Le baron Theodor a beau n'être qu'un jeune dandy sans beaucoup plus de cervelle que de caractère, il possède incontestablement un goût prononcé pour le romanesque. Rien d'étonnant donc à ce qu'il tombe amoureux fou d'une mystérieuse princesse grecque, promise à un brillant destin dans lequel interviennent de la façon la plus désordonnée nombre de puissances occultes et cabalistiques. Vont se dresser sur sa route un vieux mage bossu aux expédients malicieux, une sibylle grecque réincarnée en perroquet acariâtre, l'ombre d'un valeureux capitaine et enfin l'auteur lui-même : Theodor est-il de taille à affronter tous ceux qui vont s'ingénier à contrarier ses amours ?
«Suis-je donc folle, dit-elle, de m'effrayer aussi facilement et de croire qu'une poupée de bois peut me faire des grimaces !»Pour Noël, Marie a reçu un bonhomme casse-noisette. Ravie, la petite fille allonge le pantin de bois dans un lit de poupée puis s'endort, entourée de ses cadeaux. Mais au douzième coup de minuit, les jouets prennent vie, et une terrible bataille s'engage !Casse-Noisette doit affronter le roi des souris pour porter secours à une princesse victime d'une terrible malédiction. La petite Marie se retrouve entraînée dans une aventure fantastique et périlleuse...- Objets d'étude : Récits d'aventures [6e] /Imaginer des univers nouveaux [5e].
Berlin, dans les années 1820. Alors que la Grèce se soulève contre l'Empire ottoman pour gagner son indépendance, le baron Théodore de S... entre au Jardin des plantes, parcourt l'allée des Tilleuls et s'assied sur un banc. Il y trouve un portefeuille bleu à fermoir d'or, source de douces rêveries : appartiendrait-il à une dame ? Le baron l'emporte avec lui mais ne tardera pas à l'oublier, jusqu'au jour où une annonce parue dans le journal l'invite à se rendre à Patras, au nord du Péloponnèse. Dès lors, Théodore de S..., qu'Hoffmann qualifie de « fantasque », n'aura de cesse de poursuivre une femme qui lui échappe, à l'image de cette Grèce qu'il ne visitera peut-être jamais.
Ce roman génial et singulier, sans doute le chef-d'oeuvre de Hoffmann, a exercé une grande influence sur la littérature européenne de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le moine Médard, écartelé entre le Ciel et l'Enfer, aspirant à la fois au salut de son âme et aux plaisirs charnels, en est le héros. Après avoir vécu dans la prière et l'abstinence, il cède au Tentateur et absorbe un élixir qui lui permet de satisfaire tous ses désirs de débauche, de violence et de sacrilège. En proie au démon, il se livvre à une série de meurtres et d'actes abominables dont il ne prend coonscience qu'après coup. Commence alors une lutte contre lui-même, contre la folie et contre le destin...
Ernst Theodore Amadeus Hoffmann est né en 1776 à Königsberg. Compositeur et chef d'orchestre, il s'est consacré autant à la littérature qu'à la musique. Il est mort à Berlin en 1822.
Le soir de Noël, Marie s'endort, entourée de ses cadeaux. Elle a couché Casse-Noisette, le pantin de bois, dans un lit de poupée. Mais, lorsque sonne le douzième coup de minuit, les jouets s'animent! Casse-Noisette se prépare à affronter le terrible Roi des Rats pour sauver une princesse victime d'une affreuse malédiction. Marie, qui assiste au combat, se retrouve entraînée dans une aventure incroyable et périlleuse...
Encore enfant, Nathanael est terrifié par un des familiers de sa maison, l'avocat Coppelius, géant malveillant qui semble doué de pouvoirs surnaturels. Après la mort tragique du père de Nathanael, Coppelius disparaît, sans que son rôle dans ce décès soit éclairci.
Bien des années plus tard, Nathanael, étudiant, croit retrouver Coppelius en la personne d'un étrange colporteur italien, railleur et venimeux, répondant au nom de Coppola...
