Depuis les temps les plus anciens, les lettres hébraïques ont fait l'objet d'un très grand respect, en particulier lorsqu'elles permettent la révélation des Noms divins.
Les vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu sont le support de nombreux aspects de la contemplation mystique, car elles constituent un intermédiaire reflétant la réalité de la totalité de l'existence. Les lettres sont des univers réduits en un symbole, chacune contient la quintessence de l'énergie universelle. Leurs prononciation, écriture, ou contemplation libèrent de puissantes forces qui entrent en résonance avec les degrés les plus profonds de la conscience, et parlent directement à notre âme.
Les lettres hébraïques ne sont pas uniquement des instruments permettant d'inscrire des idées sur une feuille de papier, ce sont, avant tout, des concepts précis, contenant les principes essentiels de la Création. Chaque lettre correspond à un nombre d'après sa position, à un idéogramme d'après sa forme initiale et à un symbole d'après les liens qu'elle entretient avec son idéogramme et les autres lettres.
L'alphabet hébreu est le révélateur des qualités et des degrés divins qu'il contient symboliquement.
" L'Alphabet Hébreu et sa Symbolique ", après avoir montré l'origine de l'alphabet hébreu et ses fondement mystiques, révèle les mystères de chaque lettre, à l'aide des textes fondamentaux de la Kabbale : Autioth de Rabbi Akiva, Séfer haBahir, Séfer haZohar, Séfer Yetsirah. Chaque lettre y fait l'objet d'une étude détaillée et très traditionnelle.
Tous les textes cités sont traduits par l'auteur.
Ce livre est un manuel indispensable pour tous ceux qui étudient la Kabbale, mais également pour ceux qui sont intéressés par le symbolisme et l'origine des alphabets.
S'inspirant de couleurs mentionnées dans la Bible, les kabbalistes ont développé une abondante littérature ésotérique autour de la mystique de la Lumière et de ses colorations. Cela concerne, bien évidemment, le concept particulier des dix Sefiroth. On y découvre que les couleurs des sefiroth ne sont pas figées, mais bien vivantes et en perpétuel mouvement. Cet ouvrage aborde davantage le thème de la spiritualité des couleurs, que celui du symbolisme. Les couleurs étudiées sont tributaires de la connaissance antique des teintures et du secret de leurs pigments. En s'appuyant sur des citations de textes faisant autorités chez les kabbalistes, l'auteur nous propose un pèlerinage au coeur de l'esprit des couleurs. On y découvre la raison pour laquelle les teintes bleues, pourpres et écarlates sont toujours associées dans le Temple de Salomon et ses ustensiles sacerdotaux. L'auteur propose deux traductions originales de textes du XIIIème et du XVIème siècles. Le premier attribué à Joseph Gikatilla et le second est la traduction intégrale du chapitre XII, consacré aux couleurs, dans le Pardès Rimonim de Moïse Cordovéro. Ce livre apporte une clé de lecture des textes anciens de la Kabbale et des textes bibliques faisant appel à des allégories et des symboles de couleurs.
"Les Épistoles" sont des lettres que l'auteur a rédigées entre les années 2013 et 2016. Les thèmes abordés sont divers et libres. Au gré de l'inspiration, de l'air du temps et des questions posées par les lecteurs. Un rythme, un souffle dans le quotidien teintés des perceptions du kabbaliste. Les sujets traités concernent principalement la Kabbale, la Bible et l'hébreu. Mais pas seulement. On y trouve aussi des références à l'Alchimie, à l'Astrologie, à l'Hermétisme ainsi qu'à la symbolique des plantes et à d'autres éléments de la nature. Nombre de sujets connexes à la mystique kabbalistique offrent l'occasion de faire des liens entre les pensées, les mythes et les symboles. Ce premier recueil réunit trente-huit lettres et autant de thèmes. "Les Épistoles" offriront aux lecteurs la possibilité de découvrir, avec simplicité, des enseignements de la Kabbale et de l'ésotérisme, sans pour autant s'engager dans une littérature complexe. Chaque sujet étant indépendant, ce livre peut se parcourir par petites lectures, épistole après épistole. Le livre contient un index des termes.
