Cette autobiographie illustrée d'Erwin Blumenfeld, retrace "l'odyssée, singulière, insolite et violente" de l'un des plus grands photographes de mode du XXe siècle. Né à Berlin à la fin du XIXe siècle, de parents juifs, il vécut le double effondrement d'un monde à travers la démence des deux guerres mondiales et n'en réchappa que grâce à une incroyable volonté de vivre. Exposition "Erwin Blumenfeld" au Jeu de Paume (Paris) du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014.
By turns acerbic, self-mocking, playful, even absurd, this autobiography deals with all Blumenfeld's subjects - his Jewish family, the Germans, the Vichy French, his models and New York publishers - with equal measures of wit, mockery and irony. He spares himself least of all. Born in turn-of-the-century Berlin, Blumenfeld was drafted in to serve in World War I, first as an ambulance driver (although he couldn't drive) and then as book-keeper at a field brothel, and was awarded the Iron Cross for giving his sergeant French lessons. Between the wars he was part of an avant-garde circle that included such artists as Else Lasker-Schuler and George Grosz and members of the Dada movement. During World War II, Blumenfeld was interned in a series of French camps, but eventually arrived in New York, where he found work with "Vogue" and "Harper's Bazaar".
Quand Olivier Christinat, lauréat du prix Alfred Latour 2021, explore les frontières de l'image, le texte apparaît. Ou peut-être est-ce l'inverse : l'écriture contamine les images. Dans "Pas un jour sans une nuit", des textes emblématiques - "L'Ancien Testament" en hébreu, "L'Énéide" de Virgile en latin, "La Divine Comédie" de Dante en italien et "La Métamorphose" de Kafka en allemand - sont reproduits intégralement, mais paradoxalement presque invisibles : ils imposent un autre type de lecture, celle d'une image, d'une texture. Cette nouvelle façon de regarder modie alors notre perception des images photographiques, qui révèlent d'étonnantes correspondances.