Emerson rencontre Thoreau en 1837 à Concord, Massachusetts. Il devient pour ce dernier un maître et un second père, lui prête le terrain sur lequel il va construire sa cabane au bord de l'étang de Walden en 1845, l'introduit dans le cercle des transcendantalistes et assure la publication de ses premiers essais et poèmes dans leur revue, « The Dial ». Esquisse biographique admirative, cet éloge funèbre prononcé par Emerson pour la mort prématurée, en 1862, de celui qui était son meilleur ami, reste encore aujourd'hui ce qui a été écrit de mieux sur l'auteur de « Walden » et de « La Désobéissance civile ». Plus qu'une simple biographie, ce court récit se lit aussi comme un éloge de l'amitié.
Livre-manifeste, source d'inspiration pour Henry David Thoreau, La Nature (1836) est au fondement du mouvement transcendantaliste qui éclôt dans l'Amérique du XIX? siècle. S'y déploie une pensée poétique replaçant l'individu au sein d'une totalité enveloppante : la Nature. Une nature qu'Emerson appelle avec ferveur à reconnaître et à chérir.«Étendu sur la terre, - ma tête baignant dans l'air pur, et le regard égaré dans l'espace, - je sens s'évanouir tout égoïsme. Mon oeil devient un globe transparent. Je ne suis rien. Je vois tout.»
«La raison pour laquelle le monde manque d'unité et gît brisé et en morceaux, c'est que l'homme est séparé d'avec lui-même. Il ne peut étudier la nature tant qu'il ne satisfait pas à toutes les exigences de l'esprit. L'amour lui est aussi nécessaire que la faculté de percevoir. En fait, aucun des deux ne peut atteindre la perfection sans l'autre. Au plein sens du terme, la pensée est ferveur, et la ferveur est pensée.» Dans La Nature, sa première oeuvre, Emerson expose avec lyrisme les principes philosophiques qui dirigeront toute son oeuvre : la cohérence intime de l'univers, la plénitude et l'harmonie de l'esprit individuel, la correspondance symbolique entre lois naturelles et lois morales.
« Emerson a cette gaieté bienveillante et pleine d'esprit qui désarme le sérieux. Il ne se rend pas compte à quel point il est déjà vieux, à quel point il sera encore jeune à l'avenir... » (Nietzsche). Ralph Waldo Emerson (1803-1882), n'est pas seulement le « philosophe de l'optimisme » du XIXe siècle. Il est aussi le défenseur inspiré du sentiment de la nature. La «confiance en soi» emersonienne donna à l'Amérique une nouvelle identité culturelle. Sa vision de l'homme et de la nature est encore aujourd'hui d'une étonnante modernité. C'est la raison pour laquelle «La Nature» occupe la première place dans cette anthologie des «Essais» les plus célèbres d'Emerson.
Ce VOLUME réunit cinq conférences, « L'éthique littéraire », « La méthode de la nature », « L'homme réformateur », « Le conservateur », et « Le jeune américain » prononcées par Emerson dans les années 1838-1844, au cours de cette première période sur laquelle, selon Henry James, repose sa renommée.
Aussi importante et symbolique aux États-Unis que les notions de liberté et d'égalité en France, la self-reliance renvoie non seulement à la confiance en soi mais aussi à l'autonomie de l'individu. L'âme est active : elle recourt à son propre jugement et dévoile un non-conformisme, aussi farouche que vital. Emerson invite à se fier au présent, «de toujours vivre dans un jour neuf». Cette confiance active en soi opère aussi bien sur le plan affectif que sur le plan pratique. Pétri de formules vivifiantes, cet ouvrage inclassable est une invitation salutaire à compter sur soi. Non par pur individualisme, bien au contraire. Et c'est là que la philosophie peut encore agir.
Dans le droit fil de la revue Reliefs et de sa collection « Flore » dédiée à la nature et à l'environnement, le carnet offre en couverture un cliché du photographe et écrivain Peter Henry Emerson. Tirée de Life and Landscapes on the Norfolk Broads (1886), recueil de 40 planches consacrées à la campagne et aux travailleurs de cette région anglaise, cette image représente un homme penché au milieu de la flore flottante des Broads, réseau de rivières et de lacs, navigables pour la plupart, en train de tailler des roseaux.
