«Ces pages seront-elles jamais publiées? Je ne sais. Je me suis cependant décidé à les écrire. L'effort sera rude:combien il me semblerait plus commode de céder aux conseils de la fatigue et du découragement! Mais un témoignage ne vaut que fixé dans sa première fraîcheur et je ne puis me persuader que celui-ci doive être tout à fait inutile. Un jour viendra, tôt ou tard, j'en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s'épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s'ouvriront; les brumes, qu'autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l'ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu; et peut-être les chercheurs occupés à les percer trouveront-ils quelque profit à feuilleter, s'ils le savent découvrir, ce procès-verbal de l'an 1940.»Marc Bloch
Rédigé en 1921, au lendemain du premier conflit mondial, cet essai expose la manière dont naissent et se propagent les rumeurs et les fausses nouvelles de la guerre et, bien sûr, la façon dont elles sont sciemment fabriquées et exploitées. Marquée par l'exigence de pluridisciplinarité de l'auteur dans d'autres domaines, cette leçon de méthodologie historique apparaît indispensable à l'heure où la désinformation constitue l'une des principales armes de la guerre moderne.
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Cofondateur, en 1929, de la revue Annales, le grand historien Marc Bloch fut une des victimes de Klaus Barbie. Fusillé le 16 juin 1944 à Saint-Didier-de-Formans (Ain), près de Lyon, il laissait inachevé un ouvrage de méthodologie, Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien - sous-titré dans son plan le plus ancien ou Comment et pourquoi travaille un historien -, qui fut publié en 1949 par Lucien Febvre.
L'édition ici présentée de l'ouvrage posthume de Marc Bloch est celle que son fils aîné, Étienne Bloch, livrait il y a vingt-cinq ans : le texte y apparaît dans son intégralité et sans modification aucune. On découvre dans ces pages l'oeuvre dans sa forme intégrale et cette oeuvre prenant forme, le travail d'un homme la construisant et d'un historien affirmant l'intérêt de l'histoire, légitimant une science historique, définissant des pratiques, des objectifs, une éthique, son "métier".
On y redécouvrira aussi la modernité de cette réflexion, du regard porté sur l'histoire, cette "science en marche", cette "science des hommes dans le temps", grâce auquel se fonde l'espoir que "les sociétés consentiront enfin à organiser rationnellement, avec leur mémoire, leur connaissance d'elles-mêmes".
« Ce livre inachevé est un acte complet d'histoire ». Jacques Le Goff
22 flics ou ex-flics, romanciers reconnus, réunis dans cet ouvrage unique, édité et vendu au profit exclusif des orphelins de la police. Au menu, des nouvelles inédites, autour de l'enfance... mais pas que. Un extraordinaire panorama sur le monde policier, proposé par des flics au grand coeur et préfacé par Olivier Marchal. Les marraine et parrain sont Danielle Thiéry et Jean-Marc Bloch. Pour chaque exemplaire vendu, 1,50€ sera reversé aux orphelins de la police (Orpheopolis). Reconnue d'utilité publique depuis 1925 et placée sous le haut patronage du Président de la République depuis 1947, Orphéopolis apporte une aide financière et matérielle, ainsi qu'une présence immédiate et un soutien régulier aux familles de policiers frappées par le décès d'un des leurs. Les orphelins sont accompagnés jusqu'à leur entrée dans la vie active. Lorsque c'est nécessaire, ils sont pris en charge au sein de villages d'accueil où ils bénéficient d'un suivi personnalisé.
De 1944, date de sa mort héroïque, au début des années soixante-dix, marc bloch est surtout apparu comme le cofondateur (avec lucien febvre) de la revue annales, qui renouvela la méthode historique, et l'auteur d'une grande synthèse, la société féodale (1939-1940).
Depuis une dizaine d'années les historiens et les chercheurs en sciences humaines et sociales pensent de plus en plus que le grand livre de marc bloch, c'est son premier vrai livre : les rois thaumaturges (1924).
Il est consacré à l'étude d'un rite curieux : la guérison miraculause, par simple toucher des mains, des écrouelles ou scrofules (adénite tuberculeuse). l'attribution de ce pouvoir aux rois de france et d'angleterre remonte probablement au xiiè siècle ; elle va durer en angleterre jusqu'au début du xviiiè siècle, en france jusqu'en 1825, date du sacre de charles x.
