La publication de L'Origine des espèces, en 1859, a marqué une révolution intellectuelle comparable à celle qui est associée aux noms de Copernic et Galilée. En proposant une théorie de la « descendance avec modification » et de la « sélection naturelle », Darwin apportait des réponses aux questions qui préoccupaient les naturalistes de son époque. Le caractère radical de ces réponses aussi bien que les problèmes qu'elles laissaient en suspens ont alimenté d'emblée polémiques et controverses. De là les ajouts et les digressions qui, au gré des six éditions successives de l'oeuvre, en vinrent à obscurcir le propos d'origine. En élaguant la traduction d'Edmond Barbier de ce qui ne figurait pas dans l'édition de 1859 et en y rétablissant ce qui en avait disparu, le présent volume permet au lecteur francophone de retrouver cette oeuvre dans sa fraîcheur initiale.
En 1831, à vingt-deux ans, le jeune Charles Darwin part comme naturaliste sur le Beagle, qui doit faire un tour du monde de cinq ans, en s'attachant plus particulièrement à naviguer le long des côtes de l'Amérique du Sud en passant le cap Horn, puis revenir en doublant le cap de Bonne-Espérance. Ce voyage aura une importance décisive pour la formation de la pensée de Charles Darwin. C'est à partir de là que, ayant rassemblé une somme monumentale, inégalée, d'informations scientifiques, il pourra élaborer le travail qui le mènera à formuler sa théorie de l'origine des espèces, travail dont on devine qu'il est déjà sous-jacent à chaque page de ses passionnantes observations. Il décrit minutieusement les paysages, les roches, les fossiles, la faune, la flore, les phénomènes naturels, les sociétés et les moeurs des habitants...
Pourquoi haussons-nous les épaules ? Pourquoi remuent-ils la queue ? Pourquoi fronçons-nous les sourcils lorsque nous sommes en colère et faisons-nous la moue lorsque nous sommes tristes plutôt que l'inverse ? Quelle est la différence entre culpabilité et honte ? Ce livre serait extraordinaire même s'il n'avait répondu qu'à ces questions en 1872. Mais il a aussi prouvé que l'esprit humain, pas simplement le corps, est un produit de l'évolution. Il a montré, au moment de l'apogée du racisme scientifique, que les humains sont fondamentalement semblables. C'est un livre captivant. Darwin a enrichi son argumentation de centaines d'observations pénétrantes, dont beaucoup sont formulées avec toute l'émotion et l'humour de la grande littérature.
Ce qui est émouvant dans ces carnets, écrits en 1837-1838, c'est que Darwin sait d'emblée à quoi il touche. Et s'en étonne. Et s'en inquiète. Doute, par conséquent, de lui-même. Et laisse l'idée là, en plan. Il continuera de prendre des notes, jusqu'à ce qu'une première esquisse (1842), puis une deuxième (1844), commencent à construire l'architecture des idées qui seront rassemblées dans «L'Origine des espèces» (1859).
Le choix de textes personnels que nous présentons ici permet de saisir la personnalité de Darwin. De la lettre qu'encore étudiant il envoie à son père, pour obtenir l'autorisation de partir en voyage, jusqu'aux notes prises alors qu'il est devenu père de famille, le théoricien controversé de l'évolution se montre un parfait exemple de gentleman... L'intérêt de ces textes n'est pas seulement de faire mieux connaître un individu, mais aussi d'engager l'écriture dans une zone frontière, là où la science rencontre l'intime. Car la curiosité scientifique de Darwin est également tournée vers lui-même, ou vers les êtres qu'il aime et qui l'entourent au quotidien. Du premier départ en voyage (1831) jusqu'à l'observation patiente et attendrie du développement de ses enfants (1859), les documents intimes permettent de suivre comment le savant devint progressivement lui-même.
La version intégrale enrichie d'un minutieux appareil documentaire. Une source unique d'informations précieuses sur la famille de Darwin, ses années de formation, la genèse de sa théorie, sa confiance en la science, son amour pour ses proches, sa fidélité à ses amis, et son ultime et émouvant regret " de n'avoir pas fait directement plus de bien " à ses semblables.
Écrite entre le 28 mai et le 3 août 1876 alors que Darwin était âgé de 67 ans, puis complétée d'adjonctions multiples jusqu'au printemps de 1881, l'Autobiographie parut d'abord en tête des Life and Letters of Charles Darwin publiées par son fils botaniste Francis en 1887. Mais elle dut attendre plus de 70 années après cette dernière date pour être rétablie, en 1958, dans sa version complète, durement entamée par la censure qu'avait imposée sa veuve Emma, et que le naturaliste eût sans doute pratiquée lui-même s'il en avait envisagé la publication.