Ce carnet de notes et lectures à la fabrication soignée (reliure piquée métal, couverture texturée, papier intérieur haut de gamme) contient des pages vierges, lignées et illustrées, et ravira les amoureux de photographie.
Autres climats, autre atmosphère : après Steppes et déserts , la suite des Tableaux de la nature nous conduit de l'embouchure de l'Orénoque jusque sur les hauteurs du plateau de Caxamarca (aujourd'hui Cajamarca, au Pérou). Et s'ouvre sur un mystère, resté non élucidé jusqu'en... 1951 : où l'Orénoque prend-il sa source ? À défaut de le découvrir, au moins Humboldt parviendra-t-il, accompagné du fidèle Bonpland, à établir qu'il existe un passage navigable entre ce fleuve et l'Amazone.
Dans ce récit de voyage qui est en même temps un relevé scientifique et topographique unique en son temps, Humboldt croise des animaux de nuit, se pique de volcanologie, fait un peu d'archéologie des civilisations précolombiennes, met en évidence l'étagement de la végétation et s'emploie à observer les plantes non comme des espèces isolées, mais dans leur environnement, pressentant par-là l'approche actuelle par écosystèmes.
Humboldt ? Un génie trop oublié, et dont la redécouverte n'en est que plus indispensable.
Quand il publie «La Conduite de la vie», en 1860, Ralph Waldo Emerson est déjà l'un des intellectuels les plus importants de la jeune République américaine. Ce recueil compte deux de ses essais les plus célèbres : « Le destin » et « Les illusions ». Tous deux témoignent d'une tension entre la volonté et la réalité : comment changer le monde avec la force des idéaux face à la résistance, l'inertie et les limites opposées par les forces naturelles et sociales, ainsi que par le corps ? Ces textes auront une profonde influence chez un jeune philosophe de l'époque : Nietzsche. Comme si les écrits d'Emerson avaient le pouvoir de mettre en action la pensée de tout un chacun, de lui faire découvrir sa propre manière de ressentir le destin et les illusions, et de lui faire trouver, pas à pas, une manière de conduire sa vie.
Paru en 1870, ce recueil du grand philosophe américain Ralph Waldo Emerson, père du transcendantalisme, aborde d'une plume égale et inspirée des sujets aussi variés que l'éloquence, les livres, la vie domestique ou la vieillesse. Dix ans après son autre célèbre recueil d'essais, La Conduite de la vie, on découvre ici un Emerson dans toute la force de sa sagesse pleinement épanouie.
Conçu initialement comme des conférences qu'il donna à plusieurs reprises (il était aux Etats-Unis et en Europe l'un des plus célèbres conférenciers de son temps), chacun des chapitres montre, dans un style simple et pénétré, les qualités didactiques de son auteur, la richesse de sa pédagogie, et donnent à voir un esprit qui a su trouver son équilibre dans un monde discordant dont il voit la laideur, pour paraphraser son ami Thomas Carlyle. Véritable figure de classique moderne dans son pays, Emerson reste encore trop peu connu en France. Pourtant, il est tentant de voir en lui un cousin américain de Montaigne : l'un de ces auteurs dont la lecture est d'une utilité immédiate et revigorante.
Dans la lignée de la revue Reliefs et de sa collection « Flore » dédiée à la nature et à l'environnement, découvrez un trésor photographique cher à Reliefs.
Découvrez à l'intérieur :
- Une illustration imprimée avec soin sur papier d'art - Un livret de quatre pages autour de l'oeuvre Les tirages sont réalisés sur un papier de création à l'aide de techniques de reproduction respectant le plus fidèlement possible la création originale.
Issue de Life and Landscape on the Norfolk Broads, un recueil de 50 épreuves au platine de Peter Henry Emerson et Thomas F. Goodall, cette photographie représente une femme cueillant des nénuphars qui serviront d'appâts au pêcheur. Son ombre et celles du rameur, des avirons et de la barque créent une image d'harmonie entre travailleurs et paysage. Et les douces variations tonales transmettent à merveille l'atmosphère des marais.
