« J'ai résolu de faire le journal d'un jeune prêtre, à son entrée dans une paroisse. Il va chercher midi à quatorze heures, se démener comme quatre, faire des projets mirifiques, qui échoueront naturellement, se laisser plus ou moins duper par des imbéciles, des vicieuses ou des salauds, et alors qu'il croira tout perdu, il aura servi le bon Dieu dans la mesure même où il croira l'avoir desservi. Sa naïveté aura eu raison de tout. » G.B. Un jeune prêtre vient d'être nommé curé d'Ambricourt, dans le nord de la France. Sa foi, sincère et profonde, son enthousiasme se heurtent rapidement à l'indifférence, à la lâcheté de ses paroissiens. Son désespoir, ses doutes, sa foi, ses tourments, c'est sur un cahier d'écolier qu'il va les confesser.
Grand prix du roman de l'Académie française en 1936, l'année de sa parution, Journal d'un curé de campagne est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française du XXe siècle.
En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de six cent mille morts. Témoin des événements, George Bernanos condamne les exactions de la répression franquiste, dans ce journal aux accents de pamphlet, qui fit scandale lorsqu'il fut publié en France en 1938. Il y prend fait et cause pour les républicains, et dénonce le ralliement de l'Eglise espagnole au coup de force nationaliste du général Franco. Grands cimetières sous la lune est un récit de combat, fondamental, toujours actuel.
Aux premières heures de la Révolution, Blanche de la Force abandonne les privilèges de la haute noblesse pour le dépouillement de la vie monastique. Au Carmel, la craintive jeune fille se sent apaisée. Quand les soeurs sont arrêtées, Blanche s'enfuit. Mais comment accepter de rester en vie alors que ses compagnes sont conduites à l'échafaud ? Un texte éblouissant sur le renoncement, le sacrifice, la peur, écrit par Bernanos à la veille de sa propre mort.
Fille de la petite bourgeoisie, Chantal de Clergerie illumine le monde autour d'elle par sa grâce et sa joie. Lorsqu'elle rencontre l'abbé Cénabre, c'est Dieu Lui-même qui répond à l'imposteur à travers elle. Car en Cénabre se joue le combat surnaturel que Dieu et Satan se livrent depuis la nuit des temps pour la conquête de l'âme humaine.
Un jeune prêtre tourmenté par sa propre impuissance, une jeune fille désespérée, des paroissiens tentés par l'impiété : tels sont les personnages de ce drame d'un monde sans dieu. Écrit de 1919 à 1926, dans le foisonnement d'une époque où tout bascule, où la question du mal, de l'humiliation et du temps sont centrales, Sous le soleil de Satan est l'un des grands romans nés de la première guerre mondiale. L'affrontement entre les hommes se métamorphose ici en un affrontement entre les âmes.
L'abbé Cénabre perd la foi. Il ne reste fidèle que par orgueil à sa foi d'antan dont il semble parfois avoir perdu jusqu'au souvenir. Il s'en ouvre à l'abbé Chevance, humble curé de village. Cet aveu sera pour celui-ci la rencontre avec Satan et le début d'une aventure spirituelle.
Publié en 1947 après les deux grands conflits mondiaux, La France contre les robots de Georges Bernanos met en garde les hommes contre la civilisation des machines dont l'objectif est de nier l'existence de l'âme et donc d'abolir la liberté. A` l'homme productif, modèle de la société technicienne, Bernanos oppose le modèle antique de l'homme contemplatif.
Le premier roman de Bernanos, Sous le soleil de Satan, paraît en 1926. Au jeune Malraux qui lui fait part de son enthousiasme, Gide rétorque : «cette chose m'est contraire». C'est que «Bernanos mettait brutalement en question tout ce que «l'Europe la plus cultivée» pensait de la création romanesque», se souvient Malraux en 1974. Cette «heureuse négligence» des lois du roman a pu déconcerter : «Si l'on dit de Georges Bernanos qu'il fut le plus grand romancier de son temps, nul n'est surpris ; mais nul n'est convaincu». Elle est aussi ce qui confère à ses récits leur intemporalité.
Les romanciers français de l'entre-deux-guerres intéressent peu Bernanos. Il ne leur ressemble pas. S'il fallait l'inscrire dans une lignée, ce serait celle de Dostoïevski. Sombres, véhéments, paroxystiques, en un mot expressionnistes, ses romans sont des écrits de combat au même titre que ses essais. La complaisance n'est pas son fort. Il ne ménage rien ni personne, et surtout pas les tièdes. «Ô vous, qui ne connûtes jamais du monde que des couleurs et des sons sans substance, coeurs sensibles, bouches lyriques où l'âpre vérité fondrait comme une praline - petits coeurs, petites bouches - ceci n'est point pour vous» (Sous le soleil de Satan). La langue même est exigeante. Elle tire le lecteur du côté du sacré.
