Faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour ? Pourquoi dire aux enfants de regarder avant de traverser ? Comment gérer la foule lors des grands événements ? La trottinette va-t-elle supplanter les sprints pour attraper le dernier bus ? Les piétons sont-ils des automobilistes comme les autres ? La « rando » en ville a-t-elle de beaux jours devant elle ? La marche est-elle l'avenir de la mobilité urbaine ? Ces questions, parmi bien d'autres, traduisent d'importantes préoccupations liées à la vie urbaine, telles l'insécurité routière, la crise environnementale, les pathologies de la sédentarité, la mixité ou l'exclusion sociale.
Les 160 mots-clés de ce dictionnaire abordent ces enjeux en proposant une exploration (conceptuelle, opérationnelle et parfois humoristique) de divers domaines de connaissance sur la marche en ville. Sous la direction de Kaduna-Eve Demailly , Jérôme Monnet, Julie Scapino et Sophie Deraeve.
Cet ouvrage est la quatrième édition d'un livre devenu aujourd'hui un classique sur la théorie des équations différentielles ordinaires. Le cours théorique de base est accompagné d'un exposé détaillé des méthodes numériques qui permettent de résoudre ces équations en pratique.
De multiples techniques de l'analyse numérique sont présentées : interpolation polynomiale, intégration numérique, méthodes itératives pour la résolution d'équations. Suit un exposé rigoureux des résultats sur l'existence, l'unicité et la régularité des solutions des équations différentielles, avec étude détaillée des équations du premier et du second ordre, des équations et systèmes linéaires à coefficients constants. Enfin, sont décrites les méthodes numériques à un pas ou multi-pas, avec étude comparative de la stabilité et du coût en temps de calcul. De nombreux exemples concrets, des exercices et problèmes d'application en fin de chapitre facilitent l'apprentissage.
Plusieurs améliorations ont été apportées dans cette dernière version. De nouveaux problèmes ou exercices ont été introduits dans presque tous les chapitres. La principale nouveauté est que l'ouvrage est maintenant un pap-ebook : le site compagnon en accès libre propose au lecteur des compléments théoriques et pratiques, ainsi que la correction d'un grand nombre d'exercices.
Cet ouvrage accessible aux L3, M1 et M2 de mathématiques est très utilisé pour la préparation aux concours de l'enseignement. Il constitue un outil de référence pour les enseignants, chercheurs et scientifiques d'autres disciplines.
Sur la base d'enquêtes, l'ouvrage propose une réflexion sur les principales questions que pose l'accompagnement des autistes adultes aujourd'hui : quelle offre institutionnelle ? Quel style d'accompagnement ? Quelle éthique ?
Alors que l'autisme des enfants suscite de nombreux ouvrages et débats dans la presse, la situation des adultes autistes, malgré une timide apparition dans le IIIe plan autisme, ne donne que très peu lieu à une réflexion collective. Et pourtant les enfants autistes aussi vieillissent et leurs problématiques d'adultes sont multiples. L'ouvrage rend compte de manière très concrète de situations et pratiques d'accompagnement observées dans les établissements et services médico-sociaux des Hauts- de-France. Il donne largement la parole aux professionnels. Il propose aussi une synthèse des débats dans le champ de l'autisme qui ne se limite pas à l'opposition comportementalisme / psychanalyse et montre la complexité des enjeux.
MANAGERS INTERMÉDAIRES : LES CLÉS POUR S'ÉPANOUIR ENFIN ! Les managers intermédiaires ont vu leur image décliner ces dernières années. Remis en cause par les grandes transformations, ils sont souvent considérés comme superflus et traversent une crise identitaire profonde. Malmenés de toute part, pris en étau entre un top management exigeant et des collaborateurs avides de sens et d'écoute, ils sont pourtant toujours bien présents dans la majorité des entreprises, tâchant tant bien que mal d'assurer leur rôle de courroie de transmission multidimensionnelle et de retrouver un sens à leur présence. Cela ferait presque oublier une évidence : le management intermédiaire, en prise avec la réalité des opérations et la stratégie, est le meilleur activateur d'intelligence collective. C'est aussi la source de l'énergie du changement, faisant chambre d'écho aux bonnes idées et les portant ! L'objectif de ce guide de survie est d'équiper les managers intermédiaires des bons outils et des bonnes méthodes pour : Renforcer leur position. Améliorer leur impact sur l'organisation. Être acteurs du changement plutôt que le subir. Préparer leur propre futur. Encore faut-il savoir naviguer habilement en milieu hostile...
