Révoltés de voir le somptueux désert de l'Ouest défiguré par les industriels, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la «Machine». Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette - et de quelques bâtons de dynamite -, ils doivent affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.
Exploration des derniers grands espaces américains, ce recueil rempli d'aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux invite à la méditation. Mais la beauté incomparable de l'Ouest sauvage ne peut faire oublier sa fragilité. Dans les pas d'Henry David Thoreau, Abbey dénonce avec passion les coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit ou de la sécurité, et se déchaîne contre la cupidité humaine.
Avec En descendant la rivière, nous retrouvons l'Edward Abbey poète et provocateur à son meilleur, au moment où nous avons le plus besoin de lui.
Peu de livres ont autant déchaîné les passions que celui que vous tenez entre les mains. Publié pour la première fois en 1968, Désert solitaire est en effet de ces rares livres dont on peut affirmer sans exagérer qu'il «changeait les vies» comme l'écrit Doug Peacock. À la fin des années 1950, Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein coeur du désert de l'Utah. Lorsqu'il y retourne, une dizaine d'années plus tard, il constate avec effroi que le progrès est aussi passé par là. Cette aventure forme la base d'un récit envoûtant, véritable chant d'amour à la sauvagerie du monde, mais aussi formidable coup de colère du légendaire auteur du Gang de la clef à molette.
Le super-excavateur géant Goliath, le plus terrifiant engin jamais construit par l'homme, menace de saccager les déserts de l'Ouest américain. Les membres du Gang de la Clef à Molette, révoltés, sont bien décidés à enrayer la course du titan. Entre cette bande de quatre insoumis et la machine industrielle s'engage un combat désespéré. Les usines explosent, les bulldozers s'évanouissent dans la nature... Contre l'asservissement des esprits, tous les coups sont permis !
Suite au mythique Gang de la Clef à Molette, Le Retour du Gang, révolte nostalgique et chant d'amour aux espaces sauvages, est le dernier roman d'Edward Abbey.
Toute sa vie, John Vogelin a vécu sur son ranch, une étendue de terre desséchée par le soleil éclatant du Nouveau-Mexique et miraculeusement épargnée par la civilisation. Un pays ingrat mais somptueux, qui pour lui signifie bien davantage qu'une exploitation agricole. Comme chaque été, son petit-fils Billy, douze ans, traverse les États-Unis pour venir le rejoindre. Mais cette année-là, Billy découvre le ranch au bord de l'insurrection : l'US Air Force s'apprête à réquisitionner la propriété afin d'installer un champ de tir de missiles. Mais le vieil homme ne l'entend pas ainsi. Et Billy compte bien se battre à ses côtés.
Au milieu des années 1950, Jack Burns reste un solitaire, un homme hors du temps. Il s'obstine à parcourir le Nouveau-Mexique à cheval, vit de petits boulots et dort à la belle étoile. Lorsqu'il apprend que son ami Paul vient d'être incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires, Jack décide de se faire arrêter. Retrouver Paul en prison et s'évader ensemble, tel est son plan. Mais il est loin d'imaginer que son évasion va déclencher une traque d'une telle ampleur. Car nul ne peut impunément entraver la marche de l'ordre et du progrès.
Seuls sont les indomptés est un chef-d'oeuvre jamais encore traduit d'Edward Abbey, auteur insoumis et emblématique de l'Ouest américain, qui dévoile avec cette échappée sauvage le prix à payer pour la liberté.
Audacious, controversial and hilarious, The Monkey Wrench Gang is Edward Abbey's masterpiece - a big, boisterous and unforgettable novel about freedom and commitment that ignited the flames of environmental activism. Throughout the vast American West, nature is being vicitimized by a Big Government / Big Business conspiracy of bridges, dams and concrete. But a motley gang of individuals has decided that enough is enough. A burnt-out veteran, a mad doctor and a polygamist join forces in a noble cause: to dismantle the machinery of progress through peaceful means, or otherwise.
«Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d'asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l'atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C'est l'antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu'en son coeur. Alors.».
Ainsi parle Edward Abbey au début d'Un fou ordinaire. Tour à tour contestataire, contemplatif ou irrévérencieux, toujours profondément sincère, ce livre est la déclaration d'amour d'un des plus grands auteurs américains aux immensités sauvages de l'Ouest.
