Il est temps. De vaincre nos peurs et de tendre la main.
L'humanisme ne signifie rien s'il laisse de côté les femmes, les enfants, les hommes venus d'ailleurs. Il n'est rien non plus s'il laisse sur le bord de la route les exclus d'ici. Il est temps de refuser l'idéologie du ministère de l' Intérieur, et de bâtir ensemble les fondations de notre société hospitalière. Il est temps de nous faire connaître.
Notre conviction est simple, elle est portée par tout un peuple, citoyens, associations, intellectuels, qui dit « ça suffit ». L'humanité est plus grande que la nation.
Voici un manifeste, assorti de propositions concrètes, pour que nous agissions ensemble et qu'ensemble nous prenions la parole.
Ne nous y trompons pas : en refusant d'accueillir les autres, c'est nous-mêmes que nous cessons d'aimer.
Les philosophes ne traitent jamais de la course à pied ; déjà les Grecs faisaient l'éloge de la tortue marcheuse, mais disqualifiaient le vaillant Achille, pris dans la folie de ses enjambées... L'auteur, coureur de fond lui-même, s'oppose ici à cette tradition : en autant de textes qu'il y a de kilomètres au marathon, il va à la rencontre des millions de joggers qui ignorent parfois leur propre sagesse.
Il brosse pour cela de nombreux portraits, de Guy Drut aux fuyards des sociétés modernes, en passant par les marathoniens de New York ou d'Amsterdam. Il montre que la course permet de tester les philosophies (si l'on démarre kantien, on finit toujours spinoziste...). Il la ressaisit enfin comme une expérience du temps, et révèle sa vraie nature : la course est l'épreuve d'un pouvoir intérieur.
Ce livre est une enquête sur les pratiques et les voix des femmes dans le monde entier.
Il est d'abord informatif. Le tour du monde qu'il propose permet de savoir ce que font aujourd'hui les femmes pour lutter contre la domination masculine. Grâce à des entretiens avec des militant.e.s, à l'aide de tableaux récapitulatifs sur les grands problèmes qui se posent aux femmes aujourd'hui, par la restitution dans le texte même de tout un ensemble de voix plurielles, il peut être utilisé comme un vade-mecum des pratiques féministes contemporaines. Ces pratiques sont au coeur des luttes politiques les plus urgentes et les plus mobilisatrices : vivre avec et dans les milieux naturels (écoféminisme), construire des alternatives au capitalisme.
L'histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d'avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent, du Congo jusqu'en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en experts internationaux. Il faudrait sauver l'Eden ! Mais cette Afrique n'existe pas. Il n'y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, et arpentés seulement par ces hordes d'animaux sauvages qui font le bonheur des safaris touristiques.
Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires, ont fait souche, sont devenus éleveurs ici ou cultivateurs là. Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants seront - et sont encore - expulsés par milliers des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd'hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l'Unesco, le WWF et tant d'autres ONG. Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu'ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d'un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert.
Une étude sur l'immigration depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et l'évolution de l'hospitalité des Européens envers les réfugiés.