Cet ouvrage rend compte des innovations menées en France dans le soin psychiatrique à travers des initiatives de "terrain" qui impliquent la création de réseaux locaux, notamment en partenariat avec les municipalités.
Vu l'ampleur et la diversité de ces expériences, l'ouvrage décrit plus particulièrement les innovations qui visent à l'augmentation de la réactivité et de la disponibilité des intervenants, en termes de soin et de soutien, afin de répondre au mieux aux besoins des personnes en souffrance.
Les auteurs ont réuni ces expériences sous l'intitulé : "travail de disponibilité", c'est-à-dire l'ensemble des méthodes selon lesquelles un secteur va volontairement changer son organisation afin de se rendre plus disponible.
Une étude très intéressante pour quiconque est intéressé ou concerné par ces expériences innovantes qui complètent et renforcent l'Offre de soins en psychiatrie.
1941. Catherine Legrand et Lucette Marlier, dix-neuf ans, sont les meilleures amies du monde. Toutes deux couturières à Lille, elles aiment être ensemble, rire et s'amuser. Les choses prennent pourtant une tournure dramatique quand Lucette, qui s'est engagée dans la résistance, apprend que Catherine est enceinte d'un Allemand.Officier du renseignement SS à la personnalité ambiguë, Heinz von Stahlenberg a cependant préféré mettre fin à la relation impossible qu'il entretenait avec la jeune Française, mais pourra-t-il se résoudre à l'oublier ? Catherine parviendra-t-elle à cacher la vérité à sa famille ? Dans les heures troubles et sombres de l'Occupation, aucun choix n'est simple, mais Catherine veut malgré tout croire au triomphe de l'amour, car elle sait que Heinz a dans le coeur autre chose que des préoccupations d'ordre politique.Elle l'a vu dans ses yeux.
Quel avenir pour le jardin? Ce volume scrute un horizon incertain, où se mêlent l'inquiétude, mais aussi l'espérance que les jardins participent à relever les défis du XXIe siècle, qu'il s'agisse de valoriser un patrimoine hérité d'un glorieux passé ou d'inventer un aménagement de l'espace soucieux de concevoir une ville plus solidaire et plus écologique. L'objectif est aussi de saisir la variété des jardins. Qu'ils soient publics, communautaires ou privés, qu'ils se situent dans les espaces urbains bien intégrés ou, à l'inverse, dans les marges délaissées, les friches ou les terrains vagues, les jardinassent devenus des lieux paradoxaux s'échappant de l'enclos auquel renvoie l'étymologie. Ils s'affranchissent de leurs limites, dépassent la distinction entre le rural et l'urbain, et sont investis de fonctions sociales et environnementales multiples. Ils introduisent ainsi la nature domestiquée ou sauvage en ville, comblent les interstices du tissu urbain en constituant des réseaux verts et (re)créent du lien entre les habitants ou les quartiers. Convoqués à toutes les échelles et sous toutes les latitudes, mobilisés par une large audience internationale, ces Jardins de Demain ouvrent ainsi le débat entre chercheurs, praticiens et artistes issus de champs disciplinaires variés: historiens, géographes, écologiques, architectes, paysagistes. Un été de l'art, représentatif d'une société et d'un moment, est dressé et esquisse un futur.
1941. Catherine Legrand et Lucette Marlier, dix-neuf ans, sont les meilleures amies du monde. Toutes deux couturières à Lille, elles aiment être ensemble, rire et s'amuser. Les choses prennent pourtant une tournure dramatique quand Lucette, qui s'est engagée dans la résistance, apprend que Catherine est enceinte d'un Allemand.
Officier du renseignement SS à la personnalité ambiguë, Heinz von Stahlenberg a cependant préféré mettre fin à la relation impossible qu'il entretenait avec la jeune Française, mais pourra-t-il se résoudre à l'oublier ? Catherine parviendra-t-elle à cacher la vérité à sa famille ? Dans les heures troubles et sombres de l'Occupation, aucun choix n'est simple, mais Catherine veut malgré tout croire au triomphe de l'amour, car elle sait que Heinz a dans le coeur autre chose que des préoccupations d'ordre politique.
Elle l'a vu dans ses yeux.
Suite et fin du roman s'ouvrant sur l'année 1943, dont les événements tragiques scelleront le destin des héros et de leurs proches.
