Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
Une ode exaltée à l'amour et à la maternité.
Sophie Bernard, Le Monde À la veille de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Malo, une femme adresse une lettre à un très ancien amant. Elle y fait le bilan de son existence tumultueuse et y défend encore farouchement sa liberté...
Une ode exaltée à l'amour et à la maternité.
Sophie Bernard, Le Monde À la veille de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Malo, une femme adresse une lettre à un ancien amant. Elle y fait le bilan de sa vie tumultueuse et y défend farouchement sa liberté - y compris face à la mort. Des hommes aimés et disparus aux enfants qu'elle a reçus, du chaos des guerres au miracle toujours renouvelé du vivant, elle se souvient de tout, et ne regrette rien...
Avec sa fantaisie habituelle, Bérengère Cournut réinvente le mythe du couple originel. Sous la forme d'un long poème, nous revoilà mis dans le creuset de l'amour, et témoins de la métamorphose des corps et des désirs : On respire, on se désire comme de vieux crabes.
Vovol, c'est un long poème, la légende d'un amour à l'origine de nos vies ; l'idylle imprévue d'un poisson et d'une coquille ; un pied de nez fait à Dieu ; la quête d'un lynx et d'un hibou ; le tumulte des vagues et des volcans ; le secret d'une grotte ; la vie, la mort... Bref, Vovol, c'est la rencontre d'un esprit naïf et d'une femme sauvage, une histoire mystérieuse qui - fatalement - précède la naissance d'un enfant.
Après De Pierre et d'os (200 000 lecteurs), Bérengère Cournut revient avec un nouveau roman. Avec une fantaisie qui n'appartient qu'à elle, l'autrice nous conte le destin d'une mère qui s'évapore de la maison et laisse un trio pas banal d'enfants livrés à eux-mêmes. Des contrées de l'enfance jusqu'à la découverte du grand Nord, c'est un nouveau voyage qui commence....
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?
Après le voyage arctique de De pierre et d'os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l'invraisemblable : mêler la poésie à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.
Née contente à Oraibi conte le destin d'une jeune Amérindienne d'Arizona. Le peuple hopi vit depuis des siècles sur un plateau aride, dans des conditions de dénuement extrême. Soumis aux contraintes d'une région désertique, il a développé une cosmogonie extraordinaire et des croyances qui font communier la vie et la mort, la lumière et la nuit, les esprits, les animaux et les hommes. À travers la quête d'une jeune orpheline qui salue le Soleil en riant, c'est la beauté de ce monde aux antipodes du nôtre qui se révèle, et demeure.
« (...) Une bosse s'est formée sous sa couverture au niveau du ventre, puis ses mains noueuses se sont trouvées libérées. Elle les a placées le plus haut possible au-dessus de sa tête et est restée un long moment comme ça, les bras en l'air. Elle me regardait d'un air rieur : « Tu as vu comme mes ailes frémissent ? » Puis lentement, elle a replié les coudes et posé ses bras affaiblis le long de sa poitrine. Les mains à nouveau croisées sur le ventre, elle a fermé les yeux en disant : « Le papillon est fragile, il ne faut pas tenter de le retenir quand il a envie de s'envoler. » Dans ses précédents livres, Bérengère Cournut explorait surtout des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013). Cette fois, elle se fond aux plateaux arides d'Arizona, où le vibrant peuple hopi lui souffle une histoire singulière.
Élise vit dans la colline, au sein d'une famille libertaire parfois sauvage, souvent joyeuse. Ce qu'elle sait, elle l'a appris de ses frères et soeurs, des arbres et des sentes, des rivières et des combes. Mais un jour, sur les conseils d'une femme-serpent, la jeune fille quitte ses terres pour retrouver deux aînés vagabonds. Elle se lance ainsi à la découverte d'un monde où réel et fantastique se mêlent amoureusement.
Élise sur les chemins est un roman en vers librement inspiré de la vie familiale du géographe et écrivain anarchiste Élisée Reclus (1830-1905). Après De pierre et d'os (Le Tripode, 2019), Bérengère Cournut offre avec ce texte un nouveau voyage sur le sentier des rêves et de la liberté.
Nouveau texte de la collection "récits d'objets", par l'autrice de De pierre et d'os, prix du roman Fnac 2019 (112 000 ex vendus tous formats confondus), entre autres. À partir d'une azurite, une pierre tendre et bleue, Bérengère Cournut interroge le lien que les humains entretiennent avec les éléments naturels, la manière dont ils peuvent y trouver une forme de réconfort. Dans cet hommage poignant à un ami disparu passionné de pierres, elle mêle considérations scientifiques, philosophiques et expériences personnelles pour délivrer une réflexion sur la mémoire et la transmission des connaissances de tous types.
