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Dervy
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Le petit livre de la vie et la mort
Douglas E. Harding
- Dervy
- Dervy Poche
- 30 Avril 2019
- 9791024205175
La Vision « Sans Tête » est une voie de connaissance de soi initiée par Douglas Harding. Le but de cette voie est de nous permettre de répondre aux questions : Qui suis-je ? Quelle est ma vraie nature ?
Quelle est ma vraie identité ? Cette méthode consiste à s'éveiller à notre nature véritable, à ce que nous sommes vraiment au-delà des apparences, des croyances et des certitudes sociales. Il ne s'agit pas de changer son caractère ou ses émotions, mais de s'éveiller au vrai Soi intérieur. Grâce à cette méthode, nous voyons en effet que nous sommes « sans tête », grand ouverts, vides pour recevoir le monde des formes et des couleurs. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être, mais un espace d'accueil, une vacuité sans forme, sans couleur, sans taille, et pourtant consciente d'elle-même comme vacuité.
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La science de la première personne ; qui êtes-vous vraiment ?
Douglas Edison Harding
- Dervy
- 25 Mai 1998
- 9782850769511
L'objet de ce livre est de replacer dans un contexte moderne et occidental, sans faire la moindre concession, l'enseignement de la religion spirituelle et son but que l'on appelle éveil, illumination ou libération.
L'auteur veut montrer comment cette sagesse ancienne, pré-scientifique, concorde parfaitement avec la pensée contemporaine, dominée par la science, dès qu'on la débarrasse de ses ornements traditionnels, de ses bizarreries sectaires et de son langage sacré.
Douglas Harding reconnaît que la science moderne est d'une grande valeur et même indispensable dans les limites de ses compétences, c'est-à-dire aussi loin qu'elle peut aller.
Mais il affirme, que la sagesse ancienne va beaucoup plus loin, qu'elle est à proprement plus scientifique et plus raisonnable que la science telle que nous la connaissons ne pourrait jamais l'être, et qu'elle est en fait son complément, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique. Autrement dit, il soutient que la science objective occidentale n'est que la moitié de la vraie science - l'autre moitié état la science du sujet ou de la première personne -, et que si nous avons des problèmes, c'est parce que nous croyons qu'elle est tout.
L'auteur tente de présenter l'illumination sous une forme qui puisse avoir un sens pour l'occidental a l'esprit scientifique afin que cela puisse déboucher sur une pratique immédiate.
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Le petit livre de la vie et de la mort est un régal.
Il résonne de l'écho du rire cosmique. L'humour et la simplicité de son style sont à la hauteur de la tâche qu'il s'est fixée, c'est-à-dire affronter les démons conceptuels de la mortalité et dénoncer le mensonge de la mort. Je suis stupéfait de constater qu'un si petit livre puisse anéantir aussi totalement des croyances bien ancrées sur des sujets allant de la naissance à la vieillesse et jusqu'à l'Au-delà, et ce sans douleur et même dans la joie.
C'est le signe de la vraie compassion qui émane du Vide.
Suivant la tradition du Bouddha qui nous recommandait de ne pas écouter l'avis des autres sur la vérité de l'existence, mais de nous fier plutôt à notre propre expérience, Douglas E. Harding nous propose un certain nombre d'expériences provocatrices qui annulent l'une après l'autre toutes les idées préconçues que nous avions sur nous-même. Avec la même obstination intransigeante qu'un Ramana Maharshi, il nous fait pénétrer de plus en plus profondément dans le pays de la non-personne, le pays de " Neti, Neti " (Pas ça, pas ça !), jusqu'à ce que nous atteignions le point où nous sommes...
Notre voyage nous conduit à travers la science occidentale (expériences proches de la mort et quarks) et les traditions mystiques d'Orient et d'Occident. Inlassablement, D.E.H. rejette les lentes ascensions que proposent les doctrines telles la réincarnation et le Karma, en faveur de la voie Zen abrupte et sans garde-fou.
D.E.H. se situe dans la tradition des " coquins spirituels ". Le fait que son corps soit âgé de 79 ans, nous dit-il, lui inspire un sentiment d'urgence extrême fort contagieux dans les temps incertains que nous vivons, car il réalise que s'il ne réussit pas à cesser d'être quelqu'un avant de mourir, il finira, selon les termes de Rumi, " avec un appartement dans la cité de la mort ".
Mais je ne suis pas dupe. Il joue simplement avec nous. Il est digne de l'accolade donnée aux grands maîtres que l'on appelle " les morts vivants ". Après ce livre, je prédis que la littérature relative à la mort ne sera plus jamais la même.