L'Homme au sable reste l'un des plus célèbres contes d'Hoffmann, notamment pour avoir inspiré à Freud le concept d'« inquiétante étrangeté »
Le soir de Noël, la petite Marie attend avec impatience le cadeau de son oncle Drosselmeyer, qui lui fabrique toujours d'étranges présents.
Cette année, il lui offre un simple petit soldat dont la grande bouche sert de casse-noisette. Mais, la nuit venue, son nouveau jouet s'anime.
Commence alors pour Marie une aventure extraordinaire...
Ces textes ne sont pas des contes pour enfants.
Ce sont les fantasmes d'un écrivain aux talents multiples (dessinateur, peintre, chanteur et compositeur de musique) : fantasmes noirs, empreints de terreur et de mort, mais aussi de fantasie.
Dans ces récits, le fantastique surgit toujours du quotidien : on comprend que Freud ait forgé la notion "d'inquiétante étrangeté" en les lisant. La traduction reprise ici est celle qu'ont lue tous les grands auteurs du XIXe siècle, de Walter Scott à Baudelaire.
«Ce qui distingue très particulièrement Hoffmann est le mélange involontaire, et quelquefois très volontaire, d'une certaine dose de comique significatif avec le comique le plus absolu. Ses conceptions comiques les plus supranaturelles, les plus fugitives, et qui ressemblent souvent à des visions de l'ivresse, ont un sens moral très visible : c'est à croire qu'on a affaire à un physiologiste ou à un médecin de fous des plus profonds, et qui s'amuserait à revêtir cette profonde science de formes poétiques, comme un savant qui parlerait par apologues et paraboles.»Baudelaire.
Anselme, jeune étudiant, se promène tristement le long de l'Elbe lorsqu'il est soudain envoûté par le regard au bleu profond d'un petit serpent, enroulé dans les branches d'un arbre... Cette étrange rencontre bouleverse le cours de sa vie.À la fois conte fantastique, quête initiatique et roman d'amour, Le Vase d'or mêle onirisme, romantisme et merveilleux.
Contes fantastiques 2 Ce volume contient : Mademoiselle de scudéry zacharias werner maitre martin le tonnelier et ses apprentis l'église des jésuites l'homme au sable don juan gluck agafia la leçon de violon le spectre fiancé «Hoffmann... ne voyait partout que des spectres ; ils lui faisaient des grimaces du fond de chaque théière chinoise et de dessous chaque perruque de Berlin ; c'était un enchanteur qui changeait les hommes en bêtes, et ces bêtes en conseillers auliques prussiens et en conseillers des finances. Il savait évoquer les morts et les faire sortir du tombeau ; mais la vie le repoussait comme une triste apparition ; il le sentit lui-même ; il sentit qu'il était devenu un fantôme ; la nature entière lui sembla un miroir trouble et mal taillé, dans lequel il se voyait partagé en mille fragments, à travers un nuage défait comme un visage mort ; et ses ouvrages ne furent autre chose qu'un effroyable cri en vingt volumes.» Henri Heine
C'est le premier en date (1815) et le plus sidérant des recueils de contes d'Hoffmann. La présente édition offre aux lecteurs d'aujourd'hui la version intégrale de ce chef-d'oeuvre qui déborde de très loin, de très haut, le cadre ordinaire de ce que l'on appelle le fantastique. Le plus beau portique qui soit pour accéder à l'oeuvre d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann.
Ce volume comprend :
Le chat murr et Les souffrances musicales du maître de chapelle jean kreisler qui passent parmi les chefs-d'oeuvre de l'écrivain allemand, comme le prouve l'immense séduction qu'ils ont exercée auprès de George Sand, de Gautier ou de Nerval.
Ce volume contient : Sur Hoffmann et les compositions fantastiques par Walter Scott, Le Majorat, Le Sanctus, Salvator Rosa, La Vie d'Artiste, Le Violon de Crémone, Marino Falieri, Le Bonheur au jeu.
