Ce livre sous forme d'un carnet Moleskine déroule l'oeuvre inédite de Franck Landron, photographe précoce, libre dans son approche, curieux de l'image qui dans les années 70 à l'âge de 13 ans prit en photo ce que l'on n'avait pas l'habitude de photographier, juste pour voir à quoi cela ressemblait de faire des photographies. Son oeuvre photographique se goûte en effet comme un passionnant roman biographique ou un film de la Nouvelle Vague : Herblay, le père garagiste, la mobylette, les bagnoles, l'école Saint-Martin de Pontoise, les copains, les filles, les premiers baisers, les soirées, l'école de cinéma en cachette, les tournages et l'entrée dans le milieu du cinéma. Puis les doutes, les femmes, le sexe et bientôt l'âge adulte.
Les photographies de Franck Landron décentrées, déstructurées, libres sont l'oeuvre d'un amateur qui s'invente un style singulier, expérimental et profondément sincère proche d'un autre grand amateur Jacques Henri Lartigue. Mais si au départ, il semble chez lui n'y avoir pas d'autres enjeux que de photographier son entourage proche, les garçons et les filles de son âge puis ses premiers voyages, peu à peu son regard s'affirme et gagne en esthétique pour le mener tout droit vers ses premiers tournages.
Ce parcours photographique nous plonge dans les premières années de cette formidable archive intime qui se poursuit encore aujourd'hui.
A l'époque où Philippe Bordas gagne autour des anneaux cyclistes le surnom de « Baron noir », alors qu'il est chroniqueur de ce sport au journal L'Equipe, tout est déjà chez lui une histoire de style style de vie, style d'écriture, style sur le vélo et d'engagement dans une histoire (celle du vélo, celle des hommes qui le font, celle de la société qui s'y mire...). Quand il se lance au début des années 1990 dans une aventure africaine et dans une route commune avec des boxeurs et lutteurs du continent, en même temps que dans le compte rendu du monde par le prisme de la photographie sans abandonner l'écriture cette exigence du juste regard et de la beauté, de l'épopée à dire, persiste et Philippe Bordas signe. C'est entre autre le livre L'Afrique à poings nus et le Prix Nadar qui s'ensuit en 2004. Suivent des séries sur Fréderic Bruly Bouabré, artiste ivoirien inventeur d'un alphabet-écriture, toujours ou les chasseurs du Mali, travail exposé aux Rencontres de la photographie africaine de Bamako en 2011. Le film de Franck Landron s'attache à cerner la personnalité unique du Baron noir de la photographie.
Tsukiji est un endroit unique : c est le plus grand marché aux poissons du monde en pleine capitale. Considéré comme le « ventre du Japon », il marque tous ceux qui visitent Tokyo. Un marché aux allées parcourues par des poissonniers à scooter et surtout des étals de produits de la mer à n en plus finir : huîtres géantes, thons, crustacés, anguilles, okose,... et le mystérieux Fugu : poisson qui nécessite un certificat particulier pour le préparer sans empoisonner !
Symbole de la gastronomie japonaise, de sa fraîcheur et des saveurs de la mer, cet impressionnant marché nous est raconté par Philippe Delacourcelle (restaurant Le Pré Verre, à Paris et à Tokyo) : un regard de chef français qui a une longue histoire avec le pays : des rencontres, des découvertes gourmandes, des échanges, et des idées, surtout.
Parce qu en effet, cette évasion culinaire où se mêlent reportage et descriptions des espèces se finit dans les cuisines du chef : cinquante recettes où le poisson se prépare de toutes les manières : tempura de crevettes, sardines roulées et grillées, brandade de bar demi-sel patate douce et orange, sauté d encornet au sésame, confit de thon au soja, saumon teriyaki... Des recettes originales et inspirées des habitudes japonaises et revisitées pour les fourneaux français. Des recettes faciles et pleines de saveurs et des conseils pratiques qui nous donnent à goûter un peu du Japon.
Pour parfaire cette invitation au voyage, un film de 52 minutes accompagne le livre : Franck Landron nous balade à travers les allées du marché, nous fait rencontrer les acteurs de cette ville dans la ville où l ambiance enivre et attise l appétit tout en émerveillant.
Claude Nori est le photographe du bonheur. Il immortalise les instants de sa vie, les femmes qu'il croise pour un instant, ou pour la vie. Il ne cherche pas à faire des photos, il les fait. Flirt photographique, à l'image des vacances à l'italienne. éditeur rebelle, il crée les éditions Contrejour en 1975, et devient une référence en signant les premiers livres de Jeanloup Sieff, Bernard Plossu, Sebastiao Salgado, Guy Le Querrec, Pierre et Gilles, Luc Choquer..., et en publiant les plus belles monographies de photographes classiques (Willy Ronis, Robert Doisneau, Edouard Boubat). Ce livre-DVD de la collection "Photo graph(i)es" contient une sélection de ses photograhies, un texte de Paul-Louis Roubert et un documentaire de 52 minutes de Franck Landron.