ou le dessin en fait un allié essentiel, fraternel, secourable au besoin, de la création plasticienne.
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La maison de celui qui cherche : le monde de Jean-Francois Fourtou
Paul Ardenne, Isabelle Bouffard, Marie Darrieussecq
- Dilecta
- 3 Mars 2023
- 9782373721355
Jean-François Fourtou et les Éditions Dilecta préparent conjointement la première monographie de l'artiste, dont le langage artistique - issu d'un monde onirique émergeant des souvenirs de son enfance - associe sculpture, architecture, photographie et offre des expériences vivre autant que des réalisations à voir. Tout en prenant comme point de départ son histoire personnelle, l'artiste aime jouer avec nos propres souvenirs, ressentis et questionnements. Convoquant notre mémoire, il semble ouvrir des passages vers une démarche intime traçant notre passé et libérant nos rêves. Qu'il s'agisse de La Maison tombée du ciel, La Maison de géant, La Ruche, les Nanitos, dans une résonance poétique, avec puissance et humanité, ses installations concrétisent la notion de bâtisseurs de vies. Cette publication donnera à voir les oeuvres de Jean-François Fourtou à travers plus de trente années de carrière. Elle accompagnera le lecteur dans la compréhension de son parcours créatif (thèmes, médiums, sites...) en lui ouvrant les champs analytiques de ses trajectoires artistiques. Cette étude sera nourrie des textes de Paul Ardenne (qui mettra en lumière la nature de l'oeuvre de l'artiste, ses mobiles, sa forme, son impact), de Marie Darrieussecq (qui s'attachera particulièrement au caractère onirique du travail de Jean-François Fourtou) et d'une série d'entretiens avec Isabelle Bouffard (qui développera avec l'artiste les clés de lecture cachées au-delà des premières apparences ludiques de son oeuvre).
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Learning from the water
Paul Ardenne, Jean-Philippe Hugron
- Aam - Archives D'Architecture Moderne
- 16 Juin 2023
- 9782871434276
Dans la foulée du chantier théorique, expérimental et critique ouvert par la Biennale du Détroit de Messine (« Biennale dello Stretto »), qui s'est tenue du 30 septembre au 15 décembre 2022 en Calabre et en Sicile, Les Méditerranée(s) invisible(s) poursuit une réflexion, collective et transversale, sur la coexistence des différentes Méditerranées, dont la réalité dépasse largement les fiction transmises par la mythologie et l'industrie du tourisme.
Il donne à entendre la pluralité d'histoires, d'approches, d'expériences et de possibles déployés autour de cette étendue d'eau mythique, de manière à faire saillir les liens invisibles qui, profondément, unissent ces cultures.
Cet ouvrage polyphonique cherche ainsi à pérenniser cette rencontre inouïe que fut la Biennale. Par la mise en relief de formes de vie communes, en dépit d'une disparité de langues, de mémoires, de conditions socioéconomiques, ce livre est un hommage à ces Méditerranées invisibles, forgeant une communauté qui se reconnaît à des manières d'être, de penser et d'habiter le territoire.
La philosophie d'Alfonso Femia, à laquelle se joignent les voix des architectes Marc Barani et Carmen Santana, se fait ici engagée, tendue vers l'avenir, à la recherche de forces en présence, méconnues ou oubliées pour « conjoindre la conscience [du] présent [...] et de l'usage de ses lieux, et le développement futur de ce même territoire ». -
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Clouzot et les arts plastiques ; une suite contemporaine
Paul Ardenne
- Manufacture De L'Image
- 5 Janvier 2018
- 9782366690347
Henri-Georges Clouzot, 1907-1977, cinéaste français, auteur mémorable de plusieurs chefs-d'oeuvres du Septième art que tout un chacun a en tête : Le Corbeau (1943), Manon (1949), Quai des Orfèvres (1947), Les Diaboliques (1955), Le Salaire de la peur (1953), La Vérité (1960), La Prisonnière (1968).. Le réalisateur, aussi, du Mystère Picasso (1956), qui reste à ce jour un exemple inégalé de saisie, par l'oculus cinématographique, de la création plasticienne en train de se faire. Pour la première fois dans l'histoire du cinéma, un peintre (et quel peintre : rien moins que le créateur immortel de Guernica) réalise sous les yeux du spectateur plusieurs tableaux, une création dont on a tout loisir dedécouvrir alors toute la complexité, et les errements, en témoin privilégié.