Fidèle garde-chasse du comte de Fach, Andrès, au péril de sa vie, défend la forêt contre les brigands. Dans cette contrée sauvage, la santé de Giorgina, sa ravissante épouse, s'étiole. Un soir de tempête, alors qu'elle est mourante, un mystérieux voyageur du nom d'Ignace Denner se présente comme un marchand égaré et demande l'hospitalité. Pour remercier ses hôtes, il administre à Giorgina une bien étrange potion qui lui rend sa vigueur... Ce visiteur au sourire inquiétant est-il un ange gardien ? Sa générosité pourrait-elle dissimuler de sombres desseins ? Un conte fantastique sombre et inquiétant, un captivant récit d'aventures au rythme enlevé.
Un soir, dans la petite ville de H, une magnifique voix de femme s'élève dans la nuit. C'est la belle Antonia qui chante, pour la dernière fois. Car, pour une raison que personne ne s'explique, l'excentrique conseiller Krespel empêche la jeune fille de chanter et la séquestre dans sa maison.
peregrinus tyss, homme timide au coeur enfantin, a beaucoup de mal à approcher les femmes.
non qu'il ne se sente porté vers elles, mais elles lui font peur. et voilà qu'on l'accuse, contre toute évidence, d'avoir enlevé de force une donzelle, et qu'on le menace d'un procès qui ruinera pour jamais sa réputation... l'innocent s'en tirerait sans trop de dommages si le destin, farceur et cruel tour à tour, ne plaçait sur son chemin le fâcheux type, l'être le plus borné, le plus tracassier qui soit.
de tous les récits d'hoffmann, celui où il tourne le plus méchamment en ridicule la bourgeoisie philistine de son temps. " maître puce est une des plus bizarres créations d'hoffmann... telle est la puissance fascinatrice de son génie qu'on aime à voyager dans l'inconnu sur les ailes de sa fantaisie... " george sand
Dans l'édition originale, les Nachtstücke de E.
T. A. Hoffmann étaient publiés en deux volumes contenant chacun quatre récits. L'édition intégrale des Tableaux nocturnes dans la collection " La Salamandre " reproduit exactement cette disposition. Le volume I comprend les quatre premiers récits - dont le fameux Marchand de sable -, précédés d'une introduction générale abordant la vie d'Hoffmann, ses rapports avec la science et les arts de son temps, sa réception en France, la notion de " tableau nocturne ", etc.
Le volume II propose ici les quatre derniers récits, précédés cette fois d'une série d'interprétations originales qui reprennent l'ensemble des textes, maintenant tous disponibles dans une traduction entièrement nouvelle - détaillées et tenant compte des derniers apports concernant les récits du volume I (Le Marchand de sable, Ignace Denner, L'Église des jésuites de G., Le Sanctus), plus synthétiques mais non moins précises concernant les quatre récits du présent volume (La Maison déserte, Le Majorat, Les Voeux, Le Coeur de pierre) afin de satisfaire au légitime besoin d'information du lecteur tout en évitant de baliser à l'excès un itinéraire dont le plaisir réside aussi pour tout lecteur dans la découverte des textes à travers un parcours personnel.
Un des plus célèbres textes oniriques d'Hoffmann, celui que préférait Baudelaire.
Conte choisi par Muriel Bloch
Allemand, ernst theodor amadeus hoffmann est trop "poly" pour se limiter à une seule activité : dessin, peinture, musique, théâtre, opéra, écriture enfin et surtout, parce que cette pratique est la seule qui lui permette de mettre en jeu l'ensemble de ses dons, et de les mettre en scène dans la polyvalence des contes et romans qui ont fait sa renommée.
En français, ernest théodore amadeus hoffmann est devenu bien trop " poli " pour être honnêtement reçu : vite traduit certes, trop vite peut-être, et surtout selon une idéologie qui annexe le texte étranger à certaines conventions par trop policées de notre langue. jusqu'à aujourd'hui, et malgré de révélatrices dénégations, l'héritage de loëve-veimar occulte savamment la force sauvage de ces textes.
Il fallait donc une nouvelle traduction des tableaux nocturnes qui rende hoffmann à son écriture fiévreuse, de sorte que l'on puisse dire avec l'auteur : " peut-être alors, ô mon lecteur ! croiras-tu qu'il n'y a rien de plus singulier ni de plus fou que la vraie vie, et que le poète ne peut faire autre chose que la saisir comme à travers le reflet obscur d'un miroir dépoli " (e. t. a. hoffmann, le marchand de sable).