Les vingt-deux lettres de l'hébreu sont des potentialités, des puissances encloses. Leurs noms, issus de pictogrammes antiques, sont riches en symboles. Pour libérer sa vitalité, une lettre doit « échanger » avec une autre et, comme dans un jeu de miroirs où la lumière se réfléchit de l'un sur l'autre, le jeu de réflexion entre deux lettres fait apparaître des ondes sonores et, partant, la pensée : à partir de là, le monde peut se nommer. Ce livre qui accompagne le jeu Otiyoth (jeu de 22 cartes résumant les informations essentielles sur chacune des lettres de l'alphabet hébraïque) prend donc la forme d'un dictionnaire des racines bilitères (ou couples de lettres) car celles-ci nous offrent la possibilité de communiquer avec nos dimensions cachées en laissant notre ressenti percevoir leur énergie, leur lumière. Ce dictionnaire offre, pour chacune des 482 combinaisons de lettres, une définition symbolique, simple et archétypale qui, lue avec intuition, vous permettra de tirer une information que vous pourrez relier à une situation de vie. Il vous aidera à faire parler aisément les lettres, sans avoir nécessairement besoin de connaître l'hébreu, afin de rétablir le dialogue entre l'être connu et l'être inconnu. Cet ouvrage s'adresse aussi bien à ceux qui désirent étudier les lettres hébraïques et leur symbolique qu'à ceux qui souhaitent répondre à des questions existentielles.
Le séfer ha-zohar, ou livre de la splendeur, est un travail pseudépigraphique, rédigé en araméen, qui expose une théosophie kabbalistique complète, examinant la nature de dieu, la cosmogonie et la cosmologie de l'univers, mais aussi l'âme, le péché, le rachat, le bien, le mal, etc.
Inexpérience de l'idra, de l'assemblée, est à la fois collective et intérieure, afin de restaurer les niveaux de consciences, ou palais mystiques. les assemblées initiatiques traitent de la manifestation graduelle du créateur et, à travers lui de sa création. les quatre traités présentés ici dans une nouvelle traduction, comptant parmi les livres les plus mystérieux du zohar. ils représentent l'ultime transmission de rabbi shiméon à ses disciples : le livre de la pudeur - sifra de-tsniôuta : ce livre hermétique et énigmatique, est fondé sur les six premiers chapitre du livre de la genèse.
Le livre expose allusivement les divers concepts ésotériques du zohar. il traite de l'harmonie des contraires et de la relation entre le masculin et le féminin, dont l'union entretien la vie du monde ; l'assemblée du tabernacle - idra de-mashkena :
Cette assemblée se démarque des autres assemblées par ces informations relatives à la mystique de la prière, mais aussi par le fait que rabbi shiméon, basent physiquement, est représenté par ses principaux disciples ; la grande assemblée sacrée - idra rabba qadisha : cette assemblée est fondée sur le livre de la pudeur.
Rabbi shiméon réunit ses disciples pour leur révéler ce qui était caché jusqu'alors ; la petite assemblée sacrée - idra zouta qadisha :
La petite assemblée est l'ultime initiation du maître, clôturant douze années d'études et d'enseignements. le texte se termine par le récit de sa mort et de ses funérailles.
Le Sépher Yétsirah, ou Livre de la Formation, est le plus important des écrits anonymes de la Kabbale.
Les kabbalistes, les alchimistes et les érudits de toutes les générations ont cherché à en percer le mystère. Le livre hébreu de la Formation décrit, en quelques pages, le processus de la Création du monde, à partir de l'émanation de dix lumières divines (Séfiroth) et de vingt-deux lettres hébraïques, constituant les trente-deux sentiers mystiques de la Sagesse. La lecture du livre se déroule à plusieurs niveaux, certains y découvrent les clés de la Création, d'autres une méthode de méditation sur les lettres hébraïques favorisant une réédification spirituelle.
Les larges utilisations et reproductions des manuscrits du Sépher Yétsirah, au moyen-âge, ont eu pour conséquence la diffusion de versions divergentes. Actuellement les étudiants en Kabbale ou en Philosophie occulte ont souvent du mal à faire accorder les relations symboliques données par le livre, avec les citations de divers auteurs utilisant des versions différentes. C'est pourquoi, après avoir recensé les versions modifiées du Sépher Yetsirah, Georges Lahy propose ici l'édition des quatre textes, les plus utilisés par les kabbalistes mais aussi les plus divergents.
Ceci, afin que chaque utilisateur du livre ait la vision la plus large et la plus intègre du texte. L'auteur présente quatre traductions du Sépher Yétsirah, dont deux avec le texte hébreu, à savoir : La version du Gaon de Vilna et d'Isaac Louria, qui fait référence. La version dite "Courte" d'Abraham de Posquières, la version "Longue" de Shabbataï Donnelo et la version la plus ancienne de Saadya Gaon.