Ce n'est en effet qu'en 1958 que sa version non expurgée vit le jour grâce aux soins de sa petite-fille Nora Barlow, fille du cinquième fils de Darwin (Horace), et elle-même botaniste et généticienne.
L'immense intérêt de l'Autobiographie rendue à sa version intégrale réside dans le fait qu'ayant éprouvé le manque d'un récit personnel émanant de son grand-père Erasmus lorsqu'il lui fallut retracer les principales étapes de sa vie, Darwin résolut de léguer à ses enfants ce qu'il n'avait pas lui-même reçu de son aïeul : une confidence intime et sincère portant sur ses goûts, ses actes, sa pensée et sa psychologie, non destinée à la publication, mais apte à servir de guide à quelque descendant intéressé par le témoignage direct d'une vérité soustraite à toute interprétation étrangère.
C'est pour cette confidence restituée que Patrick Tort a souhaité faire de sa préface un hommage à Nora Barlow. Le texte restauré par ses soins, dont la présente traduction rend un compte scrupuleux en l'enrichissant d'un minutieux appareil documentaire, est une source unique d'informations précieuses sur la famille de Darwin, ses années de formation, la genèse de sa théorie, le rôle joué par sa lecture de Malthus, le milieu scientifique victorien, l'opposition du savant à la théologie chrétienne, sa confiance en la science, son amour pour ses proches, sa fidélité à ses amis, son antipathie envers le philosophe Herbert Spencer, et son ultime et émouvant regret " de n'avoir pas fait directement plus de bien " à ses semblables.
Le voyage de près de 5 ans de Charles Darwin à bord du H.M.S. Beagle est un moment formateur et décisif pour la vie et le carrière du jeune naturaliste. Le compte-rendu qu'il publie à son retour lui permet d'asseoir sa réputation dans la communauté scientifique de l'époque. L'apport de ce voyage est aussi et surtout décisif pour la suite de ses recherches qui aboutissent, plus de 20 ans après, à l'élaboration de sa théorie sur l'évolution des espèces.
Cette version est la première entièrement illustrée jamais publiée de ce voyage, véritable récit d'aventures et rapport scientifique. Accompagné de plus de 350 dessins, cartes, photographies ou documents d'archives et complété par des écrits postérieurs de Darwin et des observations du capitaine d'expédition Robert FitzRoy, cet ouvrage rend compte d'un des voyages maritimes les plus importants de l'histoire.
Cette nouvelle traduction part du constat suivant : il y a des différences majeures entre la première édition de L'Origine des espèces, parue en 1859, et la 6e édition parue en 1872. Après avoir longtemps privilégié la dernière édition, le public anglophone lit désormais la première depuis maintenant plus d'un demi-siècle. Or, on ne dispose pas à ce jour d'une bonne traduction française de ce texte sur l'importance de laquelle les spécialistes s'accordent aujourd'hui : « la version qui a ébranlé les bases du monde », selon Ernest Mayr (1964).
Il s'agit donc ici de la première traduction moderne de l'édition initiale de L'Origine, assortie de notes qui permettent de décoder les nombreuses références implicites de Darwin, en rendant accessible au public français une grande partie des nouvelles découvertes faites dans les manuscrits du naturaliste anglais.
"The Origin of Species" is one of the most important and influential books of its time and remains one of the most significant contributions to philosophical and scientific thought. This book presents an introduction and scholarly references by William Bynum.
" Déterminant pour toute ma carrière, le voyage du Beagle fut de loin l'événement le plus important de ma vie. " Ce voyage n'a cependant pas été déterminant que pour la carrière de Charles Darwin : il l'est pour la science dans son ensemble, ainsi que pour la pensée sociale de l'Occident.
Lorsqu'il embarque sur le Beagle le 27 décembre 1831, ce jeune homme de 22 ans n'est pas un croyant aveugle dans les dogmes de l'église, mais il n'est pas pour autant en rupture avec ceux-ci. c'est un naturaliste passionné et disposant d'une solide formation de terrain en entomologie et botanique, qui sait observer, récolter, conserver, identifier et nommer. Ses études de médecine lui ont apporté les connaissances nécessaires en anatomie, physiologie et dissection.
Son séjour dans les contrées hostiles de la Terre de Feu va tout simplement révolutionner la science moderne.