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« Vous ne pouvez laisser la peur vous empêcher de vivre votre vie ». Qui s'exprime ? « Julia et Gina Raddatz ». Laisser la peur prendre le dessus, sûrement pas. C'est avec cet exergue que s'ouvre le livre Soeurs, récit de voyage de type photoreportage publié sous la forme d'un portfolio. Son contenu, au fil des pages, dévide par centaines une succession d'autoportraits. Ceux, exclusivement, de deux jeunes femmes allemandes, Julia et Gina Raddatz, occupés de traverser à vélo les États-Unis d'Amérique en tous sens, plusieurs années durant. Julia est l'aînée, et Gina, de quelques années sa cadette. Leur aventure commence en 2008 et se continue jusqu'en 2015, sinon au-delà. Toujours en Amérique à l'heure où l'on écrit ces lignes, les deux soeurs « migratrices » n'ont pas encore trouvé un point d'attache. Le mouvement dans l'espace, et dans l'espace américain plutôt qu'un autre, décidément, avec, réalisés à chaque étape de ce voyage, des selfies, un marquage, une trace visuelle.
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Apologie du dragster ; l'espace temps intense
Paul Ardenne, Ali Kazma
- Bord De L'Eau
- Alterite Critique
- 15 Mars 2019
- 9782356876393
Passer de l'immobilité à la plus rapide possible des mobilités : cette obsession humaine est immémoriale. De tous temps les humains ont cherché à se mouvoir le plus vite possible, à quitter le statut d'êtres immobiles, posés là quelque part à la surface du monde, pour conquérir celui d'êtres mouvants, en déplacement - un déplacement autant que faire se peut exceptionnel par sa vitesse, par la distance parcourue en un éclair, par la capacité à faire valoir l'espace contre le temps et le temps contre l'espace.
Le dragster, dans cette entreprise anthropologique, est le vecteur par excellence approprié. Qu'il compte deux, trois ou quatre roues, cet engin mécanique né avec le XXe siècle est conçu pour l'accélération et pour elle seule. Le dragster, ce sont des prises de vitesse insensées, un parcours sur piste, en ligne droite, réduit au minimum (quelques centaines de mètres tout au plus) et, pour son pilote, des sensations à la fois brutales et complexes. Brutales, car le corps du dragstériste, lors du « run », peut encaisser en quelques secondes 7 G - sept fois la charge de son propre poids - ou plus encore. Complexes, car la compétition dragstérienne vise cet objectif aussi héroïque qu'absurde, annuler le temps écoulé en ne gardant que l'espace conquis.
Challenge problématique d'office et quête d'un absolu inaccessible.
Le dragstériste ? Il touchera au bonheur quand le drag strip sur lequel il élance sa machine aura été parcouru, comme le dit la formule, « en un rien de temps », dans l'abolition de toute durée, pour le plus grand triomphe de l'intensité.
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Cet essai a été rédigé à l'occasion de l'édition 2012 du Printemps de Septembre à Toulouse, festival de création contemporaine. Paul Ardenne en était le directeur artistique, avec ce thème général, « L'Histoire est à moi ! » L'auteur, historien de formation, interroge ici son rapport particulier au temps historique et le sens de sa passion pour l'Histoire. Le passé est nécessaire pour vivre au présent mais il est le passé, une perte. Sauf s'il est ressaisi comme une matière à incorporer, où se couler, dont extraire une forme de vie. Quand l'Histoire se fait sensation, incarnation, chair.