Le sacré, le surnaturel, la grâce, le mal ne sont pas des accessoires chez Bernanos. Ils sont au centre du projet romanesque. Et pourtant - Malraux l'agnostique en témoigne -, nul besoin de partager la foi de l'auteur pour être sensible au tragique du monde déchu qu'habitent ses personnages. Nous sommes parfois devenus aveugles, c'est vrai, à des allusions scripturaires qui étaient autrefois évidentes. Mais à cet aveuglement partiel les romans de Bernanos gagnent une imprévisibilité, une étrangeté qui conduisent, une fois encore, du côté de Dostoïevski. L'oeuvre nous parle différemment, mais toujours aussi fortement.
Cette oeuvre, l'heure est venue de la rééditer en ne négligeant rien des documents accessibles à qui sait les découvrir, et en n'hésitant pas à revenir sur des traditions éditoriales qui ont entraîné des habitudes de lecture. En 1934, une partie d'Un crime avait été refusée par Plon. On vient de retrouver le manuscrit écarté. Publié ici pour la première fois, il permet aussi d'établir un meilleur texte pour Un mauvais rêve, roman né du refus partiel d'Un crime et resté inédit du vivant de l'auteur. Autre ouvrage posthume, et célébrissime, Dialogues des carmélites : on en propose une édition qui fait clairement apparaître l'état du manuscrit laissé par Bernanos à sa mort (1948). Pour les romans publiés par l'écrivain, on est revenu aux particularités des éditions parues de son vivant, y compris pour Monsieur Ouine, jusqu'alors disponible dans une version augmentée en 1955 ; les pages ajoutées à cette date figurent désormais à leur place : en appendice - comme de nombreux autres documents, extraits de manuscrits, entretiens ou lettres. La voix qu'ils font entendre est la même que celle des romans (et des essais) ; Bernanos ne cherche pas à persuader son lecteur ou son interlocuteur : il veut le toucher. Il y parvient.
Le premier roman de Bernanos, Sous le soleil de Satan, paraît en 1926. Au jeune Malraux qui lui fait part de son enthousiasme, Gide rétorque : «cette chose m'est contraire». C'est que «Bernanos mettait brutalement en question tout ce que «l'Europe la plus cultivée» pensait de la création romanesque», se souvient Malraux en 1974. Cette «heureuse négligence» des lois du roman a pu déconcerter : «Si l'on dit de Georges Bernanos qu'il fut le plus grand romancier de son temps, nul n'est surpris ; mais nul n'est convaincu». Elle est aussi ce qui confère à ses récits leur intemporalité.
Les romanciers français de l'entre-deux-guerres intéressent peu Bernanos. Il ne leur ressemble pas. S'il fallait l'inscrire dans une lignée, ce serait celle de Dostoïevski. Sombres, véhéments, paroxystiques, en un mot expressionnistes, ses romans sont des écrits de combat au même titre que ses essais. La complaisance n'est pas son fort. Il ne ménage rien ni personne, et surtout pas les tièdes. «Ô vous, qui ne connûtes jamais du monde que des couleurs et des sons sans substance, coeurs sensibles, bouches lyriques où l'âpre vérité fondrait comme une praline - petits coeurs, petites bouches - ceci n'est point pour vous» (Sous le soleil de Satan). La langue même est exigeante. Elle tire le lecteur du côté du sacré.
Le sacré, le surnaturel, la grâce, le mal ne sont pas des accessoires chez Bernanos. Ils sont au centre du projet romanesque. Et pourtant - Malraux l'agnostique en témoigne -, nul besoin de partager la foi de l'auteur pour être sensible au tragique du monde déchu qu'habitent ses personnages. Nous sommes parfois devenus aveugles, c'est vrai, à des allusions scripturaires qui étaient autrefois évidentes. Mais à cet aveuglement partiel les romans de Bernanos gagnent une imprévisibilité, une étrangeté qui conduisent, une fois encore, du côté de Dostoïevski. L'oeuvre nous parle différemment, mais toujours aussi fortement.
Cette oeuvre, l'heure est venue de la rééditer en ne négligeant rien des documents accessibles à qui sait les découvrir, et en n'hésitant pas à revenir sur des traditions éditoriales qui ont entraîné des habitudes de lecture. En 1934, une partie d'Un crime avait été refusée par Plon. On vient de retrouver le manuscrit écarté. Publié ici pour la première fois, il permet aussi d'établir un meilleur texte pour Un mauvais rêve, roman né du refus partiel d'Un crime et resté inédit du vivant de l'auteur. Autre ouvrage posthume, et célébrissime, Dialogues des carmélites : on en propose une édition qui fait clairement apparaître l'état du manuscrit laissé par Bernanos à sa mort (1948). Pour les romans publiés par l'écrivain, on est revenu aux particularités des éditions parues de son vivant, y compris pour Monsieur Ouine, jusqu'alors disponible dans une version augmentée en 1955 ; les pages ajoutées à cette date figurent désormais à leur place : en appendice - comme de nombreux autres documents, extraits de manuscrits, entretiens ou lettres. La voix qu'ils font entendre est la même que celle des romans (et des essais) ; Bernanos ne cherche pas à persuader son lecteur ou son interlocuteur : il veut le toucher. Il y parvient.