Ces textes sont suivis de commentaires généraux proposés par Georges Lahy et de tableaux comparatifs entre les versions. Il ne s'agit pas d'un commentaire de plus sur le Livre de la Formation, mais plutôt d'une synthèse libre des grands commentaires élaborés par les maîtres de la Kabbale du XIe au XXe siècle. L'auteur a inséré, en annexe, la traduction complète des propos de Nachmanide (1190-1270) sur le Sépher Yétsirah.
Le Shiour Qomah est l'un des écrits anonymes les plus importants de la mystique juive pré-kabbalistique.
Ce texte, dans son premier développement, donne une description théurgico-liturgique des différents cieux, des membres de l'image anthropomorphique de la divinité. Autour de lui, gravite une importante angéologie qui constitue un lien étroit entre la pratique contemplative des mystiques, et la magie utilisée dans la Kabbale pratique. Dans ce livre l'auteur met à jour l'un des aspects les plus ésotériques, de la mystique kabbalistique.
Cette étude est structurée en quatre parties : Première partie : Shiour Qomah et Maassé Merkavah. Dans cette section, sont expliqués les fondements de la mystique ésotérique du Char céleste (Merkavah), ainsi que les firmaments et les hiérarchies angéliques qui le constituent. Ces explications sont accompagnées de nombreuses citations de textes hébreux inédits. Deuxième partie : Les grands textes du Shiour Qomah.
L'auteur a traduit, de l'hébreu, quatre textes très rares, appartenant à la mystique du Shiour Qomah. Ainsi qu'une section du célèbre Séfer Raziel, concernant ce même Shiour Qomah (Dimension du corps). Troisième partie : La voie théurgico-magique. Dans cette partie sont décrites les structures magiques de la Kabbale pratique, à travers de nombreux passages de textes hébreux, comme le Séfer Raziel. On y trouve des pratiques invocatoires, talismaniques et angéliques.
Quatrième partie : Le Séfer haRazim. Il s'agit d'une traduction, pour la première fois en français, de l'étrange "livre des Mystères". Ce texte contient des centaines de noms d'anges, hiérarchisés dans les sept firmaments. Ces descriptions célestes, sont directement reliées à la littérature des Hékhaloth (description des palais mystiques).
La littérature kabbalistique compte peu de traités posant des fondements métaphysiques et théologiques permettant de réunir la Kabbale et l'Alchimie.
Toutefois, un texte, l'Esh métgaréf (le feu de l'alchimiste), écrit entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe, par un kabbaliste juif italien, établit cette mystérieuse et difficile relation. L'original, écrit en hébreu ou en araméen, est perdu. Mais, Christian Knorr von Rosenroth (1636-1689) en possédait un exemplaire, dont il a reproduit la majeure partie dans son oeuvre latine intitulée Kabbala denudata seu doctrina Hebr?corum transcendentalis et metaphysica atque theologica.
Les trois volumes de cette oeuvre ont été imprimés à Sulzbach, par Abraham Lichtenthaler respectivement en 1677, 1678 et 1684. L'Esh métgaréf est un surprenant compendium kabbalistique sur la dimension transcendantale des mystères alchimiques. Il révèle une subtile relation entre la signification symbolique des métaux et la dimension spirituelle des dix séfiroth. La signature kabbalistique de ce traité apparaît à travers une large utilisation de la guématria et de carrés magiques pour chacun des métaux.
Cette nouvelle traduction proposée, par Georges Lahy, est basée sur le texte latin de von Rosenroth, contenue dans le volume 1 de la Kabbala denudata. Enrichi de nombreuses annotations, le texte retrouve ainsi sa dimension hébraïque.
Après avoir interprété, dans son livre "La Voix du corps", le symbolisme des organes et des membres à partir de leurs noms, Georges Lahy aborde ici les pathologies avec la même méthode, en soutenant lidée que les maux sont des messages que le corps délivre, en usant dun langage subtil puisé aux sources de la biologie. Les racines hébraïques offrent la possibilité daccéder aux sources du langage et dappréhender les mystères de toutes choses nommables. Ce livre sadresse autant aux chercheurs dans le domaine de la Kabbale, quaux psychothérapeutes de tous horizons, et plus particulièrement aux personnes attirées par le décodage biologique, la psychogénéalogie, et toutes formes dinterprétations de la symbolique des maladies. Il traite des sources et de limpact du langage sur la santé. Une claire distinction est faite entre les sensations, les émotions et le ressenti, trois dimensions essentielles permettant dappréhender une pathologie.
