Dans cet essai tout à fait singulier, Barbara Polla, féministe et humaniste, montre à toutes les femmes comment s'émanciper des normes qui leur sont trop souvent imposées par la société : l'obligation de devenir mère, la nécessité d'être en couple, le devoir de concilier avec succès vie professionnelle et vie familiale...
Sortir du cadre donné, s'il ne nous convient pas, et nous définir nous-même pour notre propre équilibre et notre propre bonheur au quotidien, tel est l'objectif de Barbara Polla dans ce nouveau livre. Pour que chacune de nous devienne un être unique et irremplaçable.
Paul-pris-dans-l'écriture raconte comment et pourquoi on peut être Paul Ardenne, un critique et historien de l'art connu et reconnu, et préférer l'écriture. Comment l'écriture, la littérature, le langage, deviennent l'essentiel d'une vie. Par quels chemins singuliers l'écriture va et vient et revient toujours, entre échecs et renaissances ; comment, par l'écriture, se formule une recherche toujours déçue de soi-même ; comment l'écrivain s'invente, continuellement, en multipliant les figures de soi : homme de la terre, motard, oiseau, ventre... Comment, encore, la critique politique violente de l'avidité des hommes de ce monde se glisse sans crier gare mais en hurlant dans les histoires les plus étranges.
Les chemins pris par Paul Ardenne écrivain croisent ici plusieurs fois ceux de l'artiste, motard et ami Ali Kazma et finissent devant une porte ouverte : l'oeuvre de Paul Ardenne est encore en train de s'écrire.
Le nouveau féminisme est né. Un féminisme multiple, tel est l'enjeu de ce livre.
La libération de la parole des femmes, de toutes les femmes, toutes singulières, toutes différentes, toutes uniques, révèle en réalité une galaxie de féminismes, créatifs, foisonnants, parfois convergents, parfois divergents. Le nouveau féminisme est un mouvement qui a pris une ampleur inattendue et sans précédent.
Il nous fallait ce livre d'une femme engagée pour recenser les différents féminismes existants, ceux qui émergent et ceux qui s'ignorent encore, et pour nous aider à nous positionner entre combats et rêves - les uns ne vont pas sans les autres.
Des rêves de réconciliation, d'éros et de liberté, avec la poésie comme arme, sans blessure, à la rencontre de l'autre.
Kris Van Assche, étoile de la mode d'aujourd'hui. Né en 1976, assistant chez Yves Saint-Laurent puis Dior Homme, il crée sa propre marque et devient directeur de Dior Homme en 2007. «C'est en 2008 que l'idée m'est venue de faire ce livre. Une idée floue, ténue, informe encore. Ce n'est qu'en cours de route que j'ai réalisé combien ce projet était étrange.» Barbara Polla
C'est une histoire moderne des liens d'amour et de sexe tels qu'ils se font et se défont, une histoire de création, de poésie, d'enfance, de souvenirs, de liberté et de cruauté. L'éros au-delà de la chair.
NOIR CLAIR aborde le passage : du noir vers la réparation, en passant par le doute. Un processus créatif : celui du dessin au crayon noir.
Le noir : concentration de toutes les couleurs, le deuil, mais aussi l'élégance, Giya et Chapman nous jette dans la vie. Le noir de la souffrance nous fait ressentir une ambivalence continuelle entre le noir et la vie : la vie noire, ma maladie, la menace, la mort.
La vie est grise aussi : elle est hésitation, d'où naît la conscience, laquelle nous mène à son tour au processus : processus de deuil, processus créatif, processus de réparation.
Si ces aspects du noir et du gris sont abordés à travers des oeuvres d'artistes contemporains (Charley Case, Mat Collishaw, Tonino Cragnolini, Mounir Fatmi, Bob Flanagan, Fabrice Langlade, Martin Lord, Luc Mattenberger, Andrea Mastrovito, Robert Montgomery, Lucien Murat, Jean-Michel Pancin, Françoise Pétrovitch, Eric Pougeau, Julien Serve, Rudy Shepherd & Frank Olive et Jeanine Woollard), le livre s'attaque aussi aux liens entre patients (vivant dans le noir) et thérapeutes (déclencheurs de processus) et n'hésite pas à entrer dans les sphères les plus personnelles des protagonistes.
Sous la direction de Barbara Polla, avec des textes de Régis Durand, Philippe Hurel, Rémi Tomaszewski, Jean-Philippe Rossignol, Victor de Bonnecaze.
"Barbara Polla a écrit ici un roman de la possession. Raconter une histoire, c'est prendre sur les personnages un pouvoir sans limites. La vraie possession en l'occurence n'est pas physique ou mentale, elle est dans l'écriture qui refaçonne les âmes, décide des destins, élève ou rabaisse. Pour le lecteur, en revanche, quel plaisir de se sentir ainsi possédé de son plein gré!" Pascal Bruckner
Vingt-cinq os plus l'astragale, c'est le compte des os du pied et des lettres de l'alphabet qui s'égrènent dans l'écriture au fil des heures, au fil des nuits, des mots à notre oreille. Entre récit, roman et journal intime, ce texte nous parle peut-être de l'essentiel: la nécessité de perdre pied
Dans son nouveau livre, Tout à fait homme, Barbara Polla nous parle des hommes d'ici et d'aujourd'hui. Elle les a écoutés sans préjugés, avec une immense curiosité, expliquer ce qui, à leurs yeux, fait l'essentiel.