«Un prophète n'est vraiment prophète qu'après sa mort, et jusque-là ce n'est pas un homme très fréquentable. Je ne suis pas un prophète, mais il arrive que je voie ce que les autres voient comme moi, mais ne veulent pas voir. Le monde moderne regorge aujourd'hui d'hommes d'affaires et de policiers, mais il a bien besoin d'entendre quelques voix libératrices. Une voix libre, si morose qu'elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l'avenir comme on attend le train. L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait.»Pour la dernière fois, à la veille de mourir, Bernanos jette son défi d'homme libre au monde contemporain, tant il est vrai qu'une des fonctions de l'esprit est de réveiller sans cesse l'inquiétude, et de renverser toutes les garanties du confort intellectuel.
Le volume que vous tenez entre les mains n'est pas un livre comme les autres. Dans la composition reproduite ici, il a été imprimé clandestinement au cours de l'été 1943. Diffusé dans une France occupée, il consistait simplement en huit pages recto-verso, pliées et non reliées. Un tract. Un cri de colère.
« Où allons-nous ? » demande Georges Bernanos. Depuis le Brésil, où il s'est exilé en 1938, le romancier a observé avec angoisse le saccage nazi de toutes les valeurs. Il a pressenti que celui-ci risquait de produire son souffle destructeur au sein des sociétés européennes longtemps après la victoire alliée. Qu'il s'agisse de la trahison des classes dirigeantes « emportées par leur mépris et la haine du peuple », du machinisme, de l'État total, de l'empire de l'argent, de la dictature anonyme ou de « l'immense appareil législatif et administratif » qui s'est mis en place pendant la guerre, l'écrivain aux dons de prophète a vu que l'humanité ne retrouverait pas ce qu'elle avait perdu - ou qu'elle le retrouverait sous une forme méconnaissable. Un texte saisissant.
« Mais quand le génie s'en mêle, quand la banalité de l'histoire est le support d'un sujet qui traduit ce qu'il y a de plus profond et de complexe dans la nature humaine, on est devant l'un de ces chefs-d'oeuvre de la littérature qui défient le temps, riches de pages puissantes, de la fulgurance d'une réplique, du plomb d'un aphorisme, de la force des mots qui tirent leur efficacité de leur simplicité. Ainsi en est-il de Monsieur Ouine. » Pierre-Robert Leclercq Certainement le personnage le plus inquiétant de la galerie du roman international (Jean-Louis Bory, Le Magazine littéraire)
Paru pour la première fois en 1937, ce récit raconte les aventure de Mouchette, 14 ans, fille d'un couple d'ivrognes et adolescente solitaire. Cette rêveuse accablée n'a personne à qui se confier. Elle fuit à la fois une école de brimades et une famille rongée par l'alcool, la misère et la maladie. Elle rencontre un braconnier, Arsène, et croise un destin cruel qui va la happer entre viol et mensonge. puis retourne au chevet de sa mère mourante. Dans ce monde clos de violence et d'incommunicabilité, Mouchette, outragée et mortifiée, devient une victime désignée.
Quand, en décembre 1940, Bernanos débute l'écriture de la Lettre aux Anglais, la France vient de subir l'une des pires défaites de son histoire. Les milieux catholiques et monarchistes dont Bernanos a longtemps été proche, et dont il partage encore nombre de convictions, se sont pour une large part rapprochés du gouvernement de Pétain. Pour Bernanos, exilé volontaire au Brésil depuis 1938, l'idée qu'un Français, catholique de surcroît, puisse adhérer au programme de Vichy et par-là même soutenir le régime hitlérien, est une monstruosité.
Il s'en explique dans cette Lettre aux Anglais, achevée en novembre 1941, dans laquelle les arguments de l'intellectuel aussi bien que la verve du pamphlétaire restent, soixante-dix ans plus tard, d'une vigueur et d'une clairvoyance intactes.
Quel est le mystère d'une vie sainte ? Quel est le secret d'une figure qui a radicalement transformé son temps ? Quelle énigme recèle une existence qui continue d'inspirer des milliers de femmes et d'hommes des siècles après sa disparition ?