''My favourite book about the wilderness'' Cheryl Strayed, author of Wild In this shimmering masterpiece of American nature writing, Edward Abbey ventures alone into the canyonlands of Moab, Utah, to work as a seasonal ranger for the United States National Park Service. Living out of a trailer, Abbey captures in rapt, poetic prose the landscape of the desert; a world of terracotta earth, empty skies, arching rock formations, cliffrose, juniper, pinyon pine and sand sage. His summers become spirit quests, taking him in search of wild horses and Ancient Puebloan petroglyphs, up mountains and across tribal lands, and down the Glen Canyon by river. He experiences both sides of his new home; its incredible beauty and its promise of liberation, but also its isolating, cruel side, at one point discovering a dead tourist at an isolated area of the Grand Canyon. In his own irascible style, Abbey uses his time in the desert to meditate on the tension between nature and civilisation, and outlines a personal philosophy that would come to heavily influence the environmentalist movement. Now published in a special edition to celebrate its 50th Anniversary, this classic seems remarkably prescient, and has lost none of its power.
George Washington Hayduke, an ex-Green Beret, gathers his friends, the Monkey Wrench Gang, to oppose developers and the world's largest earth-moving machine
Quiconque prendra ce livre au sérieux sera immédiatement abattu. Quiconque ne le prendra pas au sérieux sera enterré vivant par un bulldozer Mitsubishi. Edward Abbey Le monstre est en marche : le super-excavateur géant GOLIATH, le plus terrifiant engin jamais construit par l'homme, menace les déserts de l'Ouest.
C'est compter sans le farouche Hayduke et ses amis, bien décidés à enrayer la course du titan. Le Gang de la Clef à Molette est de retour ! S'engage alors un combat désespéré contre la "Machine" industrielle. Les usines explosent, les bulldozers s'évanouissent dans la nature...
Contre l'asservissement des esprits, tous les coups sont permis !
Tout à la fois outrancier et nostalgique, Le Retour du Gang de la Clef à Molette est une dénonciation cinglante de l'ordre établi et un chant d'amour aux espaces sauvages.
Down the River is a collection of essays both timeless and timely. It is an exploration of the abiding beauty of some of the last great stretches of American wilderness on voyages down rivers where the body and mind float free, and the grandeur of nature gives rise to meditations on everything from the life of Henry David Thoreau to the militarization of the open range. At the same time, it is an impassioned condemnation of what is being done to our natural heritage in the name of progress, profit, and security. Filled with fiery dawns, wild and shining rivers, and radiant sandstone canyons, it is charged as well with heartfelt, rampageous rage at human greed, blindness, and folly. It is, in short, Edward Abbey at his best, where and when we need him most.
In Good News , Edward Abbeys acclaimed underground classic, the West is wild again. American civilization as the twentieth century knew it has crumbled. In the great Southwest, a new breed of settler, whites and Indians together, is creating a new way of life in the wilderness--a pastoral economy--with skills and savvy resurrected from the pre-industrial past. Meanwhile, in a last surviving bastion of urban life, the remnants of the power elite are girding their armed forces to re-impose the old order. This is a land of horses and motorcycles, high-tech weaponry and primitive courage, and the struggle for the American future is mounting in intensity. No quarter is asked or given, and the outcome hangs in perilous balance against a background of magnificent nature and eternal human verities. With this boldly satirical imaginary world, Abbey asks us to look around and take stock of what we value--before it is too late.
The natural world, as we call it, has already become remote, out of reach, mysterious, in the minds of urban and suburban Americans. They see the wilderness disappearing, slipping away, receding into an inaccessible past. But they are mistaken. That world can still be rescued that is my main excuse for this book.-- Edward Abbey You are about to visit some of the most exciting places on earth. Not the sort of excitement that makes morning headlines or the nightly news. Instead it is the excitement that comes from experiencing the natural world as it always has been and should be, and seeing human beings living in tune with its subtlest rhythms. In Australian cattle country and in the primitive outback. On a desert island off Mexico and in the Sierra Madres. On the Rio Grande and in the great Southwest. On Lake Powell in Utah and in the living American desert. It is adventure. It is enlightenment. It is vintage Abbey. I have been along a few of Mr. Abbeys roads. He sees much more than I did. Indeed, reading him is often better than being there was.-- John Leonard, author of Reading for My Life
Essays discuss cowboys, urban growth, the preservation of the wilderness, hunting, illegal immigrants, wild horses, travel, parklands, and the responsibilities of the writer
Le Nouveau-Mexique, au milieu des années 1950. Lorsque Jack Burns, cavalier solitaire vivant de petits boulots et dormant à la belle étoile, apprend que son ami Paul vient d'être incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires, il décide de se faire arrêter pour le retrouver en prison et s'évader avec lui. Mais il n'imaginait pas que son évasion déclencherait une traque d'une telle ampleur...
Révoltés de voir le somptueux désert de l'Ouest défiguré par les industriels, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la «Machine». Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette - et de quelques bâtons de dynamite -, ils doivent affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.