Le désir est cet essentiel. Un désir libre, vigoureux, mais qu'ils entourent de silence, sans doute pour ne « déranger » ni l'ordre du monde, ni les femmes, ni eux-mêmes.
Pourquoi n'en parlent-ils pas ? Parce que les femmes ne comprendraient pas, disent-ils. Oui, mais s'ils osaient ?
S'ils osaient prendre la parole, pour gagner en liberté ?
Découvrez Tout à fait femme, le livre de Barbara Polla. Comment faire pour exister en tant que femme, ici et aujourd'hui ? Barbara Poila, dans Tout à fait femme, ouvre des portes, suggère des pistes, souvent à rebours du sens commun et invite les femmes à exister hors des chemins battus. A exister par elles-mêmes, et non par les autres. Ni appartenir ni posséder. Résister à la tentation de la protection. Barbara Poila invite encore les femmes à s'engager pour l'autonomie, la créativité, la liberté. Et tant mieux s'il faut payer le loyer ! Oui, la conquête par les femmes d'espaces jusqu'alors strictement masculins a bel et bien eu lieu - grâce aux hommes aussi, d'ailleurs. Pourtant, après des progrès remarquables, nous sommes arrivés à une période de stagnation, voire de régression. Pourquoi ? Et comment faire pour progresser à nouveau ?
Monographie sur l'oeuvre de l'artiste.
Avec pour toile de fonds la création contemporaine, ce livre pose la question des liens entre l'érection et la vision du monde. L'érection est comprise ici comme une manifestation première du désir, de la joie, de la fertilité ; comme un évènement sacré, une conquête et une fierté, y compris d'un pays tout entier.
L'inspiration est venue de Dimitris Dimitriadis et de son texte prémonitoire : Je meurs comme un pays (1978) : l'auteur y dépeint un pays où les femmes ne conçoivent plus d'enfants, où les soldats déposent les armes et désertent, un pays en involution dans lequel même la langue se meurt. À partir de ce texte, nous proposons un retournement de paradigme, et nous envisageons l'érection comme une antithèse à la mort. Le rôle symbolique, dans notre avenir européen et au-delà, du désir, de l'élan vers l'autre et de l'érection est discuté de divers points de vue : psychologique et politique, artistique et architectural, poétique et symbolique, mythologique et philosophique. L'ensemble des textes émane de la conférence du 22 novembre 2013, intitulée : Je bande comme un pays.
En deuxième partie, Lycaon, une apologie du désir, est un texte inédit de Dimitris Dimitriadis. L'homme, voué à l'alternance insurmontable de la potentia et de l'impotentia, de la position debout et de la position couchée, se devait de trouver une manière de détourner la « petite mort » par une érection durable et visible. L'architecture aura été, de tout temps, l'une des grandes consolatrices de la détumescence et de la mort. L'architecture est une incarnation de la puissance, de la dignité, des visions qu'une ville, voire un pays, ont d'eux-mêmes. L'« érection » de gratte-ciels et autres bâtiments d'envergure, monuments, stèles, pyramides, menhirs ou totems... signe la puissance des hommes dément leur « débandade ». Mais l'architecture n'est, de loin, pas la seule consolatrice : quand Dimitris Dimitriadis dit « on est prêt à éjaculer. Donc à créer ». Toute création se réalise comme substitut de jouissances autres, l'érection chez l'homme, d'autres jouissances chez les femmes. Les artistes femmes parlent d'ailleurs elles aussi d'orgasmes créatifs, d'accouchements - et parfois d'éjaculations.
« Le dessin, depuis la nuit des temps. Les images mouvantes, depuis le XIXe siècle. Puis, l'animation. L'animation, étymologiquement et concrètement, est bel et bien l'art de donner la vie. La vie est mouvement et dès lors que les images se mettent à bouger, elles vivent. Selon Charalambos Margaritis, si le temps est la matière première du cinéma, le mouvement est la matière première de l'animation. [...] L'art de l'animation partage avec le cinéma le principe de l'accumulation mathématique des images. Là où le cinéma va créer l'illusion qu'un film, pour son spectateur, est une vision faite d'une seule image fluide évoluant avec l'intrigue, l'art de l'animation, pour sa part, ne cherche pas à masquer ce qu'il doit à cette accumulation, à cette superposition d'images dessinées ou de situations filmées. Là se fait la rupture ontologique entre le cinéma et l'animation, ces deux médiums seraient-ils en fait jumeaux techniquement parlant. Le cinéma fait oublier à son spectateur qu'il repose sur une accumulation d'images toutes différenciées, là où le film d'animation, lui, entend ne pas cacher au spectateur que chaque image qui le constitue est un tout auquel viennent s'ajouter d'autres « tout », d'autres images individualisées, chacune étant l'équivalent d'une case dans la bande dessinée. Quand le cinéma, techniquement, gomme sa nature mécanique, l'art de l'animation exalte celle-ci. »
Cet ouvrage et le colloque qu'il anticipe (Premier colloque international d'Architecture émotionnelle, Genève, janvier 2011) ont pour objet premier d'explorer et d'enrichir les relations entre architectes, spécialistes des émotions, constructeurs et habitants. Son objectif : offrir une connaissance approfondie et renouvelée des affects générés par le site bâti, son organisation, son agencement ; fournir aux citoyens que nous sommes une réflexion de qualité ayant trait, d'une part à notre rapport mouvant aux lieux, d'autre part à notre expérience des liens sociaux que suscitent les espaces urbains.