"Ce volume réunit des poètes et écrivains de Nouvelle-Angleterre, de 1730 ( Mary Rowlandson, Cotton Mather ) à 1993 (Susan Howe, «The Birth-Mark, Unsettling the Wilderness in American Literary History»).
Il est, à travers les auteurs traduits, une tentative de relevé topographique et émotionnel de cette région du monde.
Couverture : d'après l'annonce publicitaire de H.D. Thoreau, arpenteur."
Ce coffret de 50 cartes - chacune d'elle présentant des postures de yoga - et son livret d'accompagnement sont destinés autant aux parents, qu'aux professeurs de yoga et aux soignants qui travaillent avec les enfants. À la différence d'autres jeux de cartes de yoga, celui-ci est centré sur le traitement de l'anxiété, du stress chronique et des traumatismes de l'enfant, à travers le corps, et peut être utilisé en petits groupes, ou en tête-à-tête. Le livret offre un éventail de jeux et d'explorations pour bénéficier d'une authentique expérience partagée.
Un jeu salutaire, qui est le fruit de nombreuses années de recherches.
En attendant la deuxième saison de Lost in Space, replongez-vous dans l'univers fabuleux de la série Netflix grâce à un roman original haletant ! Une grande aventure du jeune Will Robinson et de son meilleur allié et plus grand protecteur un mystérieux Robot, au passé sulfureux.
Trente ans dans le futur... La Terre est devenue de plus en plus inhabitable. Un groupe de colons (dont font partie Will, ses deux soeurs et ses parents) traversent la galaxie pour aller s'établir sur une autre planète. Hélas, durant le voyage, leur vaisseau est attaqué, et les Robinson échouent sur une planète inconnue. S'ils veulent repartir et rallier leur colonie, ils vont devoir résoudre des problèmes techniques majeurs, faire face à un environnement hostile et affronter des personnalités malveillantes.
Un jour qu'il explore un complexe de grottes avec son Robot, Will découvre un portail qui lui permet de regagner la Terre... mais à une date antérieureà celle de son départ. Will voit là un moyen de quitter cette planète inconnue et de se rendre enfin à leur destination initiale. Ses soeurs et lui décident alors de tester le potentiel du portail. C'est ainsi qu'ils déclenchent une série d'événements qui vont modifier leur présent, mais aussi menacer l'existence même de leur petit groupe. Pourchassé par les créatures qui ont mis au point ce portail, Will doit trouver le moyen de réparer les erreurs du passé, et de sauver le futur des siens.
Ralph Waldo Emerson (1803-1882), car il s'agit de lui, marche dans son temps et remarque tout. Son temps est celui du siècle américain. Celui de la conquête de l'Ouest et de l'extermination des Indiens, de la mécanisation du travail agricole, de l'extension du réseau de chemin de fer, de l'urbanisation, du matérialisme et de l'individualisme, des sectes et des clubs, de la naissance du travail social et de la multiplication du self-made man, de la remise en cause de l'esclavage et des débuts du féminisme... » (Thierry Paquot. Extrait de la présentation). Ce texte d'Emerson est inédit en français
Épuisé
" De nombreux faits concourent à montrer que nous devons chercher notre salut au-delà de la vapeur, la photographie, les ballons ou l'astronomie. Ces outils ont des propriétés contestables. Ce sont des réactifs. Les machines sont agressives. Le tisserand devient une toile, le machiniste une machine. Si vous n'utilisez pas les outils, ce sont eux qui vous utilisent. Tous les outils sont, en un sens, tranchants et dangereux. Un homme construit une belle maison, il a désormais un maître et du travail pour la vie : il lui faut la meubler, veiller sur elle, la montrer et la maintenir en bon état, pour le restant de ses jours. Un homme jouit d'une certaine réputation, dès lors il n'est plus libre, mais doit s'en accommoder. Tel autre peint un tableau ou écrit un livre, et le succès est la pire chose qui puisse lui arriver. J'ai vu l'autre jour un brave homme, jusque-là aussi libre que le faucon ou le renard du désert, qui fabriquait un cabinet pour y ranger des coquillages, des oeufs, des minéraux, et des oiseaux empaillés. Il était facile de voir qu'il prenait plaisir à se forger de jolies chaînes. " Ralph W. Emerson " Les essais de Ralph Waldo Emerson (1803-1882) réunis ici datent presque tous du milieu du XIXe siècle, c'est-à-dire de ce "golden day", dont ils illustrent l'esprit et les projets, ainsi que les inquiétudes dans une société lancée à marche forcée vers les moyens et les instruments au détriment de l'être. Un espace et un temps où Emerson disait : "Nous n'avons pas besoin d'hommes artificiels, qui pour de l'argent peuvent accomplir n'importe quelle prouesse littéraire ou professionnelle. [.] Ce qui a été fait de mieux dans le monde - les oeuvres de génie - n'a rien coûté".
