Cette édition de cinquante chants de troubadours des XIIe-XIIIe siècles est une nouveauté. Il n'existe rien de pareil : les plus belles et les plus anciennes chansons d'amour de notre culture européenne données avec leur musique et leurs paroles en langue d'oc, une traduction française et, à la fin du livre, un commentaire pour chaque poème et sa mélodie.
Loin de réduire la musique rock à des enregistrements en studio ou à sa notation écrite, Gérard Le Vot tente dans ce livre de rendre compte de l'esprit créatif de ce courant musical jusque dans son caractère improvisé, voire non musical.
Il écarte l'anecdote et la légende pour définir une esthétique propre au rock des premières décennies. À partir de l'audition des performances live, il invente une méthode et s'interroge sur la forme du rock : globale, fluide et orale, mal adaptée à l'écriture.
Les voix de Janis Joplin, Jim Morrison, Bob Dylan, Robert Plant, Mick Jagger... sont ainsi étudiées pour leur « trop-plein » d'énergie, leur intensité et leurs cris, de nouvelles frontières musicales. Les Grateful Dead, les Doors, les Mothers in invention, le Band, d'autres groupes encore, attentifs à la tradition afro-américaine, revendiquent le tapage du rhythm' blues dans un refus du conformisme et un éclectisme influencés par les expériences de John Cage et Marcel Duchamp.
À partir de la soul, du funk et des rocks protestataire et psychédélique, les tumultes des années 1960 et 1970 - la révolte, la subversion, la guérilla, la fête, la maîtrise des bruits et des sons par la technologie - annoncent les musiques du futur : techno, dance, hip-hop, l'intérêt toujours vivace aujourd'hui pour l'underground, mais aussi les compromis passés avec l'industrie.
Ce livre est une somme : un livre à la fois de synthèse et de recherche sur ce que l'on peut savoir aujourd'hui de la création et de la pratique de ces premiers chanteurs que furent les troubadours occitans, qui s'illustrèrent dans les cours du midi de la France aux XIIe et XIIIe siècles. L'ouvrage examine leur thématique, fondée sur la fin'amor, la célébration de l'amour de la dame idéalisée. Puis il analyse plus en détail le contenu des oeuvres, qui témoignent de la vir tuosité que montrèrent les troubadours dans l'invention d'une parole profane et d'une musique au charme étrange, provenant d'une matière mélodique tirée du chant religieux,.
S'appuyant sur des définitions et des commentaires souvent issus des théoriciens de l'époque, un panorama extrêmement complet des genres, instrumentaux, chantés ou dansés, des techniques de composition et des instruments pratiqués au Moyen Âge, ainsi que des apports de la musicologie moderne.