Brèves nouvelles de science fiction, de fantastique ou d'horreur. Rêves et cauchemars d'hier et de demain. Mais aussi la vie, l'amour, la joie, l'émerveillement, la poésie...Ces nouvelles plongent leurs racines dans l'inconscient : désir, angoisses, forces de vie et de mort.Lise Demailly est sociologue et psychanalyste
Se substituant de plus en plus à l'expression " économie de la connaissance ", celle de " société de la connaissance " souligne, qu'au-delà de la sphère des activités économiques, c'est toute l'organisation de la société qui est concernée par cette primauté de la connaissance ; comme si cette dernière tendait à devenir un facteur de production décisif à toute décision rationnelle dans le champ de l'action publique comme dans celui des organisations privées. De là à considérer que l'expression " société de la connaissance " et celle " d'evidence-based policy " suggèrent l'idée que la connaissance rationnelle peut (et doit ?) devenir la source principale du changement social, il n'y a qu'un pas que se propose de franchir ce numéro de Sciences de la Société... en soumettant cette hypothèse à l'épreuve de l'action publique dans des secteurs tels que l'enseignement et la recherche, la sécurité sanitaire et la santé mentale, l'environnement, le développement durable. Une telle hypothèse suscite de nombreuses questions : quelle est la place des connaissances dans le processus de décision propre à l'action publique et dans la régulation de cette action ? Quels types de connaissances influencent le plus les décisions ? Comment les connaissances sont-elles argumentées et utilisées en matière de " gouvernante " ? Comment les politiques publiques encouragent-elles la construction de connaissances ? Comment certains outils (statistiques, outils de gestion, indicateurs quantifiés), qui sont eux-mêmes le produit de connaissances formalisées, sont-ils utilisés à des fins d'évaluation et de régulation de l'action publique ? Avec quelles conséquences concrètes sur les organisations et les pratiques ? Telles sont les principales interrogations que tentent d'éclairer les contributions recueillies dans la présente livraison.
Les théories de l'institution présentent aujourd'hui une assez grande confusion, oscillant entre la thèse de la désinstitutionalisation et celle du renforcement du contrôle social.
Quelle théorie est-elle pertinente pour notre civilisation actuelle ? Telle est la question que traite cet ouvrage en proposant une revue de littérature sur le concept et en développant une thèse, les institutions sont plurielles et lieux de tensions : pluralité des finalités, des missions, des logiques d'action, discordances entre discours et pratiques, pressions et régulations externes multiples et contradictoires.
Quel est le statut de cette pluralité ? Est-ce notre regard sur les institutions qui a changé, car il y aurait un affaiblissement du paradigme de l'unité ? Ou bien est-ce un mouvement historique réel, lié à la modernité, voire à l'hypermodernité ? Les deux sans doute, comme les chercheurs le constatent en examinant chacun des champs empiriques dont ils sont spécialistes : la psychiatrie, depuis longtemps déchirée par des contradictions et des conflits, la prison, institution totale confrontée à la thématique du respect, le soutien à la parentalité, entre confiance et soupçon, l'agir enseignant et sa constitutive pluralité normative, les nouvelles institutions du développement durable et leurs formes hybrides d'intervention publique.
Les auteurs proposent ainsi un ouvrage de référence sur un des concepts centraux de la sociologie, des sciences et de la philosophie politiques.
Ethique, pratique, économique, politique, la question de la santé mentale ne peut rester de la seule responsabilité des professionnels. D'autant que ces professionnels eux-mêmes, de plus en plus, perçoivent la dimension sociopolitique de cette souffrance, inséparable de l'ordre, et du désordre social. Que peut apporter la sociologie à la connaissance des troubles mentaux (ou psychiques) et aux nombreuses questions qu'ils posent aux citoyens : d'où vient l'augmentation de leur fréquence dans notre société ? Comment prévenir l'apparition de ces troubles et mieux les prendre en charge ? Comment impliquer la famille et les proches dans les soins ? Comment accueillir le handicap psychique dans la cité et ne pas stigmatiser les malades ? Comment protéger la société de certaines personnalités classées comme dangereuses ? La sociologie, sans être exclusive d'autres approches disciplinaires, apporte un éclairage spécifique : elle envisage le trouble psychique comme un phénomène social et elle saisit les processus de prise en charge dans leurs dimensions relationnelle, organisationnelle et politique. Ce livre propose ainsi une synthèse sur la sociologie du trouble mental en cinq chapitres, qui convoquent les statistiques, les théories, l'histoire de l'« étrangeté d'âme » et de la psychiatrie, mais aussi le point de vue des professionnels et celui des malades. Le soin en santé mentale et les représentations de l'« anormal » apparaissent alors comme des enjeux de société.
