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Lenka Lente
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Morton Feldman, for Bunita Marcus ; une minute, une seule
Guillaume Belhomme
- Lenka Lente
- 8 Juin 2016
- 9791094601075
For Bunita Marcus est une pièce de piano solo jouée en 1986 par Morton Feldman. Guillaume Belhomme revient sur le rapport particulier qu'il entretient avec ce morceau et en livre une analyse pointue. Cette réédition (sous la forme des fiches bristol dans un boîtier transparent) s'accompagne d'Une minute, une seule, une lettre fictive de Morton Feldman adressée au peintre américain Philip Guston.
Edition limitée à 50 exemplaires.
Nouvelle édition du livre paru en 2008 aux éditions Le mot et le reste.
Nouvelle édition de la lettre parue en 2016 aux éditions Derrière la salle de bains.
Le compositeur américain Morton Feldman (1926-1987) est une figure majeure de la musique contemporaine. Pionnier, avec John Cage, de la musique indéterminée et aléatoire, ses pièces instrumentales sont souvent prévues pour des groupes inhabituels d'instruments et font l'objet de systèmes de notation musicale expérimentaux.
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La vie et le parcours du multi-instrumentiste de jazz Eric Dolphy, passeur essentiel entre les mondes du be bop et du free jazz, partenaire de Charles Mingus, John Coltrane, Ornette Coleman.
Ici et là, les mêmes informations, en substance : « Eric Dolphy (1928-1964), musicien de jazz américain, multi instrumentiste (saxophone alto, clarinette, clarinette basse, flûte), partenaire de Charles Mingus, John Coltrane, Ornette Coleman, auprès desquels il déploya un jeu baroque tiré du be bop et annonciateur du free jazz. Il meurt à Berlin, à l'âge de trente-six ans, des suites d'un diabète non diagnostiqué. » Ainsi, la carrière est fulgurante, le discours original et belle la disparition. Trois facteurs qui plaident en faveur d'un statut de légende, mais trois facteurs insuffisants au vu des effets dévastateurs d'une autre de ses caractéristiques : l'indépendance.
Nouvelle édition revue et augmentée de l'ouvrage paru au Mot et le reste en 2007 (ISBN 978-2-915378-53-5).
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L'édition définitive de l'intégralité des textes et photographies parus dans le fanzine dédié au free jazz.
En 2011 et 2012, Guillaume Belhomme et Philippe Robert se sont livré bataille à coups de vinyles de free jazz tirés de leurs collections. De cette confrontation est né un fanzine : Free Fight. This is our (new) thing, dont les quatre numéros ont été épuisés sur le champ. Ce livre, dans un format à l'italienne qui respecte celui du fanzine d'origine, rassemble l'intégralité des 72 textes et des 216 photographies publiés dans les quatre volumes.
Avec Cecil Taylor, Bill Dixon, Anthony Braxton, Sun Ra, Steve Lacy, Don Cherry, Roscoe Mitchell, Hamiet Bluiett, Alan Shorter, Frank Wright, Julius Hemphill, Sam Rivers, Yosuke Yamashita, Patty Waters, Peter Brötzmann, Byard Lancaster, Mats Gustafsson, Misha Mengelberg, Ted Daniel, Akira Sakata, Alan Silva, Sonny Sharrock, Alexander von Schlippenbach, François Tusques...
Les quatre numéros de Free Fight sont parus initialement sous forme de fanzines photocopiés à une centaine d'exemplaires numérotés par le son du grisli. Ils ont été une première fois assemblés en volume par les éditions Camion Blanc en 2012 (ISBN 978-2-35779-203-6). Ce livre Lenka lente, qui leur rend leur format à l'italienne, est leur édition définitive. -
Peintre et lithographe, Eugène Carrière a, pour citer le Larousse, «surtout peint des maternités et des portraits, réduisant les couleurs à une sorte de camaïeu fluide de brun, d'où les formes essentielles se dégagent par contraste lumineux.» Devant l'une de ses toiles, Degas osa : «On a fumé dans la chambre des enfants.» C'était assez pour brouiller les cartes, au point de confondre bientôt les frontières de la France et du Japon.
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Les mots qui consituent D'entre les morts de Guillaume Belhomme ont inspiré au musicien américain Daniel Menche une composition éponyme de vingt minutes (mastering par Andrew Liles) jouant avec les sonorités d'éléments thématiques issus du texte de l'écrivain français : le mouvement d'un train, le bruit du verre, la couleur du sang....
