Ce livre est le premier d'une collection « Nouvelle histoire des Pays » lancée par les éditions Cairn. Le territoire qu'il étudie, c'est le département de la Dordogne, hérité de l'ancien Périgord dont le nom lui est toujours préféré quand il s'agit de célébrer son patrimoine. Au fil des pages, les lecteurs pourront mesurer combien le titre « Nouvelle histoire » se justifie tant l'ouvrage renouvelle en profondeur la connaissance du passé et du présent périgordin. L'ouvrage corrige des idées reçues parfois tenaces, apporte des éclairages inédits et n'hésite pas à aborder « l'histoire immédiate ». Ce renouvellement a été permis par l'intense développement, dans les dernières décennies, des chantiers de fouilles en Dordogne et des recherches des historiens sur le Périgord. Ce livre est le fruit d'une équipe pluridisciplinaire largement renouvelée, composée de conservatrices du patrimoine et d'archéologues (Nathalie Fourment, Élisabeth Pénisson, Eneko Hiriart, Hervé Gaillard), d'une historienne (Corinne Marache) et d'historiens (Ézéchiel Jean-Courret, Michel Combet et Bernard Lachaise). Richement illustrée d'images et de documents souvent totalement inédits, cette « Nouvelle histoire du Périgord » s'adresse à un large public : elle lui propose une réflexion sur l'identité périgordine en fournissant des clés pour comprendre et comparer ce si long passé.
La démocratie sociale est un des objectifs du gaullisme dès la Résistance. À partir de la formation d'un parti gaulliste en 1947, il est toujours présent dans les discours du général de Gaulle sans susciter la même ferveur chez les militants que le souci d'un État fort et de l'indépendance nationale. Une minorité bientôt appelée « gaullistes de gauche », avec Louis Vallon et René Capitant comme figures de proue, se bat pour qu'il ne soit pas oublié. Le retour au pouvoir de De Gaulle en 1958 permet de donner à la France des institutions solides et de mener une politique de grandeur. À la gauche du gaullisme, des petites formations, comme l'UDT, défendent la « participation ». Après 1970, divisés en groupuscules inaudibles, beaucoup s'éloignent du parti gaulliste qu'ils accusent de droitisation et se rapprochent de la gauche. Mais, à l'exception de leur soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'Élysée en 2002, ils disparaissent du paysage politique.
Sous le Second Empire, Alcide Dusolier se fait un nom comme critique littéraire et s'engage dans l'opposition républicaine. Après la proclamation de la Troisième République en 1870, il combat pour faire triompher les idées républicaines dans une Dordogne bonapartiste et accède au Parlement en 1881 où il représente la Dordogne pendant trois décennies. Son jugement sur Baudelaire, qualifié de « Boileau hystérique » et sa « découverte » d'Eugène Le Roy (l'auteur de « Jacquou le Croquant » l'ont fait entrer dans l'histoire littéraire ; son amitié avec Gambetta et sa lutte constante en faveur de la République l'inscrivent dans l'histoire politique. À l'occasion du cent-cinquantenaire de la République, c'est autour du rôle et de la place d'Alcide Dusolier dans l'histoire de la République que ce livre est construit, en trois parties : un homme de lettres engagé à Paris dans le combat pour la République (1836-1870), avec Gambetta pour installer la République en Dordogne (1870-1881), le parlementaire, un des piliers de la République en Dordogne (1881-1918). Alcide Dusolier, c'est une vie où se mêlent la passion des Lettres et de la République, à Paris et en Dordogne. Bernard Lachaise est agrégé d'histoire, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne. Il est l'auteur de nombreuses publications dont : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (1993), une collaboration à Histoire de Périgueux (2010), à Histoire de Bergerac (2017) et la co-direction de La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale (2020). Spécialiste d'histoire politique, en particulier du gaullisme, il a récemment publié Georges Pompidou : avec de Gaulle 1944-1959 (2020).