Comment se déroulait le rituel du toucher royal ? quelle était la vraie nature du pouvoir monarchique : les rois étaient-ils des personnages sacrés, des sorciers faiseurs de miracles ? pourquoi enfin a-t-on cru puis cessé de croire au miracle royal ? trois questions qui ont amené marc bloch à explorer les chemins de la psychologie collective, des rites et des mythes, des croyances populaires. pour éclairer le phénomène, il a eu recours à l'anthropologie et à son plus grand théoricien d'alors, frazer, au comparatisme avec les sociétés les plus diverses, aux arcanes de la médecine populaire traditionnelle.
C'est un jalon essentiel dans l'exploration des mentalités et l'invention d'une anthroplogie historique.
Dans son importante préface, jacque le goff s'efforce de préciser les raisons personnelles et les milieux intellectuels qui ont amené marc bloch a écrire ce livre exceptionnel, gros d'avenir, puis à abandonner cette voie, et fait le point sur la situation des rois thaumaturges dans la recherche historique et anthropologique aujourd'hui, dont ce livre est l'un des phares.
Ce volume contient notamment : Carnet «méthodologie historique» - Critique historique et critique du témoignage - Écrits et photographies de guerre 1914-1918 - Réflexions d'un historien sur les fausses nouvelles de la guerre - Mémoire collective, tradition et coutume - Pour une histoire comparée des sociétés européennes - La Féodalité européenne [inédit] - Introduction aux Caractères originaux de l'histoire rurale française - L'erreur collective de la «Grande Peur»... - Problèmes d'Europe - Que demander à l'histoire ? - Réflexions pour un lecteur curieux de méthode - L'Étrange Défaite - Comment et pourquoi travaille un historien [inédit] - Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien - Textes inédits du Cercle d'études de Montpellier - Conférences sur la Grande-Bretagne - Écrits clandestins (1943-1944) - «Testament» - Regards sur Marc Bloch : Georges Altman, Georges Bratianu, Raymond Aron, Henri Brunschvig, Bronislaw Geremek - «Vie et Oeuvre» illustré.
La Société féodale a cinquante ans. Une génération nouvelle d'historiens de la société, des réactions mentales et de l'économie, qui n'a cure des grands anciens, laboure le champ délimité par Bloch. Certes le domaine aujourd'hui est plus vaste, mieux connu, plus ouvert. Mais La Société féodale en reste le noyau, la source de tant de recherches qui plongent en elle leurs racines et qui, souvent, l'avouent. L'art de la perspective, la justesse du mot, le charme du style, le sens de l'image l'ont préservée des rides. C'est à cela que se reconnaît le chef-d'oeuvre.
Juillet 2009, des pompiers sont appelés à intervenir sur l'incendie d'une villa à Plougonvelin, près de Brest. Dans les décombres, ils découvrent le corps calciné de Jean-Jacques Le Page, un retraité de 67 ans. Très vite, les premières expertises révèlent que ce n'est pas un accident: le corps de l'homme est criblé de coups de couteau. Jean-Jacques Le Page a donc été assassiné.
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire authentique et hors du commun où la réalité dépasse la fiction
Le 26 juin 2005, le corps sans vie de Mathilde Croguennec, 18 ans, est retrouvé dans un bois au milieu du teknival de Carnoët, dans les Côtes-d'Armor. La jeune fille a été poignardée à vingt-huit reprises. Les enquêteurs savent qu'ils n'ont pas une minute à perdre car le meurtrier se cache certainement parmi les 43 000 « teufeurs » qui assistent à la rave géante.
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
Mars 2013, Anne Barbot disparaît alors qu'elle part travailler au supermarché de Vritz, en Loire-Atlantique.
Son mari Didier est rongé d'inquiétude. L'agriculteur organise bientôt une marche blanche, soutenu par la famille de son épouse. Il supplie les témoins éventuels de se manifester.
Quand le corps d'Anne est retrouvé carbonisé dans le coffre de sa voiture, Didier est effondré...
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire authentique et hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
Le 17 mai 2005, un promeneur découvre le corps d'un homme sans vie dans un bois de Sucy-en-Brie, en région parisienne. Il s'agit de Christophe Belle, 40 ans, un pâtissier à succès dans le quartier du Marais, à Paris. Il a reçu trois balles dans la tête et de la cocaïne est retrouvée près de son cadavre. Lors de leur enquête, les hommes de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres, vont aller de surprise en surprise.