« Je ne sais rien des gens qui m'entourent. J'imagine qu'ils ne me veulent pas de mal, mais ce n'est pas réciproque. Chaque soubresaut du train qui nous transporte agite leurs corps flasques : le même mouvement pour tous. Ils ne me veulent pas de mal, bien. S'ils sont déjà agglutinés, ce mouvement partagé les rapproche encore, et ils s'en trouvent heureux. Bientôt - quand même, c'est déjà le terminus - me voilà isolé au fond de la voiture. Eux sont désormais à distance et me font face. Un paquet de chair informe, un amas grouillant d'organes dépareillés : ils semblent vouloir entrer en contact. C'est comme une plainte, à plusieurs voix, mais qui chercherait à me rassurer. »
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Plusieurs fois, il l'aperçut seulement. Elle, fut remarquée à peine : une existence de bas-côté : une présence aux formes incertaines : une simple enveloppe, peut-être. L'une d'entre ces fois, il se posa innocemment la question de ses origines et même de son état - cette jeune femme pouvait-elle être vraiment ?
A la bouche, ce goût de terre humide et de feuilles mortes - goût qui lui avait été jusqu'alors inconnu -, elle se demandait si, en prenant possession d'un corps, elle ne s'était pas aussi approprié une histoire qui n'était pas la sienne. Si cette jeune femme, qui lui rappelait ce que, jadis, elle-même avait été, ne la punissait pas de l'avoir découverte et emportée. Si cette jeune femme, qui lui rappelait ce que, jadis, elle-même avait été, n'avait pas souhaité ne jamais retourner au monde après l'avoir quitté pour y avoir fait une mauvaise rencontre.
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Élève de Bud Powell puis partenaire, entre autres, de Charlie Parker, Miles Davis et Charles Mingus, Jackie McLean (1931-2006) envisagea sa pratique du saxophone alto sur le modèle de Bird avant d'user d'un langage plus personnel : expressionnisme capable de sublimer un son à l'image de son caractère, charismatique, entier et tranchant. Jackie McLean est la première monographie en français consacrée au saxophoniste.
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Time est un recueil de 78 photographies en noir & blanc, publiées à l'origine sur le blog Au grisli Clandestin, annexe graphique du webzine musical Le son du grisli.
Time compose, avec Item - recueil de la même taille paru l'année dernière sur Lenka lente - la rétrospective en deux volumes des publications d'Au Grisli Clandestin, site actif de juillet 2012 à décembre 2014.
Articulé autour d'une citation du musicien de jazz Steve Lacy, Time évoque au fil des pages des musiciens tels que Sun Ra, Evan Parker, Daunik Lazro, Morton Feldman, Joëlle Léandre, Sonic Youth, Nurse With Wound, John Cage, Keiji Haino, Otomo Yoshihide, John Coltrane, Akio Suzuki, Marion Brown, Eric Dolphy ou encore Jim O'Rourke.
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Un texte littéraire de Guillaume Belhomme mêlant métafiction & cut-up, avec un CD sur lequel le saxophoniste Daunik Lazro interprète Vieux Carré, composition de Joe McPhee évoquant l'ancien quartier français de La Nouvelle-Orléans.
Que cachent les codes-barres qui tintent aux caisses de cette librairie dans laquelle Daunik Lazro est venu donner un solo ? Dans le même temps qu'ils disputent au musicien tout l'espace, que disent-ils de lui, de ses préférences et de ses habitudes ? Des mois de recherches auront été nécessaires au déchiffrage de ces « Sales rectangles » qui mêlent cut-up et métafiction.
Vieux Carré est une composition de Joe McPhee dédiée à Sidney Bechet et Steve Lacy. On peut l'entendre sur les disques Graphics (Hat Hut, 1978) et Everything Happens for a Reason (Roaratorio, 2005) de Joe McPhee, ainsi que sur Some Other Zongs (Ayler, 2011) de Daunik Lazro.
Le CD qui accompagne le livre contient l'interprétation de Vieux Carré par Daunik Lazro, au saxophone baryton, enregistrée le 21 mai 2011 à la librairie L'Armitière, à Rouen, dans le cadre du festival Jazz à part.
Edition limitée à 300 exemplaires.