Le 26 octobre 1947, Jacques Chaban-Delmas est élu maire de Bordeaux à l'âge de 32 ans, un an après son parachutage en Gironde et son élection comme député. Sa victoire s'explique par le contexte politique local et national, notamment le raz-de-marée électoral du RPF gaulliste. Elle doit aussi beaucoup au soutien du monde économique bordelais et à l'image très positive du jeune général de la Résistance. Mais qui pouvait alors imaginer que Chaban allait rester maire durant un demi-siècle et profondément marquer l'histoire de Bordeaux ? Sa mémoire est toujours présente dans la ville (un stade, un pont, une statue) au point qu'y toucher, en voulant débaptiser le stade, suscite des remous en 2021.
Quelle est cette femme dont le nom est inscrit au Panthéon, sur une rue de Bordeaux, un sollège de Bassens ou à l'entrée d'une allée du cimetière protestant de Bordeaux ?
L'Association bordelaise des amis de Jacques Chaban-Delmas a convié, sous la direction de Bernard Lachaise, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, trois historiens spécialistes de cette période avec des grands témoins, anciens ministres, députés, maires, présidents de collectivités et collaborateurs ayant côtoyé et travaillé avec ce personnage historique de la Vème République pour évoquer « Les trois vies de Jacques Chaban-Delmas » à l'occasion du colloque organisé à Bordeaux le 17 octobre 2015 pour le centenaire de sa naissance.
Ce livre regroupe les apports de chacun d'eux dans la connaissance de l'homme, de son action et du contexte institutionnel et historique dans le cadre duquel Jacques Chaban-Delmas a imprimé son action comme « Résistant, Maire et Homme d'Etat ».
Une iconographie enrichie de documents inédits et une chronologie détaillée accompagnent ces textes et témoignages sur l'homme de « la nouvelle société ».
Durant le mois de mai 1968, Georges Pompidou, Premier ministre du général de Gaulle depuis avril 1962, est apparu aux yeux des contemporains comme « l'homme d'État qui a tenu tête presque seul sur tous les fronts », selon la formule de François Mauriac. Mêlant contributions scientifiques et témoignages des acteurs et proches collaborateurs de Georges Pompidou (Édouard Balladur, Robert Poujade, Marie-France Garaud), ce livre, résultat d'un colloque tenu le 14 mars 2008 et organisé par l'Association Georges Pompidou, apporte un éclairage novateur sur la personnalité du futur président de la République. Il propose une analyse des conceptions et de la gestion pompidoliennes de cette crise multiforme, crise de la jeunesse, crise sociale, et crise politique. Il traite également de ses relations avec le général de Gaulle et montre comment les événements de mai et leurs conséquences (élections législatives de juin, départ de Matignon en juillet 1968) ont contribué à construire son « destin national ».
Pendant près d'un demi-siècle, entre 1947 et 1995, Jacques Chaban-Delmas exerce à Bordeaux la fonction de maire. Rarement un homme et une ville se sont autant identifiés l'un à l'autre. Après Herriot, à Lyon, Chaban détient le record de longévité à la tête d'une grande ville française.
Si l'homme politique national - député (1946-1997), ministre de la IVe République, président de l'Assemblée nationale et Premier ministre (1969-1972) sous la Ve République - est désormais bien connu, si l'homme Chaban reste toujours un des personnages les plus séduisants et les plus passionnants de la deuxième moitié du xxe siècle, le maire de Bordeaux qu'il fut reste encore à découvrir dans toute sa complexité.
Cet ouvrage, au travers des analyses comme des anecdotes, a l'ambition de dresser le portrait d'un demi-siècle de cette histoire, à travers une série de regards croisés : des contributions d'universitaires bordelais sur les années Chaban dans tous les domaines - urbanisme, politique, sport, medias, culture, religion, économie, relations internationales etc. -, des témoignages de nombreux acteurs, ainsi qu'une riche iconographie. Abordant ainsi l'ensemble du règne, cet ouvrage foisonnant est publié à l'occasion de l'anniversaire des dix ans de la mort de Jacques Chaban Delmas.
