Dans un monde où la liberté, la création et le mélange des cultures n'existent plus, on ne sait où ni quand, Petra est emprisonnée pour athéisme. Elle est confinée dans une cellule, dans un lieu qui pourrait ressembler à un centre de rééducation, où les contacts avec l'extérieur sont bannis. Comment peut-elle trouver un sens à tout ça, lorsque l'avenir n'existe plus ? Elle se refuse à renier tout ce qu'elle fut, à commencer par son ancienne vie, ses enfants, son compagnon et l'écriture dont elle avait fait son métier, traduisant des oeuvres, composant des poèmes. Et c'est pourtant le pouvoir des mots qui va la faire tenir. Un homme, détenu lui aussi, repéré lors de la promenade quotidienne, devient le destinataire inconnu des lettres qu'elle écrit en cachette, avec la complicité d'une jeune novice, Constance, dévolue à sa surveillance. Peu à peu, elle créera avec elle un lien fort et inattendu, en lui murmurant des paroles de chansons qui toucheront Constance au point de la bouleverser. Va-t-elle servir de messagère et si oui, au bout de quel combat intérieur ? Entre lettres et prières, terreurs et éclaircies, le cheminement de ces deux femmes que tout oppose les conduira vers une libération et l'espoir retrouvé.
Les Clés du couloir, roman épistolaire à trois personnages, affirme avec force le pouvoir des mots, lorsqu'il ne reste qu'eux, leur capacité à faire tomber les barrières, rester digne et croire aux émotions intactes.
Nous sommes les habitants fragiles et tenaces de Paris. Je suis un homme qui boite, un enfant trop sensible, un chat mélomane, une vieille dame qui perd la boule, une jeune femme désespérée, une adolescente en colère, un homme qui rentre chez lui le 13 novembre, une amoureuse au pied de l'Institut du monde arabe, un gardien de musée, une fille en deuil, un réfugié, une écrivaine, toutes et tous à la fois. Je vous ai certainement croisés, un jour ou une nuit, dans les rues de la ville, au coin d'un parc, sur un quai, au bord d'un pont. À l'instant même ou des mois plus tard, votre image m'a touchée : un regard, une façon de marcher, un geste ténu... Nous sommes, dans cette mosaïque de portraits, les habitants fragiles et tenaces de Paris.
Kanou, un petit prince choyé par tous, grandit dans la douceur et les couleurs de Pondichéry, mais quand sa mère, Galta, remonte le fil de son passé, elle découvre les vestiges d'un secret de famille qui va menacer le monde idyllique de son fils. Seule Angèle, à Paris, connaît l'histoire douloureuse qui les lie tous les trois, une vérité sombre qui changera leurs destinées.
Après le succès de Juste Avant (prix de la Plume d'argent), Fanny Saintenoy explore les liens qui unissent des personnages en quête d'identité à travers plusieurs générations.
Le bouleversant portrait croisé de Juliette, une vieille dame sur son lit de mort, et de son arrère-petite-fille Fanny, bousculée par la vie moderne. Leurs deux récits s'alternent en courts chapitres, entre drôlerie et poésie douce.
Diana a quitté la ferme familiale pour la capitale. Préférant la compagnie des animaux à celle des hommes, elle travaille dans une animalerie des bords de Seine. Constance danse au Théâtre de la Ville. Quand elle ne danse pas, elle marche. Toujours en mouvement. Élodie est serveuse au Sarah-Bernhardt. Elle aime y arriver la première et faire l'ouverture. Un matin, un homme se réveille au pied de la fontaine aux sphinx. Beaucoup trop bien habillé pour être un clochard. Sur la place du Châtelet, la plus centrale de Paris, ces personnages se croisent, se font peur et s'apprivoisent. Ce qui était enfoui se dévoile : les désirs, les secrets. Pour chacun d'eux, il n'est plus question de vivre comme avant, en équilibre. Il faut danser, aimer, partir, comme jamais ils ne l'avaient fait.
Le roman collectif de quatre jeunes écrivains réunit quatre destins au hasard de la grande ville. Un livre attachant et brillant. Alain Nicolas, L'Humanité.
Diana a quitté la ferme familiale. À Paris elle se sent incapable de s'adresser aux hommes. Alors elle a trouvé un emploi dans une animalerie des bords de la Seine. Constance danse au Théâtre de la ville. Et quand elle ne danse pas, elle marche. Toujours en mouvement. Comme si elle essayait d'occuper plusieurs lieux à la fois. Élodie est serveuse au Sarah Bernhardt. Elle aime y arriver la première et faire l'ouverture, prouvant qu'elle a la confiance du patron. Sur la place du Châtelet, elles sont comme cachées par la foule. Un matin, un homme se réveille au pied de la fontaine aux sphinx. Beaucoup trop bien habillé pour être un clochard. Sur cette place, la plus centrale de Paris, ces personnages se croisent, se font peur et s'apprivoisent. Ce qui était enfoui se dévoile : les désirs, les secrets. Pour chacun d'eux, il n'est plus question de vivre comme avant en équilibre. Il faut danser, aimer, partir, comme jamais ils ne l'avaient fait.
Caroline Lunoir (La faute de goût, Actes Sud), Sébastien Marnier (Mimi, Fayard), Fanny Saintenoy (Juste avant, Flammarion) et Anne-Sophie Stefanini (Vers la mer, Lattès) se sont rencontrés en 2011, lors de la parution de leurs premiers romans. Et c'est ensemble qu'ils ont décidé d'écrire le deuxième.