Cest un travail purement linguistique, sur les racines hébraïques anciennes, qui propose une lecture originale des maladies et une nouvelle interprétation, enrichies par des méthodes danalyse issues de la Kabbale, comme la guématria.
Il explique en détail une technique de vocalisation, issue des enseignements de la Kabbale du XIIIème siècle afin de permettre lexpérimentation des racines trilitères utilisées dans le livre. Dans cet ouvrage, les messages de 150 maladies sont décryptés, à partir de leurs noms en hébreu ancien et de leurs racines bibliques. On découvre ainsi les mystères de laccident vasculaire cérébral du Roi Saül, de lAlzheimer lors du Déluge, de lasthme du peuple dans le désert, du bégaiement de Moïse, du boitement et la sciatique de Jacob, de la cataracte du Jourdain, de la cécité dIsaac, du coma dAdam, de la dépression de Job, de la stérilité de Sarah, de lherpès du serpent de la Genèse, etc.
Cette étude des pathologies se fonde sur des concepts traditionnels de la Kabbale.
Ce livre, présenté comme un dictionnaire, se veut pratique. Il ne se limite pas à la simple lecture symbolique des maladies, mais propose, à partir de leurs racines hébraïques, une technique originale de méditation et de vocalisation, afin dentrer en résonnance avec le ressenti le plus profond, associé à chacun des maux. ?Georges Lahy, dit Virya, est kabbaliste, écrivain et éditeur. Après des études de philosophie et de mystique comparée, il sest engagé dans lapprentissage des textes de la Kabbale et de ses pratiques spirituelles. Sa démarche est à la fois tournée vers les écrits hébreux anciens, dont il a traduit de nombreux textes en français, et vers les orientations contemporaines de la Kabbale. Il a également rédigé de nombreux articles, dans des revues spécialisées, établissant des passerelles entre les pratiques mystiques et les philosophies occultes de différentes traditions.
72 est sans aucun doute l'un des nombres les plus mystérieux de la Kabbale, car il fait directement référence au Shem haMeforash (Nom Explicite), au temps hébreu et aux cycles.
Ce nombre sert de clé de voûte au système kabbalistique. Par la connaissance de son secret : Moïse a ouvert la Mer Rouge, le Grand Prêtre, muni de son pectoral, approchait l'Arche d'Alliance et l'interrogeait, les Sages perçaient les mystères du temps et des sphères et les mystiques accédaient à des extases. Les puissances occultes des maîtres hébreux furent transmises de générations en générations et les 72 " Souffles " ou " Noms " de la Kabbale juive devinrent les 72 " anges " ou " génies " de la Kabbale chrétienne et de l'occultisme.
Dans " Les 72 Puissances de la Kabbale ", l'auteur explique le rôle fondamental de ces soixante-douze forces, de la sortie d'Egypte à la Kabbale mystique, en passant par le Temple de Jérusalem. Il tente de nous aider à percer ce mystère à partir de textes de références tels que le Talmud, le Séfer haZohar, le Séfer haBahir et le Séfer Raziel. Ces enseignements sont directement liés à de grandes lois numériques et rythmiques de la Kabbale.
Une importante partie, initie à la connaissance du " Temps hébreu " et offre une étonnante méthode permettant de calculer avec grande précision les cycles d'influences des 72 Souffles. Ensuite, les 72 Noms sont détaillés afin d'aider à mieux comprendre quelle aide peut apporter à chacun la connaissance de ces " 72 Puissances ". La troisième partie de ce livre est une initiation à la Kabbale mystique, à travers les enseignements sur le Shem haMeforash, du kabbaliste espagnol (XIIIe siècle) : Abraham Aboulafia.
Le Livre du Zohar, grand texte de la Kabbale, mentionne : « La Présence divine ne séjourne pas dans un lieu de tristesse, mais dans un lieu baigné de Joie ! », la joie dont il est question ici est une Joie sans cause, la félicité à laquelle aspirent tous les mystiques du monde par leurs méditations et leurs évocations. C'est la Joie qui délivre de toute servitude et de tout mal-être. La mystique de la Joie ne s'adresse pas seulement à quelques adeptes choisis, elle apporte un mieux-être dans le quotidien de chacun et offre la possibilité de se défaire des peurs et des angoisses que peut engendrer une vie active, en accélération constante, soumise au stress et aux tensions difficiles à apaiser. Dans cet ouvrage, Georges Lahy se fonde sur d'anciens concepts de la Kabbale repensés pour s'adapter au mieux à la vie moderne, pour proposer une quête et un éveil de la Joie que l'on porte en soi. Les écorces de la tristesse dissimulent cette Joie et affaiblissent nos forces. L'auteur en dévoile les processus et propose quelques exercices simples pour réintégrer cette Joie et se libérer des passions tristes. Le titre du livre, « Le Trône de Joie », est une allusion au Kissé à Kavod, le Trône de Gloire de la mystique de la Merkavah d'Ezéckiel, dont quelques principes sont repris dans cet ouvrage, auxquels sont associés les enseignements du grand kabbaliste du XIIIe siècle Abraham Aboulafia, formulés en termes contemporains. Le Trône de Joie ouvre un chemin vers le bien-être, la liberté, la santé et la sérénité.