Yvon Delbos, un des symboles de la " République des professeurs " des années vingt, a eu le parcours exemplaire de l'agrégé de l'Université mettant sa plume au service du journalisme politique.
Devenu un leader radical en vue, il fit une belle et longue carrière au Parlement et dans les gouvernements sous les IIIe et IVe Républiques. Ministre des Affaires étrangères de 1936 à 1938, il fut l'homme de la non-intervention en Espagne. Opposant à l'armistice en 1940, il est déporté à Orianenburg de 1943 à 1945. À son retour, il reste un homme respecté dans son parti, mais affaibli ; déçu dans ses engagements européens, il subit l'échec de sa candidature à l'Élysée en 1953 et la perte du leadership radical en Dordogne au profit de Georges Bonnet.
Injustement oublié, Y. Delbos est une des grandes figures " rad-soc " des IIIe et IVe Républiques. Il eut un destin original en son temps : homme d'appareil plus que notable local, passionné du Périgord et de " son " Sarladais et un des premiers Européens, luttant pour des idées et non pour le pouvoir, fermement attaché à la République parlementaire. Ne fut-il pas l'inspirateur du personnage de Jerphanion dans l'oeuvre romanesque de Jules Romains, Les hommes de bonne volonté ?
Quel est le rôle de la résistance dans la vie politique française sous la IVe Républiqueoe Qu'en est-il de la survivance des idéaux des résistants après la guerreoe Y a-t-il une scission entre le gaullisme de guerre et le gaullisme politiqueoe Toutes ces questions sont au centre de ce volume collectif réalisé par des spécialistes de l'histoire française contemporaine. Il s'agit également d'examiner dans quelle mesure le mouvement de la résistance a eu une influence sur la vie politique en France, tant du point de vue idéologique que du personnel engagé dans la vie politique. L'une des études est d'ailleurs consacrée au lien entre carrière politique et engagement dans la lutte contre l'ennemi. Enfin, l'intérêt des chercheurs s'est porté sur une possible filiation entre la résistance et quelques grands mouvements politiques comme le RPR, le Parti communiste ou le Mouvement républicain populaire.
Au lendemain de l'annonce d'Alain Juppé de sa démission pour rejoindre le Conseil constitutionnel, Sud-Ouest titrait « Juppé et Bordeaux. La fin de l'histoire ». C'est cette histoire d'un quart de siècle, du lien tissé entre le Landais de Paris et la métropole aquitaine, des transformations de la ville qui suscitent l'admiration de celles et ceux qui viennent ou reviennent à Bordeaux, qu'une équipe d'historiens a souhaité écrire. Dirigé par Bernard Lachaise, ce livre aborde l'histoire politique (Bernard Lachaise et Benoît Lasserre) ; les transformations de la ville (Marc Saboya) ; l'évolution économique (Hubert Bonin) ; les changements de la politique culturelle (Françoise Taliano des Garets) ; les rapports avec les religions (Jean-Pierre Moisset) ; le rayonnement international (Matthieu Trouvé). Il ne s'agit pas d'écrire un récit chronologique et événementiel des 24 années d'Alain Juppé au Palais-Rohan mais d'aborder l'histoire sous forme de grandes questions permettant de comprendre l'implantation d'Alain Juppé à Bordeaux, ses objectifs pour la ville, la Communauté urbaine puis la Métropole, ses pratiques et surtout ses résultats. De nombreuses photographies illustrent cet ouvrage pour montrer en images les profondes transformations de Bordeaux en ce début du XXIe siècle.
L'histoire d'un tout petit mois, de la mi-juin à la fin de juin 1940, dans la cinquième ville française, a pris une importance dans la Grande Histoire.