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
Le 13 juillet 2011, deux plaisanciers découvrent une valise flottant dans la rade de Lorient. Elle contient le cadavre d'un homme ligoté. Dans sa poche : une clé. C'est à partir de ce seul indice qu'après plusieurs mois d'investigation, les enquêteurs parviendront à identifier l'inconnu et son assassin. Le corps était celui de Farid Ouzzane, un proxénète parisien de 55 ans.
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
En juin 2012, Marina Ciampi, veuve, cherche à tuer la solitude en s'inscrivant sur un site de rencontres. Quelques mois plus tard, la quadragénaire est retrouvée morte dans son appartement. Les enquêteurs de la PJ de Marseille s'intéressent aux internautes.
Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire authentique et hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
Rédigé en 1921, au lendemain du premier conflit mondial, cet essai expose la manière dont naissent et se propagent les rumeurs et les fausses nouvelles de la guerre et, bien sûr, la façon dont elles sont sciemment fabriquées et exploitées. Marquée par l'exigence de pluridisciplinarité de l'auteur dans d'autres domaines, cette leçon de méthodologie historique apparaît indispensable à l'heure où la désinformation constitue l'une des principales armes de la guerre moderne.
Un recueil de documents divers relatifs à la participation à la Première Guerre mondiale de l'historien Marc Bloch : Carnets de guerre, Souvenirs de guerre (publiés aux Annales), documents manuscrits, iconographie.
L'action. Vers l'arrière. Écrire la guerre? Travail de l'historien.
Cofondateur, en 1929, de la revue Annales, le grand historien Marc Bloch fut une des victimes de Klaus Barbie. Fusillé le 16 juin 1944 à Saint-Didier-de-Formans (Ain), près de Lyon, il laissait inachevé un ouvrage de méthodologie, Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien - sous-titré dans son plan le plus ancien ou Comment et pourquoi travaille un historien -, qui fut publié en 1949 par Lucien Febvre. Avec la publication de cette nouvelle édition de l'ouvrage posthume de Marc Bloch, son fils aîné, Etienne Bloch, nous livre aujourd'hui le texte dans son intégralité et sans modification aucune. En effet, Lucien Febvre n'avait pu disposer, au lendemain de la guerre, de tous les manuscrits et avait, par ailleurs, procédé à quelques remaniements. C'est dire combien cette édition est capitale : on y découvrira l'oeuvre dans sa forme intégrale, le travail d'un historien affirmant l'intérêt de l'histoire, légitimant une science historique, définissant des pratiques, des objectifs, une éthique, son « métier ». On y redécouvrira aussi la modernité de cette réflexion, du regard porté sur l'histoire, cette « science en marche », cette « science des hommes dans le temps», grâce auquel se fonde l'espoir que «les sociétés consentiront enfin à organiser rationnellement, avec leur mémoire, leur connaissance d'elles-mêmes ».
La décentralisation, a eu pour objectif d'alléger les charges supportées par le budget de l'État, au détriment d'une réflexion approfondie qui aurait permis de clarifier l'organisation du pays, et redonner vie à une démocratie locale. Les Français se comportent de plus en plus en consommateurs de services locaux, se désintéressant des enjeux de démocratie locale et négligeant de ce fait leurs droits et devoirs de citoyens.
Ce témoignage sur la défaite de 1940, écrit sur le vif par un grand historien, est particulièrement précieux. Avec le recul, on ne peut qu'admirer la lucidité, la clarté d'esprit de Marc Bloch. Ces qualités, alliées à un vrai humanisme et à une qualité d'écriture certaine, font que nous vous conseillons vivement la lecture de ce texte. En seconde partie du livre, divers écrits de Marc Bloch vous sont proposés. Le dernier traite de la réforme de l'enseignement. Là encore, l'auteur nous propose un texte passionnant, qui n'a que très peu vieilli, et dont les ministres, toujours prompts à vouloir réformer l'Éducation nationale, pour l'amener de mal en pis, feraient bien de s'inspirer...
Extrait : Ces pages seront-elles jamais publiées ? Je ne sais. Il est probable, en tout cas, que, de longtemps, elles ne pourront être connues, sinon sous le manteau, en dehors de mon entourage immédiat. Je me suis cependant décidé à les écrire. L'effort sera rude : combien il me semblerait plus commode de céder aux conseils de la fatigue et du découragement ! Mais un témoignage ne vaut que fixé dans sa première fraîcheur et je ne puis me persuader que celui-ci doive être tout à fait inutile.
