"Dans les années trente, un jeune entrepreneur autodidacte, Joseph Rytmann, ouvre dans ce XIVe arrondissement de Paris ses deux premiers cinémas : le Théâtre de Montrouge, au carrefour Alésia, et le Miramar, face à la gare de Montparnasse. Rytmann, l'aventure d'un exploitant de cinémas à Montparnasse retrace le destin exceptionnel d'un homme de cinéma qui assura dans ses salles l'exclusivité sur la Rive gauche des grands succès commerciaux durant les Trente Glorieuses. Avec ses documents historiques inédits et son reportage photo au coeur des salles de quartier, les auteurs nous offrent un passionnant voyage vintage et cinématographique dans un Montparnasse en perpétuelle mutation. - "
Le 27 octobre 1971, en plein coeur du Quartier latin, un nouveau cinéma ouvre ses portes : le Saint-André-des-Arts. Le succès des deux salles est fulgurant : les spectateurs plébiscitent une programmation qui affiche de jeunes auteurs qui interrogent la société post-soixante-huitarde. Derrière le succès du cinéma de la rue Saint-André-des-Arts officie un homme sensible et discret : Roger Diamantis. Il incarne bientôt la figure combative des exploitants indépendants du Quartier latin, malmenés par la puissance des grands circuits et du système de distribution des films. Le Saint-André-des-Arts, désirs de cinéma depuis 1971 relate le parcours d'un autodidacte qui a oeuvré pour maintenir un lieu dédié à un cinéma exigeant et novateur.