[.] Il me semble que le lecteur peut quasiment tout ignorer de l'histoire de la société et du sentiment de la nature aux États-Unis, ainsi que du moment où celui-ci se sépare de l'idée européenne de nature, et ne s'en laisser pas moins directement toucher par une voix qui évoque quelques-unes des questions brûlantes de la vie, et qui traversent le temps. "
À une époque où les modes et les recettes de bien-être font fureur, où les voyages et l'exotisme suscitent la frénésie, Ralph Waldo Emerson nous renvoie à l'intérieur de nous-mêmes pour goûter la sérénité. Selon lui, si l'expérience des autres et les distractions peuvent nous inspirer et nous distraire sainement, elles ne nous mènent nulle part si nous n'acceptons pas cette réalité de la condition humaine : la solitude de l'âme. Si le progrès des arts et des sciences nous rassure et nous facilite la vie au quotidien, la connaissance n'est toutefois d'aucun secours pour qui refuse de se regarder autrement que dans un selfie démultiplié.
La voie qu'il nous propose est exigeante, car elle suppose une grande honnêteté sans compromis envers nous-mêmes et envers les autres, y compris nos proches. Elle nous libère cependant de la tyrannie des apparences, des modes d'emploi et de la parole des guides et des maîtres à penser de toute catégorie.
Accompagné de Dean, dont il recherche toujours le maître, et de sa famille, Oliver part en vacances en Italie, chez ses grands-parents. Mais, après avoir surpris une conversation entre ses parents, il a peur qu'ils veuillent le sacrifier...
Aidés d'Émalie, Oliver et Dean suivent des indices qui les conduisent à un asile d'aliénés... où ils croisent le père d'Oliver, Sebastian, venu avec son stylet sacrificiel.
Sebastian rassure Oliver quant à l'utilité du stylet : il veut s'en servir sur l'oracle Sélène afin d'utiliser son énergie vitale pour ouvrir le portail de Nexia.
Un peu plus tard, Sélène révèle à Oliver la prophétie en détail : il est destiné à ouvrir le portail de Nexia et, ce faisant, à détruire le monde afin de libérer les vampires des contraintes de la matière. Le consortium du Clair-Obscur veut éliminer Sélène parce qu'il tient à voir la prophétie se réaliser ; or seul un oracle, croit-il, peut défaire sa propre prophétie.
Malheureusement, après plusieurs péripéties, Dean se rebelle contre Oliver et lui dérobe son charme d'invocation (destiné à invoquer l'oracle Sélène), obtenu plus tôt dans l'histoire. Il s'avère que son maître, la jeune vampire Lytia, travaille pour le patron de Sebastian, M. Ravonovich, le patron du Clair-Obscur, et que celui-ci s'en va avec le charme d'invocation, ayant trompé toute la famille. Que va-t-il faire du charme d'invocation ? Mystère. Quant à Oliver, va-t-il réaliser sa prophétie et ouvrir le portail de Nexia ? Mystère là aussi. Mais une chose est sûre en ce qui concerne Oliver :
Il est enfin rassuré quant à l'amour que lui portent ses parents.
Le philosophe Ralph Waldo Emerson (1803-1882) fut l'un des pères du transcendantalisme américain, fondé sur le culte de la nature et une essence de l'être indépendante de l'expérience. Cette exaltation de l'individu se retrouve dans ses English Traits (1856), rédigés après un long séjour en Grande-Bretagne où il avait été invité pour une tournée de conférences à l'automne 1847. Il y fréquenta bien sûr l'élite intellectuelle et mondaine, mais la bourgeoisie excita tout particulièrement sa curiosité ? cette bourgeoisie qui faisait alors la force de l'Angleterre industrielle et qui était de plus en plus active dans le gouvernement du royaume.