On the Origin of Species outlines Charles Darwin's world-changing theory that life on Earth had not been brought into being by a creator, but had arisen from a single common ancestor and had evolved over time through the process of natural selection. Received with both enthusiasm and hostility on its publication, it triggered a seismic shift in our understanding of humanity's place in the natural world. It is not only a brilliant work of science but also a clear, vivid, sometimes moving piece of popular writing that reflects both Darwin's genius and his boundless enthusiasm for our planet and its species.This beautiful Macmillan Collector's Library edition of On the Origin of Species is complete and unabridged, and features an afterword by Oliver Francis.Designed to appeal to the booklover, the Macmillan Collector's Library is a series of beautiful gift editions of much loved classic titles. Macmillan Collector's Library are books to love and treasure.
Lorsque, plus de onze ans après la première édition de L'Origine des espèces, Darwin publie en 1871 La Filiation de l'Homme (The Descent of Man), il s'acquitte d'une obligation de cohérence contractée dès sa première adhésion à l'idée de l'origine commune des espèces vivantes : couronner l'illustration de la grande vérité transformiste en montrant la nécessité d'inscrire phylogénétiquement l'Homme au sein de la série animale. Au terme d'une assez longue réserve, Darwin, affrontant une nouvelle fois les mythes de la création et l'univers dogmatique des croyances, expose alors une version strictement naturaliste de l'origine de l'Homme et de son devenir. Au-delà, il s'agit pour lui d'expliquer, par la seule dynamique d'avantages sélectionnés et transmis, l'accession de l'Homme à sa position d'éminence évolutive, représentée par l'état de " civilisation ", lequel manifestement contrarie en son sein le mouvement d'élimination des moins aptes impliqué dans la sélection naturelle, pour y substituer des institutions protectrices, une éducation altruiste et une morale de la bienveillance, du secours et de la sympathie. Telle est l'inépuisable nouveauté de ce que Patrick Tort nomme, dans sa préface, l'effet réversif de l'évolution.
Une telle explication ne pouvait s'effectuer sans une théorie des instincts. Si la notion du développement sélectionné des instincts sociaux, combinée avec celle de l'accroissement des capacités rationnelles, sert à désigner globalement ce à travers quoi l'humanité élabore la civilisation, c'est dans l'analyse fine des instincts procréatifs et parentaux, ainsi que des sentiments affectifs et des comportements qui leur sont associés, que Darwin découvre l'opération d'une autre sélection, détentrice elle aussi d'un grand rôle évolutif : la sélection sexuelle, qui préside dans le monde animal à la rencontre amoureuse, aux rituels et aux choix nuptiaux ainsi qu'à la transmission des caractères sexuels secondaires, et qui complète l'action de la sélection naturelle tout en paraissant parfois lui opposer sa loi.
PATTERNS OF LIFE: SPECIAL EDITIONS OF GROUNDBREAKING SCIENCE BOOKS When the eminent naturalist Charles Darwin returned from South America on board the HMS Beagle in 1836, he brought with him the notes and evidence that would form the basis of a world-changing theory: the evolution of species by a process of natural selection. This theory, published as On the Origin of Species in 1859, is the basis of modern biology and the concept of biodiversity. Its publication sparked a fierce scientific, religious and philosophical debate which continues to this day.
Entre L'Origine des espèces (1859) et La Filiation de l'Homme (1871), La Variation des animaux et des plantes à l'état domestique, ouvrage dans lequel on reconnaîtra le plus méticuleusement documenté et le plus étendu des traités généralistes de Darwin, occupe en 1868 une place intermédiaire, vouée tout d'abord à la consolidation illustrative et argumentative du transformisme.
C'est en effet la variation des êtres vivants qui, sélectionnée et transmise, constitue le matériau dynamique de la transformation des espèces. Conscient du mystère de son origine, Darwin la poursuit, depuis l'observatoire aménagé par la domestication, sous toutes ses manifestations visibles. Parcourant le champ immense ouvert à la sélection par les variations spontanées des organismes dans l'univers de la zootechnie et de l'horticulture, il étudie le phénomène variationnel, qu'il soit morphologique, instinctuel ou mental, depuis ses manifestations les plus courantes jusqu'à la production des particularités les plus singulières.
Chaque fois, un écart observé, isolé et parfois inconsciemment ou méthodiquement reproduit, atteste la variabilité naturelle du vivant, expose l'ampleur de sa plasticité et relativise les frontières apparentes entre les êtres. Si la théorie de la descendance modifiée par l'action de la sélection naturelle explique le mécanisme de la formation des espèces à partir des variétés, elle ne sait rien encore de la nature et de la source de la variation elle-même dans le processus de génération, ni des règles exactes de sa transmission. C'est à ce non-savoir momentané (pré-mendélien malgré de sensibles approches) qu'essaie de porter remède, à l'avant-dernier chapitre de cet ouvrage, la remarquable - et, de fait, post-newtonienne - «hypothèse provisoire de la Pangenèse».