Au-delà de ces événements, connus mais revisités en profondeur, ce livre a l'ambition d'être une histoire totale - politique, sociale, intellectuelle, économique, biographique - pour comprendre ces jours de tourmente, décisifs à maints égards pour les années à venir. Sans négliger une mise en perspective avec le contexte national et international, toutes les facettes de juin 1940 à Bordeaux sont décrites et scrupuleusement analysées : le comportement d'acteurs politiques comme Georges Mandel, Édouard Herriot ou Charles Tillon, l'action de l'industriel Peugeot, la vie de l'Université, l'opinion des Girondins face aux drames, le flux des réfugiés, les réactions de la presse, etc. Cette histoire de Bordeaux et de la Gironde en juin 1940 renouvelle ainsi.
De la bataille d'Aquitaine (56 av. J.-C.) au mur de l'Atlantique durant la Seconde Guerre mondiale et aux combats de la pointe du Médoc (1945) en passant par la bataille de Castillon (1453), celle de Coutras (1587), où s'illustre le futur Henri IV, et Bordeaux, trois fois capitale provisoire d'une France en guerre et envahie (1870, 1914 et 1940), l'Aquitaine a été mêlée aux nombreuses guerres qui ont marqué l'histoire nationale.
Au-delà d'épisodes connus, entrés dans les mémoires et parfois célébrés à des fins touristiques, le congrès de Nérac a voulu éclairer des événements, des formes et des acteurs très variés de la guerre en Aquitaine et des Aquitains en guerre de l'Antiquité au XXe siècle.
La date du 13 mai 1958 marque un carrefour de l'histoire française.
Une république meurt en un drame indolore, une nouvelle est en gestation avec le retour du général de Gaulle. Entre les deux, l'inexorable crise du fait colonial semble suspendue. Les questions s'enchaînent : l'impasse de la Quatrième République n'a-t-elle été scellée que par une conjonction de facteurs exceptionnelle ? La Cinquième, notre régime républicain d'aujourd'hui, est-elle entachée d'une origine illégitime ? Le bénéficiaire des événements s'illusionnait-il sur la réalité algérienne ? Et quelle était-elle à ce moment ? De Gaulle fut-il placé en connaissance de cause devant un noeud d'ambiguités ? Les historiens et les témoins répondent par l'étude d'acteurs individuels ou collectifs et de situations dont les ressorts divergent malgré une dynamique provisoirement orientée.
Et l'on s'accorde aujourd'hui pour reconnaître que le retour du général de Gaulle n'était pas inscrit pal' avance dans l'émeute du 13 mai 1958. Au total, l'ouvrage fait le point de nos connaissances sur le sujet, explore de nouvelles sources, suggère des pistes de recherche et remet en cause quelques mythes. Si l'histoire est toujours en quête d'approfondissements, les éclairages apportés ici devraient, saris prétendre à une impossible exhaustivité, arracher l'historiographie du 13 mai 1958 à l'emprise de toute littérature polémique.
La Seconde Guerre mondiale s'est terminée il y a soixante-quinze ans. Depuis quelques décennies, son histoire n'a cessé de s'approfondir avec de grands témoins et plus récemment grâce aux archives ouvertes sur ces années tragiques. Voici venu le tour de la Dordogne. Pour mener à bien cette enquête exaltante et ardue, historiennes et historiens ont apporté la science de leurs spécialités. Ainsi ont-ils élaboré et écrit une histoire globale, comme il en existe peu pour les autres départements. Ici sont étudiés les événements, les engagements et les affrontements qui s'inscrivent en lettres de sang dans tant de vies et tant de lieux du département. Tout est abordé, la guerre, la Résistance, les contraintes politiques et économiques dues à l'occupation, au régime de Vichy et à la Collaboration ainsi que l'horreur et les atrocités de la répression avant la Libération source de joies et de tensions. À la façon des monuments qui rappellent le sacrifice de celles et ceux qui ont résisté, ce livre est aussi un Mémorial.
Sont publiés dans cette collection des essais d'actualité pour stimuler la réflexion en apportant des éléments favorisant le débat.