Il n'est pas d'Histoire qui vaille sans l'élaboration d'un lien intime entre elle et nous, un lien qui est non plus seulement l'Histoire avec ses faits mais nous dans l'Histoire tout comme l'Histoire en nous, un mélange d'événements mais aussi d'affects, de fantasmes - une construction en vérité très personnelle.
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Terre habitée ; humain et urbain à l'ère de la mondialisation ; attraction urbaine
Paul Ardenne
- Archibooks
- 7 Avril 2011
- 9782357331211
Rapportée à la ville en général, à son architecture et à ses modes d'habitat, la " mondialisation " égale moins d'Ailleurs et plus d'Occident. Évolution dommageable ? Évolution, du moins, que l'auteur de cet ouvrage a soin de constater et d'analyser sur site, d'un bout à l'autre du monde actuel, sans s'en déclarer d'entrée de jeu l'avocat ou le pourfendeur. En 2005, Paul Ardenne nous livrait un récit de voyages dont la ville était le sujet principal avec cette double interrogation : comment, aujourd'hui, la bâtit-on, et comment y habite-t-on ? La réflexion proposée, moins celle d'un globe-trotter que d'un géographe pointilleux, fait une large part à la description, aux faits, à la vie même. Paul Ardenne revient aujourd'hui sur cet ouvrage et nous propose une version entièrement revue et augmentée de nouveaux chapitres.
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Paul Ardenne, historien et critique d'art, s'est longtemps considéré comme un "mort pour la littérature". La parution récente, chez Grasset, de son roman Sans visage, prouve que le cadavre était encore vivant. Exhumés dans ce volume, deux romans "posthumes" : La Halte et Nouvel Âge. La Halte : Une histoire de la civilisation occidentale, côté propos de table. Cette Maligne Comédie a tout d'une tragédie bancale.
Un dimanche dans un restaurant au bord d'un fleuve, des personnages aux allures d'archétypes forment des idées floues, ou absconses. Ils palabrent jusqu'à s'assommer de paroles. Une histoire du temps arrêté, où l'action, à patiner, met à nu ses ressorts inavoués, au bénéfice des lectures lentes de la vie. Nouvel âge : Pour Victor L, affable directeur du périodique La Nouvelle Harmonie, l'époque est faite pour exciter l'esprit.
L'obsession de Victor : convaincre. Son sujet chéri : l'idéal. La culture nouvelle, voilà ce qui le travaille. Culture nouvelle, c'est maintenant, autour de nous, partout. Un recommencement de l'histoire. Comment ? Tout a changé et vous n'avez rien remarqué ? Classique : on ne voit jamais l'évidence.
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" l'ambition de fgp, lorsque se constitue, en 2004, ce trio d'architectes- urbanistes, est d'abord "désurbanistique".
Désurbaniser ? le sens de ce néologisme est explicite : corriger us et coutumes en matière d'urbanisme dominant. on se souvient des "désurbanistes" soviétiques, engagés dans un bras de fer impitoyable avec les vieilles conceptions urbaines de leur temps. on verra en fgp, dans un même esprit, un collectif de combat mais adapté, celui-ci, au xxie siècle, que marque le développement désordonné du fait urbain global.
Des stratèges de la requalification urbaine harmonieuse. [. ] trois individualités, trois signatures que la logique, au regard du moins de leurs inflexions architecturales respectives, n'eût pas de facto mariées. à l'arrivée, pourtant, un trio détonant mais dont chaque élément soutient et se fait fort de relancer efficacement les deux autres, non d'ailleurs toujours dans la sérénité. oú ferrier invoque l'optimum techno- écologique, gazeau souscrit plus volontiers au principe de la beauté juste et paillard à celui de l'énergie vitale impulsée jusqu'au coeur du projet.
" paul ardenne.