Pour beaucoup de professions, l'internet a changé, plus ou moins radicalement, le contenu de leur métier. Pour les uns il sert de bibliothèque ou d'université, pour d'autres d'agence de recrutement ou de vitrine. Les auteurs examinent les usages que les différentes professions font de l'internet, notamment dans le domaine de la santé, et la façon dont, en retour, l'internet transforme ces professions, modifie leurs pratiques.
Cet ouvrage se veut un outil de réflexion théorique et pratique pour les acteurs concernés par l'évaluation de l'action publique dans le domaine éducatif : évaluation des politiques, des dispositifs, des personnels, et surtout des établissements. La première partie de l'ouvrage éclaire les débats autour de l'évaluation dans le système scolaire et plus globalement autour de l'évaluation des politiques publiques. La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à la présentation d'une expérience concrète, importante innovation réalisée dans l'Académie de Lille.
Herbert Simon (1916-2001) est l'un des rares penseurs et scientifiques du 20e siècle qui aient excellé dans les domaines les plus divers comme la psychologie, les sciences politiques, la recherche opérationnelle ou le management. Cet ouvrage retrace son cheminement, en s'aidant du fil d'Ariane de la conception ("design") qu'il met au coeur des sciences de l'artificiel (réaliser ce qui n'existe pas encore, en évoquant "ce qu'il pourrait être" pour atteindre tel ou tel but) et du naturel (rendre intelligible ce qui existe déjà, en imaginant "ce qu'il devrait être" s'il visait telle ou telle fin).
pourquoi les métiers relationnels se développent-ils fortement dans notre société, qu'il s'agisse des métiers du travail sur autrui ou des professions de service ? pourquoi les compétences relationnelles sont-elles exigées des salariés dans de très nombreux emplois ? qu'est ce que le travail de relation ? comment comprendre les transformations qui l'affectent aujourd'hui ? voici les questions auxquelles tente de répondre cet ouvrage.
il revisite la littérature sociologique, s'appuie sur les enquêtes personnelles de l'auteur et offre de nombreux exemples empiriques empruntés aux professions de service, aux métiers de l'éducation et de la formation, de la santé et de la santé mentale. il propose des catégories et méthodologies permettant d'analyser les métiers relationnels : modes de professionnalisation, cadres sociaux des pratiques, construction de l'expérience, des savoirs et des compétences...
l'auteur explore les formes et les causes des transformations actuelles du travail de relation, notamment le développement du management moderne, le changement de statut des usagers, le développement des nouvelles technologies et les mythes de la rationalité. elle montre le développement d'une politique de la relation de plus en plus pensable sous les catégories de l'intervention et de l'ingérence et la réfère à des mutations sociétales.
ce livre s'adresse aux étudiants désireux de disposer d'un ouvrage de synthèse, aux chercheurs en sciences humaines et sociales, aux professionnels de la relation.
Les débats sur la politique de santé mentale se déploient en tous sens : sur la « sécurité », sur l´insuffisante prévention de la récidive, sur le manque d´accès au soin, sur les dérives technocratiques, sur les atteintes à la dignité de la personne humaine, sur les soins les plus efficaces. Plus généralement, le langage de la santé mentale et de la souffrance psychique est devenu un des vecteurs les plus habituels pour parler des tensions sociales ou des troubles existentiels. Enfin, la question du soin est instrumentalisée dans le cadre d´une pratique émotionnelle de la politique. En même temps, la psychiatrie comme discipline médicale est confrontée aux impératifs gestionnaires de la rigueur budgétaire. Face à l´extension de diverses formes de souffrance psychique, la psychiatrie est appelée à devenir l´acteur central d´une politique de « santé mentale », dont les tentatives de rationalisation ne sont pas sans susciter de multiples débats. Ces questions ont été jusqu´ici peu étudiées par les sociologues. Le présent ouvrage en propose une description et une analyse synthétique. Comment se construit une politique de santé mentale? Quels en sont les acteurs? Les outils? Les enjeux ? Les connaissances ? Quelles controverses traversent aujourd´hui son champ ? Ces différents angles d´analyse mettent en évidence les incertitudes propres à notre modernité tant sur la construction des subjectivités que sur les conceptions politiques et éthiques du lien social. Lise Demailly est professeur émérite de sociologie à l´université de Lille 1 et membre du CLERSE. Michel Autès est sociologue, chargé de recherche au CNRS dans l´équipe du CLERSE, à l´université de Lille 1.