Daisy Goodwill est née en 1905. Sa mère est morte en la mettant au monde. Plus tard elle parcourt les États-Unis avec son père, un tailleur de pierre qui édifie une petite fortune au temps où naissent les gratte-ciel des villes américaines. Deux fois mariée et veuve, mère de trois enfants, un moment journaliste, elle meurt dans une maison de retraite au début des années 90.
Telle est l'existence ordinaire que nous content ces mémoires de Daisy Goodwill. Le défi du roman est de la rendre aussi passionnante que les sagas les plus riches en péripéties, de nous montrer que n'importe quelle existence, pour peu qu'on sache la regarder, recèle des trésors et reflète son siècle. Et quel siècle !
Oeuvre d'une romancière canadienne saluée par la critique internationale comme l'égale d'une Alison Lurie ou d'une Joyce Carol Oates, La Mémoire des pierres a été couronné outre-Atlantique par le prix Pulitzer. En France, le magazine Lire l'a élu meilleur livre de l'année 1995.
Toutes les espèces animales et végétales des bords de mer, depuis les lichens et les algues jusqu'aux poissons côtiers, sont illustrées et présentées en détails dans ce guide pour une identification rapide. Tous les littoraux européens sont abordés (mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée), ainsi que tous les milieux et étages, depuis la zone des embruns jusqu'à -5 mètres.
Le texte donne une description des caractères essentiels et précise l'habitat et les moeurs.
Comment raconter une vie ? Comment saisir le lent écoulement du temps et les rares moments d'épiphanie qui jalonnent une existence ordinaire ? Ces questions, au coeur de la réflexion romanesque de Carol Shields, constituaient déjà la trame de La Mémoire des pierres, son précédent livre. Dans Une soirée chez Larry, la romancière se prête à nouveau au jeu de la biographie en traçant le portrait incisif d'un homme comme les autres : Larry Weller, né à Winnipeg en 1950. Un paysagiste, divorcé deux fois, père d'un petit garçon, qui rien ne distingue sinon sa passion pour les labyrinthes de jardin, dédales trompeurs qui ressemblent tant à sa propre vie.
S'adaptant aux circonstances pour répondre à ce que la société attend des hommes, Larry va traverser la spontanéité des années 70, l'enchantement aveugle des années 80 et les difficiles années 90, sans renoncer à sa quête obstinée de lui-même. Son odyssée reflète, avec un humour jubilatoire et une lucidité impitoyable, la condition masculine à la fin de notre siècle.
Carol Shields, née dans l'Illinois, vit au Canada depuis 1957. Elle est considérée par la critique internationale comme la plus grande romancière canadienne anglophone. La Mémoire des pierres (Calmann-Lévy, 1995) a remporté en 1995 le prix Pulitzer, le National Book Critics Circle, le prix du Gouverneur général, et a été élu le meilleur livre de l'année par le magazine Lire. Une soirée chez Larry a reçu le prix Orange 1998.
"Une narration scintillante, exubérante, caustique, empreinte d'une faculté à imaginer les mystères intimes, qui fait coexister, sans qu'on y prenne garde, la fable et la réalité." Nicole Zand, Le Monde "Carol Shields sait mieux que personne rendre sensible l'écoulement d'un siècle." Mona Ozouf, Le Nouvel Observateur "Un numéro de haute voltige sur l'imposture du souvenir." Jean-Luc Douin, Télérama