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David Goodis
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Edward Lynn est-il le double de David Goodis ? Voici l'histoire d'un ancien soliste du Carnegie Hall, qui va échouer dans les bas-fonds new-yorkais après le suicide de sa femme. Le héros de ce livre va connaître le même destin que son auteur. Comme Goodis, jadis respecté et admiré, Edward Lynn est devenu une épave alcoolique. Après avoir affronté l'adversité, et retrouvé sa dignité grâce à l'amour d'une femme patiente, il ira se réfugier dans l'oubli et dans l'alcool. «Non mais, regardez cette pauv'cloche devant sa casserole de piano ! Alors qu'il devrait être lingé comme un prince.»
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Recherché par la police, Hart erre dans les rues de Philadelphie en plein hiver et se retrouve par hasard pris dans un règlement de comptes. Pour échapper à une mort certaine, il décide de se faire passer pour un truand. Mais Hart n'est pas un voyou, c'est juste un type qui fait ce qu'il faut pour survivre au milieu des voyous...
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Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout. Publié en 1954 aux États-Unis, entre Sans espoir de retour et Descente aux enfers, La Blonde au coin de la rue est un constat désespéré sur la jeunesse de l'époque.
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Depuis qu'il a été renvoyé de la police, Corey Bradford est obsédé par son insigne avec lequel il entretient un dialogue imaginaire. Un soir où il traîne dans son rade habituel, Corey s'interpose entre deux malfrats et Walter Grogan, le tenancier du lieu et accessoirement parrain de la pègre locale. Ce dernier propose à Corey d'enquêter sur le commanditaire de l'agression avortée, en échange d'une petite fortune : quinze mille dollars.
Alors qu'il vient de quitter son nouvel employeur, Corey doit se débarrasser d'un suiveur gênant dans les rues sombres de la ville, puis il sera tiré du lit par deux flics de la Brigade de nuit qui l'embarquent aussitôt. Le chef de l'unité, McDermott, fait alors à Corey une offre qu'il ne peut refuser : récupérer son badge contre la promesse de tout faire pour mettre un terme aux agissements de Walter Grogan. Acculé, Corey se retrouve obligé de jouer un double jeu s'il veut espérer gagner sur tous les tableaux : obtenir les quinze mille dollars tout en échappant à la vengeance du mystérieux commanditaire de l'agression, retrouver son statut de policier respecté par ses pairs et reconquérir son ex-femme qu'il n'a jamais cessé d'aimer.
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Ancien pilote de ligne et héros de guerre victime d'une injustice, James Cassidy a sombré dans l'alcoolisme. Une condition qu'il partage avec sa femme, Mildred, une femme fatale terrifiante et tyrannique qu'il ne parvient pas à quitter. En compagnie d'autres laissés-pour-compte, il traîne sa déchéance dans les bas-fonds glauques de Philadelphie, où il rencontre Doris, une jeune femme en perdition. Résolu à remonter la pente pour elle, il se heurte à une terrible fatalité.
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«Gerardo reprit son sérieux. Les autres malfrats cessèrent de rire. Whitey se demandait : "Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si drôle ?" Puis il entendit Gerardo déclarer : - Pas mal, ton histoire, mon pote. Y a du vrai là-dedans. Mais y en a pas assez. Pas assez de vrai. Il s'en faut même de beaucoup. Whitey retint sa respiration, cependant que Gerardo poursuivait, sans se presser : -C'est pas toi qui as tué le flic, parce que je sais, moi, qui l'a fait. Tu veux savoir son nom, à l'assassin ? Il s'appelle Gerardo.»
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Parry n'a pas tué. Mais les apparences sont contre lui, et le juge le condamne à la détention perpétuelle. Mal nourri, sans femme, sans gin, sans foyer, loin des lumières étincelantes, des foules et de tout ce qu'il aime, il ne lui reste plus qu'à attendre la vieillesse en contemplant les barreaux de sa cage. Mais il refuse de se soumettre et s'évade, engageant une bataille désespérée et solitaire contre le destin, contre la peur, contre les flics et les mouchards, contre les maîtres chanteurs et les bons citoyens.
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- T'as les flics aux fesses. - Eh bien, dis-leur que je suis en conférence. - Tu vas m'écouter, oui ? Ce coup-ci, il s'agit pas de vagabondage. C'est plus grave que ça. - Tu charries. J'ai rien fait. Je roupillais. - Depuis quand ? - Et bien depuis... j'en sais foutre rien. «Nous voilà bien ! songeait Cora. Il ne se souvient plus... Il s'est saoulé à mort et il sait plus ce qu'il a fait !»