Tout ce qui porte un nom est semblable à un livre, que l'on peut ouvrir et interpréter dans tous les domaines de la connaissance.
Les noms de chacune des parties de l'anatomie sont chargés de mystères que le langage hébreu, à l'aide de ses racines trilitères, sait révéler et qualifier. L'art kabbalistique des transpositions de lettres (tsérouf) en fait vibrer la substance la plus intime et aide à attribuer à tous les maux leurs mots-clés. L'interprétation des noms est le commencement de l'art thérapeutique. Tout débute par une nécessaire "écoute-lecture" du "souffle parlant", à plusieurs niveaux simultanés, tel que cela se fait communément dans la pratique kabbalistique de l'interprétation mystique, ou herméneutique, des textes sacrés.
Le corps et l'esprit constituent eux-mêmes un texte sacré, dont on peut subtilement dérouler et interpréter les mots. Pour cela, il suffit de transposer les techniques de lecture de la Kabbale en les appliquant au corps et à son histoire. "La voix du corps" propose une lecture de l'ensemble du corps, à partir des racines hébraïques et des valeurs numériques, dans le but d'aider à comprendre et à traduire les messages que nous envoient nos membres et nos organes, lorsqu'ils sont affectés.
Afin d'aider le lecteur, pour aller plus loin dans l'étude et la pratique, un glossaire simplifié, d'environ 4000 racines hébraïques, a été inséré à la fin de cet ouvrage.
Comment interpréter un nombre sans posséder de grandes connaissances en numérologie ?
L'auteur répond simplement à cette question, en proposant un dictionnaire des valeurs numériques de 34 000 termes courants de la langue française.
Une fois qu'un mot est converti en nombre, par une simple addition, il suffit de consulter le dictionnaire et y découvrir d'autres termes partageant la même valeur numérique, puis d'établir librement un lien entre tous ces termes.
Cette méthode très simple et rapide, repose sur une correspondance, très ancienne, entre les lettres et les nombres. En effet, le système de conversion utilisé dans ce livre et celui adopté par le grec ancien, l'hébreu et l'arabe, qui s'adapte très logiquement à nos caractères courants d'écriture.
Ce dictionnaire encyclopédique contient une synthèse des termes et expressions significatives, en hébreu et en araméen, rencontrés couramment dans les grands textes de la Kabbale.
Certains mots sont très populaires, largement connus et souvent développés dans la littérature générale. En revanche, ce dictionnaire, en plus des mots ordinaires, contient des appellations beaucoup plus spécialisées, issues de divers courants de la Kabbale ou spécifiques à certains grands textes. C'est pourquoi, ce livre se propose d'être, tout à la fois, un aide-mémoire et un ouvrage d'étude. Il s'adresse, tant, aux débutants, en quête d'informations élémentaires sur la Kabbale, qu'aux chercheurs avertis, se livrant à l'étude des enseignements kabbalistiques.
On peut trouver, dans ce dictionnaire, les noms des plus grands kabbalistes, des principaux livres, des définitions simples, ou des articles, sur les termes techniques de la Kabbale. Toutefois, le langage de la Kabbale est très loin de se limiter aux lexies contenues dans ce livre. Pour être véritablement complet, il faudrait construire un dictionnaire par époques, voire par oeuvres de la Kabbale. Les expressions araméennes sont principalement issues du Livre du Zohar, rédigé entièrement dans cette langue.
Les maîtres de la Kabbale, des différentes générations, ont jugé bon de conserver ces expressions en araméen et de ne pas les traduire en hébreu. Certains de ces termes sont devenus très courants dans la littérature kabbalistique, comme : abba, imma, arik anpin, zeir anpin, etc. La recherche, dans le dictionnaire, s'effectue à partir des termes hébreux ou araméens, transcrits phonétiquement, suivis de leurs écritures en caractères hébreux.
Un lexique, en fin de livre permet de faire une recherche à partir des mots en français.