Traduit ici en français pour la première fois, le Journal de bord (Diary) de Charles Darwin est le premier document, demeuré longtemps inédit, qui relate, jour après jour, le voyage du jeune naturaliste autour du monde à bord du trois-mâts barque d'exploration le Beagle. Commencé le lundi 24 octobre 1831 à Plymouth, ce récit s'achèvera, presque cinq ans plus tard, le dimanche 2 octobre 1836 à Falmouth, après un périple au cours duquel le futur réformateur de l'histoire naturelle et auteur de la théorie de la filiation des espèces expliquée par la sélection naturelle aura acquis une provision de spécimens, d'observations, de connaissances positives et de doutes qui constituera le socle et le ferment de sa grande théorie phylogénétique.
Matrice du futur Journal de recherches (le fameux Voyage d'un naturaliste autour du monde) qui paraîtra en 1839, le Journal de bord est en premier lieu le récit de cette navigation, tour à tour éprouvante et émerveillée, et de son alternance avec les longues expéditions terrestres (Cap-Vert, Brésil, Uruguay, Argentine, Chili continental et Terre de Feu, Falkland, Chiloé, Galápagos, Tahiti, Nouvelle-Zélande, Australie, Tasmanie, îles Keeling, île Maurice, Cap de Bonne-Espérance, Sainte-Hélène, Ascension, Açores) qui furent pour Darwin l'occasion d'étudier tout ce qui, depuis la géologie, essentielle à ses yeux, jusqu'aux hommes, le conduira à douter de la véridicité de la Bible et du bien-fondé de son autorité sur l'enseignement des sciences de la terre et de la vie.
La vibrante condamnation de l'impardonnable barbarie de l'esclavage et du progressif anéantissement des peuples autochtones est l'une des grandes leçons morales du Journal de bord. Dans une longue préface et des annexes soucieuses de compléter et de rectifier parfois les données avancées par les sources anglosaxonnes, Patrick Tort, poursuivant un dialogue depuis longtemps amorcé avec le commandant de marine Claude Rouquette, montre comment le jeune Darwin, au cours de son immense voyage de découverte, affermit déjà les bases de ce qui forgera plus tard chez lui, notamment dans La Filiation de l'Homme, la notion cruciale de " civilisation ".
A lavishly illustrated edition of one of the famous naturalist's most popular works, issued to commemorate his 200th birthday, shares his theories about morality and intellect while engaging some of the most hotly debated questions about evolution. Original.
Ce texte à caractère "inédit" constitue la part "psychologique" des écrits de Darwin que celui-ci donna à son élève George John Romanes, lorsqu'il rédigea son livre sur L'Origine des espèces.
Le texte fut publié de façon "confidentielle" à Londres en 1884, puis oublié et récemment redécouvert. Il est, en définitive, l'un des premiers textes (sinon le premier) d'éthologie, décrivant les comportements instinctuel et appris, des espèces animales.
La première édition de ce livre date de l'année 2009, "l'année Darwin". Aujourd'hui épuisé, ce "texte essentiel" est réédité agrémenté de nombreuses illustrations.
No one has done more to shape our view of what makes us human than Charles Darwin, whose seismic theory of evolution turned the Victorian world upside down, utterly rewrote our notions of life on earth and is still attacked by religious creationists today.
Épuisé
"The Descent of Man" (1871) is among Darwin's most important works, addressing the crucial question of the origins, evolution and racial divergence of mankind. The evidence he presents forces us to question what it is that makes us uniquely human.
Vingt années séparent le premier exposé de la théorie darwinienne - le brouillon de 1839 - et la publication, le 24 novembre 1859, de L'Origine des espèces. La fin de cette longue genèse est aussi le début d'une lente maturation qui durera jusqu'en 1872 -date de sa sixième et dernière édition -, voire, si l'on y inclut les ultimes révisions de l'auteur, jusqu'en 1876 - date du der nier tirage soumis à son examen. C'est cette édition absolument définitive du plus célèbre des ouvrages de Darwin qui est ici traduite et présentée à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Aucun livre de science ne connut sans doute plus durable succès. Aucun ne suscita réactions plus vives ni controverses plus passionnées. Dans une quête d'exhaustivité qui demeurera toujours insatisfaite, l'ouvrage illustre à travers chacun de ses chapitres la haute cohérence de la théorie de la sélection naturelle, moteur de la transformation des espèces, avec les données issues de l'observation des variations animales et végétales, de la théorie des populations, de la zootechnie, de l'horticulture, de l'éthologie, de l'étude de la génération et des croisements, de la paléontologie, de la biogéographie, de la morphologie, de l'embryologie, de l'histoire de la Terre et du climat, ainsi que de la classification des formes vivantes. Particulièrement démonstratif et amplement documenté, il porte un coup décisif aux anciennes croyances en la création singulière et en la perfection native, fixe et définitive des espèces. Cette laïcisation de l'histoi re naturelle, qui s'inscrit elle-même dans une autonomisation nécessaire de la science, sera pour cela longtemps combattue par les Églises et les groupements mystiques restés fidèles au dogme, indéfiniment remanié mais toujours résurgent, de la Création du monde et du vivant par une intelligence transcendante et providentielle qui serait seule capable d'en garantir les fins et d'en préserver l'harmonie. Dans une savante et méticuleuse préface, Patrick Tort étudie pas à pas la constitution de ce maître livre.