Énergie physique des descendants de défricheurs de forêts, sagesse pratique et rude bon sens : telles sont les grandes qualités des Anglais qui, " comme tous les hommes chez qui la nature animale est puissante, se fient de préférence à leur instinct ". Mais l'hommage d'Emerson à la terre prospère de ses ancêtres est clairvoyant, car " cette prospérité et ces vertus mêmes donnent une sorte de justification au matérialisme et fortifient partout le pouvoir de la basse richesse " ; et puis, si les Anglais sont originaux, ils n'aiment l'originalité que chez eux, ce qui les rend orgueilleux et intolérants.
Philosophe et poète, Emerson (1803-1882) fut le chef de file du mouvement transcendantaliste.
Il fut le maître de Thoreau et, plus largement, le plus éminent représentant d'une tradition américaine de recherche de l'harmonie entre l'homme et la nature. Amitié, amour, art, méditations philosophiques sur ce qui fait le sel de la vie, constitue une parfaite introduction à son oeuvre.
" L'auteur le plus riche d'idées de ce siècle a été jusqu'alors un Américain.
" (Nietzsche) Ralph Waldo Emerson (1803-1882), chef de file du mouvement transcendantaliste, a joué un rôle déterminant dans l'affirmation de l'indépendance intellectuelle des Etats-Unis. Homme de conviction, adversaire de toutes les formes d'arbitraires, il s'est également impliqué dans le combat abolitionniste. Héritier de Platon, de Plotin, de Coleridge, influencé par la pensée de Swedenborg, Ralph Waldo Emerson fut le premier américain à élaborer une théorie de l'art et de la culture, exprimant à partir d'un regard neuf posé sur les choses, une vision cohérente de l'homme et du monde.
Ainsi contribua-t-il de façon déterminante à l'éveil de l'intellectuel et de l'artiste américains, à la prise de conscience de leur intégrité et de la tâche qui leur est confiée de préparer demain et après-demain.
Dean, laissé pour mort à la fin du premier tome, se réveille étrangement.
Il se sent bizarre. Il comprend au bout d'un moment qu'il a été changé en zombie par celui qui l'a tué. Dans la famille d'Oliver, c'est jour de fête : tous pensent que c'est Oliver qui est responsable du changement de Dean, qu'Oliver a accompli sa première vraie action de vampire. Mais Oliver le sait : ce n'est pas lui qui a fait du mal à son ami, il en est certain, malgré le trou de mémoire qui lui a fait oublier ce qui s'est passé.
Dean et lui décident donc de partir à la recherche du « maître » de Dean, car les zombies doivent obéir à la personne qui les a transformés. Étrangement, personne ne s'est encore manifesté. Pendant leur recherche, Oliver et Dean découvrent qu'une malédiction frappe la communauté des vampires : la malédiction de Selket. De jeunes vampires meurent, comme brûlés par le soleil, en pleine nuit. Il semblerait qu'Émalie soit derrière tout ça.
Mais Dean et Oliver refusent de croire que la jeune fille soit devenue experte en magie. Ils comprennent, en l'espionnant, qu'elle-même est possédée
Paru il y a 175 ans, en 1837, " The American Scholar " de Ralph Waldo Emerson (1803-1882) est le texte fondateur de l'identité culturelle états-unienne. Les États-Unis en avaient alors assez de se " nourrir des restes flétris de moissons étrangères ", ainsi que l'écrivait Emerson. Or, nous aussi " avons trop longtemps prêté l'oreille aux gracieuses muses de l'Europe ". Accompagnée d'une présentation et de notes abondantes, la présente traduction permet de retracer les voies qu'ont prises les hommes de lettres des États-Unis du XIXe siècle pour définir l'identité culturelle de leur nation - et peut-être de déterminer ce que pourraient être, aujourd'hui, les voies d'une ouverture de la culture québécoise à ce qui la lie à l'expérience continentale américaine.