Né vers 1170 en Espagne, Dominique Nuñez de Guzman meurt le 6 août 1221 à Bologne, en Italie, après avoir traversé la France. C'est là où, sautant les âges, avec son talent de médium mystique, le romancier Georges Bernanos le rattrape. Le voilà qui dresse la fresque biographique du fondateur des Dominicains qui a révolutionné la spiritualité, embrasé l'Université, intimidé les princes, sermonné les papes, façonné l'Europe et réformé l'Église. Mais l'écrivain, avant tout, se penche sur l'agonisant pour recueillir, par-delà les codes convenus de l'hagiographie, son ultime confession. Celle qu'il doit à ses frères, à ses soeurs et, en premier lieu, à Dieu.
La rencontre spirituelle et littéraire de deux géants convaincus qu'il n'est d'autre raison de vivre que d'apporter le feu au monde.
Sidérante synthèse de plusieurs genres littéraires qu'il transcende, ce roman de mer, histoire de pirates au bateau encalminé en mer et du gamin, le narrateur, embarqué dans un cauchemar qui voit l'équipage ravagé par la faim et l'alcool s'entredévorer.
Une tempête formidable va mettre fin aux tortures en engloutissant les derniers survivants projetés dans un gouffre infernal. Deux naufragés en ressortiront, le matelot et un vieux briscard qui l'a protégé. Les voilà échoués sur une rivage sans pareil, peuplé d'hommes statufiés au pied d'une montagne écrasante. Portés par un espoir infime, ils entreprennent de gravir cette masse rocheuse qui semble animée d'une vie propre. Cette ascension constituera l'acmé de ce livre qui sort du réel pour nous projeter dans un autre monde. Fascinant.
« Tout, dans ce royaume vert incomparable, appartient au surnaturel : cette prodigieuse beauté d'une nature secrète, cette attraction irrésistible, cet arbre, ne voyez-vous pas ce qu'il a de fantastique et de mystérieux, dans sa volonté de vivre ? » Abattu par la cupidité des hommes venus s'enrichir dans la forêt amazonienne, « L'Arbre-Dieu » git depuis trente ans au milieu d'une clairière que nul n'ose plus approcher. Deux hommes vont néanmoins retourner à son chevet avant de plonger dans la selve profonde et dangereuse. L'un est jeune et ne sait rien de cet univers où l'entraîne son aîné, un chercheur persuadé qu'au plus profond de ce royaume invisible se cache une civilisation oubliée.
Comme les autres livres de La Montagne morte de la vie, ce cycle fantastique majeur qu'il inaugure, ce roman possède sa part d'étrangeté et de beauté, captivant l'esprit du lecteur par ses descriptions d'un univers originel où l'homme n'est qu'un intrus. Mais c'est aussi un parfait roman d'aventures mettant aux prises deux explorateurs qui ont le don de se tirer des périls pour aller au bout de leur enfer, rêvant d'un paradis qui n'est peut-être que dans leur esprit.
On ne présente pas Bernanos, on l'a lu, on le lit. Soixante-dix ans après sa mort, il apparaît plus que jamais dans sa totale singularité. Bernanos n'est pas seulement un écrivain impressionnant, il est aussi un mélange étonnant d'individualité irréductible et d'engagement à la fois constant et inclassable : aucun parti politique, aucune idéologie, aucune droite ni aucune gauche n'ont pu récupérer à leur profit les essais et pamphlets de cet admirateur d'un autre « irrécupérable » : Léon Bloy.
Catholique flamboyant, Bernanos n'hésite pas, bien que royaliste de coeur, à soutenir les républicains pendant la guerre d'Espagne, ni, bien que nationaliste, à s'exiler au Brésil lorsque certains « nationaux » prennent le pouvoir en profitant de la victoire allemande de 1940. Il voit alors en Charles de Gaulle un « prédestiné » et se rallie à la cause résistante qu'il incarne.
Ce volume rassemble ses essais majeurs et un grand nombre de ses articles politiques, historiques ou littéraires, témoignages directs de l'histoire universelle vécue par l'écrivain. À côté de textes devenus des classiques, comme Les Grands Cimetières sous la lune ou Le Chemin de la Croix-des-Âmes, on trouvera ici des oeuvres fondamentales, comme Nous autres Français ou La France contre les robots, ainsi que des chefs-d'oeuvre rares mais indispensables à la compréhension de l'itinéraire de Bernanos : son Saint Dominique ou son magnifique essai sur Jeanne d'Arc, Jeanne relapse et sainte.
Lire ou relire Bernanos n'a jamais cessé d'être nécessaire et l'est peut-être plus encore aujourd'hui où ses maîtres mots et principes directeurs, « révolte de l'esprit » et « scandale de la vérité », sont les meilleures répliques au poids des conformismes et à l'inertie des consciences.