ÿþ " Comment un jeune bourgeois victorien, plutôt paresseux et porté sur la chasse, en est-il venu à révolutionner la biologie avec sa théorie de l'évolution des espèces ? Cette brève autobiographie, écrite à l'intention de ses enfants sur le ton de la confidence, est le texte le plus intime et le plus révélateur qu'ait laissé Charles Darwin. S'y mêlent son voyage autour du monde et ses problèmes de santé, son mariage et les débats suscités par sa théorie, les autoportraits du gamin espiègle et du vieux sage respecté, ainsi que le drame d'une foi religieuse désorientée par le hasard des lois naturelles.Cette édition, première traduction française exhaustive du travail de Nora Barlow, petite fille de Charles Darwin, complète l'autobiographie de nombreux documents essentiels, et fait la part des ajouts et suppression qui ont affecté ce texte justement célèbre.
" Charles Darwin (1809-1882)Célèbre naturaliste anglais dont les travaux sur la théorie de l'évolution des espèces ont révolutionné la biologie. Il est l'auteur notamment de L'Origine des espèces.
Entre L'Origine des espèces (1859) et La Filiation de l'Homme (1871), La Variation des animaux et des plantes à l'état domestique, ouvrage dans lequel on reconnaîtra le plus méticuleusement documenté et le plus étendu des traités généralistes de Darwin, occupe en 1868 une place intermédiaire, vouée tout d'abord à la consolidation illustrative et argumentative d u tranformisme. C'est en effet la variation des êtres vivants qui, sélectionnée et transmise, constitue le matériau dynamique de la transformation des espèces. Conscient du mystère de son origine, Darwin la poursuit, depuis l'observatoire aménagé par la domestication, sous toutes ses manifestations visibles. Parcourant le cham p immense ouvert à la sélection par les variations spontanées des organismes dans l'univers de la zootechnie et de l'horticulture, il étudie le phénomène variationnel, qu'il soit morphologique, instinctuel ou mental, depuis ses manifestations les plus courantes jusqu'à la production des particularités les plus singulières. Chaque fois, un écart observé, isolé et parfois inconsciemm ent ou méthodiquement reproduit, atteste la variabilité naturelle du vivant, expose l'ampleur de sa plasticité et relativise les frontières apparentes entre les êtres. Si la théorie de la descendance modifiée par l'action de la sélection naturelle explique le mécanisme de la formation des espèces à partir des variétés, elle ne sait rien encore de la nature et de la source de la var iation elle-même dans le processus de génération, ni des règles exactes de sa transmission. C'est à ce nonsavoir momentané (pré-mendélien malgré de sensibles approches) qu'essaie de porter remède, à l'avant-dernier chapitre de cet ouvrage, la remarquable - et, de fait, post-newtonienne - "hypothèse provisoire de la Pangenèse".
When the Beagle sailed out of Devonport on the 27th of December 1831, Charles Darwin was 22 and setting off on the voyage of a lifetime. His journal of the voyage shows us a naturalist making patient observations, above all in geology.
The Autobiographies of Charles Darwin (1809-82) provide a fascinating glimpse into the mind of one of the world's intellectual giants. They begin with engaging memories of his childhood and youth and of his burgeoning scientific curiosity and love of the natural world, which led to him joining the expedition on the Beagle. Darwin follows this with survey of his career and ends with a reckoning of his life's work. Interspersed with these recollections are fascinating portraits - from his devoted wife Emma and his talented father, both bullying and kind, to the leading figures of the Victorian scientific world he counted among his friends, including Lyell and Huxley. Honest and illuminating, these memoirs reveal a man who was isolated by his controversial beliefs and whose towering achievements were attained by a life-long passion for the discoveries of science.