« Ador peint depuis 2003. Il adore raconter des histoires, des contes, rigoler, rebondir et tourner les choses en dérision. Ses peintures envahissent les pages de cette monographie comme il recouvre les murs. ».
« Ador has been painting since 2003. He loves to tell stories and tales, to laugh, to bounce and to make fun of things. His paintings invading the pages as he covers the walls. ».
Léo Bioret.
Sculpter le règne animal permettrait-il d'interroger l'humanité et de questionner une époque qui tente d'éradiquer la différence au profit d'une normalité déjà trop établie ? L'animal, sujet artistique de choix, transmet l'intuition d'un monde magique, étrange ou dérangeant.
Le travail de Mauro Corda joue sur l'hybridité entre les espèces et s'inscrit dans la lignée de la tradition sculpturale animalière. Après ses ouvrages sur Alfred Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, Nicolas Surlapierre, conservateur et historien d'art, définit Mauro Corda comme le « sculpteur de la possibilité animale ». Dans un entretien, le philosophe Gérard Lemarié met également en exergue toute la dimension conceptuelle et réflexive de son oeuvre.
Zoospective donne à admirer le bestiaire des plus grands sculpteurs animaliers et à (re)découvrir l'évolution de cette expression artistique depuis le XIXe siècle jusqu'à sa page contemporaine, souvent insolite, incarnée par l'oeuvre de Mauro Corda.
Is sculpting the animal kingdom a way of questioning humanity and an era in which differences are suppressed and everything is becoming increasingly standardised? As a prime artistic subject, animals convey an intuitively magical, strange, and disquieting world.
Pourquoi cette série de sculptures autour des personnes de petite taille ?Car je souhaitais représenter le choc du regard qui se confronteà la différence. Ce regard insistant, curieux, parfois jugeant,qui attise la curiosité chez la personne qui regarde.Ces regards dérangeants face à des repères morphologiquesinhabituels, je les ai connus à destination de ma plus jeune fille,qui souffre d'une maladie orpheline.C'est bien le rapport à la différence, à l'exclusion, à la « normalité »communément admise dans notre société queje souhaite questionner chez le spectateur de mon oeuvre.Et si nous changions notre échelle de valeur ?Et si la différence devenait la norme ?
Après HEC et un passage à la Bourse, Eric Pichet est professeur de Finance et auteur de nombreux livres sur la Bourse et la Gestion de Patrimoine qui font autorité.
Maîtrisant brillamment son sujet, il nous entraîne ici dans une passionnante découverte du monde de l'Argent mêlant les aspects historiques, économiques, pratiques et philosophiques. Eric Pichet : Il y a un paradoxe de l'argent dans le monde actuel : il est partout, dans tous les esprits comme à aucune autre période (surtout aux Etats-Unis), mais on ne le voit plus nulle part. Avec l'apparition du porte-monnaie électronique, c'est le triomphe du monde virtuel.
Gérard Lemarié : Gustave Flaubert disait la même chose de Dieu, du Créateur. Il est partout et on ne le voit nulle part E.P. : Et si l'argent était la dernière divinité à tenir debout ? Flaubert mérite vraiment le détour. G.L. : Tout peut donc s'évaluer par l'argent ? E.P. : Non, sans doute pas tout, mais de plus en plus de choses. Un PDG d'une grande entreprise pétrolière est révoqué : il prononce la formule magique 'Indemnités' et encaisse 40 millions de francs...
C'est le retour des Alchimistes : on fait de l'or avec du pétrole ! L'idée de la collection Penseurs d'Aujourd'hui Questions de Toujours est simple : convier autour d'une grande question des penseurs et des praticiens du monde d'aujourd'hui. Destinés à un large public, ces ouvrages innovants souhaitent faire de l'apport de la pensée et de la pratique contemporaines un élément essentiel du bagage de 'l'honnête homme' de demain.