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James Vanning est poursuivi jusque dans son sommeil par la vision obsessionnelle d'un revolver d'un "noir lugubre, d'un noir total", de scènes de violence et d'un meurtre qu'il aurait commis. S'il n'arrive pas à oublier cet épisode angoissant, il ne parvient pas non plus à le relier à un moment de sa vie. Dessinateur dans une agence de publicité, il n'a rien d'un tueur et n'aspire qu'à se marier et à se consacrer à sa vie de famille. C'est le hasard qui a mis sur sa route une sacoche contenant trois cent mille dollars, des gangsters endurcis et ce revolver qui le hante. Dès lors, il est pris au piège d'un engrenage fatal...
Nightfall est le quatrième roman de David Goodis. Ce "grand classique" de la Série blême est republié dans une traduction nouvelle et intégrale.
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S'il n'y avait que Gladden !
Mais, derrière elle, il y a le fantôme exigeant de son père - un père très chatouilleux sur le chapitre des responsabilités consenties...
Un honnête artisan-cambrioleur devrait pourtant être libre d'organiser sa vie à son idée.
Bien sûr... s'il n'y avait pas Gladden !
Gladden, flanquée de papa-fantôme et lourde, malgré sa minceur, comme un coffre-fort plein. Et s'il n'y avait pas Charley, le doigt toujours frémissant sur la détente du pistolet.
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Le caïd du gang avait besoin de ses services. Le chef de la Brigade Spéciale tenait beaucoup à l'embaucher. Les flics lui proposaient un bel insigne ; les truands lui promettaient le gros paquet. Quant à l'intéressé, il aurait bien voulu contenter tout le monde et s'efforçait de garder l'équilibre sur la corde raide, en se demandant si celui qui lui souriait si gentiment un jour n'allait pas lui tirer une balle dans le crâne le lendemain.
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Jander ne se faisait pas d'illusions : ce n'était pas pour jouir des beautés de la nature que Hebden et ses inquiétants compagnons s'étaient retirés dans cette cabane de pêcheurs.Mais pourquoi semblaient-ils toujours sous pression, prêts à exploser, à se détruire ? Quel monstrueux secret liait la vieille soûlarde à Gatheridge, le colosse à la cervelle de moineau ? Et qu'est-ce qui retenait ici la bouleversante Vera, pure comme une apparition, froide comme une banquise ?
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Publié en 1938, " retour à la vie " est le premier roman de david goodis.
C'est le portrait d'une génération perdue, sur fond de guerre d'espagne, de guerre sino-japonaise, d'alcool et de désoeuvrement.
C'est surtout le roman le plus autobiographique de son auteur. il éclaire rétrospectivement l'oeuvre entière et permet d'en juger l'importance et la cohérence.
" . on pense à hemingway dans ses grands jours. et puis, toujours, admirable lumière de d'aube, cette vision d'un gris matinal, comme si les personnages effleurés par le sens du péché allaient, par un simple geste, un mot, se délivrer pour s'abandonner à leur rêve profond.
Magnifique. " jacques pierre amette, le point.
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La nuit tombe ; tirez sur le pianiste ; cauchemar
David Goodis
- Gallimard
- Bibliotheque Noire
- 11 Octobre 1988
- 9782070713639
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La blonde au coin de la rue_1_ere_ed - fermeture et bascule vers 9782743637972
David Goodis
- Rivages
- 1 Septembre 1986
- 9782869300170
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" c'était une ruelle sombre, avec la lune qui l'éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché.
" obsédé par le souvenir de sa jeune soeur qui s'est suicidée après avoir subi un viol, kerrigan traîne depuis des années sa haine dans vernon street, le coin le plus sordide de philadelphie. jusqu'au jour où il rencontre loretta, une jeune fille venue des beaux quartiers bien décidée à le sortir de cet enfer. mais les vieux démons ont la peau dure et, pour kerrigan, la limite entre la soif de vengeance et la folie va devenir aussi fine que le fil du rasoir.
sec, puissant, david goodis distille suspense et sueurs froides en grand maître du roman noir.
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Sans espoir de retour - ed. du cinquantenaire, 1945-1995
David Goodis
- Gallimard
- 3 Mai 1995
- 9782070495481
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Sept nouvelles de david goodis, publiées aux etats-unis entre 1935 et 1953.
Un premier choix parmi les dizaines de nouvelles publiées par l'auteur dans les " pulps " magazines.
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" tout commença par un rêve brusquement interrompu.
La nuit d'hiver devint réalité et alvin darby, bien réveillé, vit l'obscurité de la chambre, la blancheur cotonneuse de la couverture qui recouvrait sa femme sans le lit jumeau. " mais l'obsession d'une chevelure blonde qui a réveillé darby va le précipiter sur les chemins de son passé à la recherche d'une vérité qui lui paraît horrible. il lui faudra descendre en enfer pour comprendre et. accepter.
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