L'hommage qui est rendu à Sylvie Guillaume dans cet ouvrage est à la mesure de sa créativité. Une vingtaine d'historiens de renom se sont associés pour lui offrir ces mélanges qui nous conduisent du XIXe au XXIe siècle, de Clermont-Ferrand à Québec en passant par l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Portugal, des « couches nouvelles » de Gambetta au new labour de Tony Blair, des centristes aux gaullistes, des services secrets au Parlement européen. C'est le témoignage amical de plusieurs générations envers une grande historienne qui les a tous stimulés et inspirés.
Né dans le refus de la défaite, le gaullisme a fortement marqué la vie politique française, des grandes réformes de la Libération à la fondation de la Ve République. Son histoire est longtemps restée lacunaire, négligeant les aspects militants au profit de ses personnalités illustres et de leurs actions gouvernementales majeures. Trop souvent oubliés, ces gaullistes ont pourtant grandement participé à la réussite du mouvement et continuent aujourd'hui de le faire évoluer. A travers les études des meilleurs spécialistes, cet ouvrage met en lumière ces hommes de l'ombre et réseaux locaux et réaffirme leur importance au sein de la famille gaulliste. De Louis Joxe à Jacques Chaban-Delmas, en passant par les CDR et l'UNI, il démontre leur rôle de mobilisation et leur influence sur les redéfinitions successives de l'identité gaulliste. Fortement liée au charisme de son leader, cette formation politique n'en est pas moins marquée par une grande diversité, remodelée au gré des différentes crises qu'elle a traversées. L'exploration de ces facettes multiples renouvelle de façon considérable l'historiographie du gaullisme.
François Audigier, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Lorraine, est spécialiste d'histoire politique française contemporaine, du gaullisme en particulier. Bernard Lachaise est professeur d'histoire contemporaine à l'université Bordeaux-3, ses recherches portent sur l'histoire politique et le gaullisme. Sébastien Laurent est professeur d'histoire contemporaine à l'université Bordeaux-IV. Ses travaux portent sur l'Etat, la sécurité et sur les marges du politique.
En 1940, au coeur d'une des périodes les plus troubles de l'histoire de france, adrien marquet, maire de bordeaux, se retrouve quelques mois ministre dans le gouvernement de vichy.
Comment en est-il arrivé là, ce patron d'une grande cité et d'une fédération socialiste puissante, ce député qui fut aussi ministre en 1934 sous le gouvernement doumergue ? issu de la bourgeoisie moyenne bordelaise. marquet est l'un des leaders du socialisme girondin ; à partir de 1933, il anime un parti dissident de la sfio, celui des " néos ", avant de dériver pendant la guerre vers vichy. de bordeaux, il a fait le laboratoire de ses idées, le champ de ses expériences progressistes, dans les domaines politique, social, économique et culturel.
Il s'en sert comme d'un levier pour tenter de devenir un politique sur la scène parisienne, avec un vaste programme de travaux publics et le rêve de jouer un rôle déterminant. poussant ainsi ses ambitions jusqu'à l'aveuglement face à la collaboration. ce sont ces différentes facettes. parfois contradictoires, que cette " biographie critique " foisonnante présente aujourd'hui. nourrie de découvertes d'archives, elle plonge le lecteur dans l'histoire d'un homme mais aussi dans celle des courants de pensée des années 1920-1940 ; elle replace marquet dans l'histoire de bordeaux, en dressant son bilan de maire.
Elle brise nombre de tabous sur les événements de 1933-1945 et sur la mémoire construite dès les années 1950 par le monde politique girondin. on voit vivre ainsi le militant, agir le maire et le ministre ; on jauge le caractère. les idées et les ambitions d'un homme qui a voulu infléchir le cours de l'histoire en promouvant un socialisme élargi aux classes moyennes. magnifiquement illustré de documents souvent inédits, accompagné d'un impressionnant inventaire d'archives, ce livre fera date dans l'histoire bordelaise et, au-delà, dans l'histoire politique française.