Le texte L'écorcobaliseur a disparu. Avec, au bout du bras, la tête ensanglantée de son frère. Dans Menfrez, le village où ils ont grandi, tout le monde s'interroge... Et leur suur la première, qui doit maintenant conjurer sa solitude.
Frères et suur ont jusqu'ici formé un équilibre parfait, rigoureusement autonome, et rien, surtout pas les obstacles extérieurs, n'a encore perturbé cette mécanique. Or ils ont fait front si longtemps au monde que celui-ci, humilié, se venge... Dans cette plongée au tréfonds de sa propre histoire, qui prend la forme d'une quête aussi bien que d'une enquête, la suur de l'écorcobaliseur est assistée par des bédouins en exil, des loups de mer philosophes et des rockers au grand cuur. Récit intime et maritime, servi par une écriture dense et fantaisiste, L'Écorcobaliseur est un roman singulier sur l'absence et sur la mémoire.
L'auteur Bérengère Cournut n'a pas trente ans. Elle vit à Paris, mais prend volontiers le train et le bateau - l'avion si elle est pressée. Petite main du traducteur Pierre Leyris sans parler trois mot d'anglais, lectrice de Michaux et d'Artaud, elle a jusqu'ici publié des textes courts en revues. Ecrit, réécrit, trois ou quatre fois en sept ou huit ans, L'Écorcobaliseur est son premier roman.
Les points forts - Une réécriture surréaliste des Déferlantes.
- Un texte qui ne peut pas être résumé - Le nouveau Michaux est une femme
Albertine, Léocadie, Ciboulette, Uriana, Schasslamitt et compagnie... Inspirée par l'amour des noms étranges et des êtres chers, Bérengère Cournut trace des miniatures, des portraits, de petites vies, où l'exceptionnel vient se nicher dans l'anodin. Il ne sert à rien de résumer ces histoires. Juste dire qu'elles sont frappées au coin de l'étrange et du quotidien. Lisez-les à haute voix, elles vous transformeront en oie.
Anathilde et sa soeur Rose ont invité leurs copains Émile et Philémon. Quand Anathilde leur raconte qu'elle a fait un voyage dans l'espace en compagnie du Roi de la Lune, Émile n'y croit pas trop - mais soudain, la fusée du manège, au parc, décolle réellement ! et nos quatre héros sont propulsés à travers le ciel pour un formidable voyage... Sur l'astre lunaire, ils visiteront la ville des Lunars et découvriront leurs étranges habitudes ; retrouveront ce coquin de Roi de la Lune, plus voleur de jouets que jamais, son immense dinosaure Croquette et, surtout, feront la connaissance d'un drôle de robot... Bérengère Cournut (De Pierre et d'os, Née contente à Oraibi, aux éditions du Tripode) et Donatien Mary (Le Premier Bal d'Emma, 2024, Commissaire Kouamé, Gallimard) reprennent les personnages du Roi de la Lune, paru en 2019 et primé à la Foire internationale de Bologne, pour une nouvelle aventure ! Toujours aussi éclatant, le dessin de Donatien Mary accompagne avec bonheur l'écriture enlevée de Bérengère Cournut, nous offrant ce nouvel album drôle et réjouissant !
La jeune Anathilde voit un soir débarquer dans sa chambre le Roi de la Lune, bonhomme tyrannique à la tête gigantesque. Le petit monarque embarque la jeune fille avec lui dans sa plusée, direction la Lune ! Sitôt arrivés, Anathilde découvre la cohorte du petit roi : les Lunars, d'étranges créatures s'affairant dans la collection de jouets de leur souverain. Celui-ci s'avère être en fait un butin constitué de jouets volés aux enfants sur Terre. Devenant la complice malgré elle du Roi de la Lune, Anathilde, va se retrouver impliquée dans une machination visant à dérober le train électrique d'un enfant malade. Bérengère Cournut et Donatien Mary développent une histoire à rebondissements, s'inscrivant dans la lignée de chefs d'oeuvres de la littérature jeunesse tels que Babar de Jean de Brunhoff, ou rappelant l'esthétique des récits illustrés de André Hellé. Depuis quelques années, nous construisons notre catalogue 2024 assez librement, entre bande dessinée et livres illustrés ; des récits en images, détachés du réel et, jusqu'ici, plutôt pour un public adulte, même si la frontière est souvent floue. Nos envies, et celles des auteurs que nous accompagnons, nous poussent aussi à travailler vers de plus jeunes lecteurs, les lecteurs du futur. Aujourd'hui, pour une meilleure lisibilité de notre catalogue, nous créons à ces fins notre label jeunesse : 4048 ! Livres illustrés, albums, bandes dessinées, nous ne quitterons pas vraiment nos aires de jeu : des histoires, de l'aventure, du caractère, du souffle... 2024 est bien vivant, et vive 4048 !