Un jour viendra, tôt ou tard, j'en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s'épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s'ouvriront ; les brumes, qu'autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l'ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu ; et, peut-être les chercheurs occupés à les percer trouveront-ils quelque profit à feuilleter, s'ils le savent découvrir, ce procès-verbal de l'an 1940.
Mélanges historiques De Marc Bloch Collection :
Office : mars 01 Format : 15/23 Prix : 22 euros ISBN : 07148-4 En bref Les Mélanges historiques enfin réédités. Les grands articles du fondateur de l'école des Annales.
Le livre Des Rois thaumaturges à La Société féodale, des Caractères originaux de l'histoire rurale à L'Etrange Défaite, Marc Bloch (1886-1944) a construit une ouvre imposante, exigeante, ambitieuse, renouvelant en profondeur les conditions d'exercice du métier d'historien. Ces Mélanges historiques, vaste recueil d'articles réunis par ses disciples et publié pour la première fois en 1963, éclairent l'évolution d'une pensée toujours en mouvement, rompant avec les vieux schémas de l'histoire événementielle pour accoucher d'une méthode novatrice, attentive à la longue durée, aux mentalités collectives, aux structures économiques et sociales. C'est d'abord et surtout en médiéviste que Marc Bloch, de sa culture encyclopédique, embrasse ici des domaines aussi variés que l'histoire du servage, les transformations de la vie rurale, les conséquences sociales de l'invention du moulin à eau ou l'évolution des rites de la cour royale. Une histoire vivante, sensible, charnelle, dont se réclameront Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Emmanuel Le Roy Ladurie et Alain Corbin. L'ouvre d'un historien majeur du XXe siècle, lu et commenté dans le monde entier.
L'auteur:
Marc Bloch fut, avec Lucien Febvre, la figure emblématique de l'école des Annales.
Arguments :
La réédition d'un classique longtemps indisponible
«Ma vie s'est écoulée, laminaire et turbulente, sans que je comprenne comment pouvaient coexister ce flux paisible et ces tourbillons, écrit Nicolas Germain-Lacave dans le Journal d'un décalé. Elle s'est écoulée, avec ses embranchements et ses discontinuités, sans que je comprenne comment des choix à peine formulés pouvaient entraîner de telles fractures. Pourtant dans ces tourbillons se trouvait le cap, dans ces fractures la continuité.»L'enquête menée auprès de ses proches permettra-t-elle de savoir qui est Nicolas Germain-Lacave ? Mais chacun, finalement, ne parlant que de soi, on saura tout sur sa famille, sur celle «improbable» de Prune, son ancienne compagne, et sur celle de Violette, sa maîtresse, tandis que lui n'apparaîtra qu'en creux.Le «Journal d'un décalé» recueille la quintessence d'une vie à travers des textes extrêmement courts, qui atteignent parfois la précision d'un aphorisme. «L'enquête» suit le déroulement de cette vie, mais à une autre échelle, touffue, proliférante. On touche maintenant, à travers les proches, les ascendants et les collatéraux de Nicolas Germain-Lacave, à l'arborescence infnie des causes et des effets.
Le narrateur et Cécile, au cours d' une brève semaine, vont revivre en accéléré l'échec de leur relation. Elle n'arrive pas à oublier Antoine. Il est obsédé par le souvenir de Halima. Et si tout bascule quand il oublie d'aller au pressing, c'est entièrement la faute de Kierkegaard. Antoine et le narrateur doivent bien se ressembler, puisque Cécile les a aimés tous les deux. D'ailleurs le miroir qui les sépare n'est- il pas perméable ? La semaine qu'Antoine passe à conquérir lIke n'est-elle pas la répétition de la semaine précédente ? Le prénom du narrateur, enfin révélé, n'est-il pas un indice ? Le roman que, le jour, l'amant de Cécile n'arrive pas à écrire, il le rêve - il le vit - la nuit : quête d'un tremblement de terre, descente vers les abysses obscurs en compagnie de Mobius et de sa bande : Gaïa G. aux trois seins plantureux, Søren Eros, Ali ben Nebila, la petite Aimée-Mia et S. Revers, simple d'esprit et roi du palindrome. Ce roman mêle l'humour, la poésie et l'émotion. Les personnages, les situations s'enchevêtrent comme les mots croisés du narrateur, peuvent se lire dans les deux sens comme les palindromes de S. Revers. Les jours et les nuits, les thèmes se répondent comme la face unique et double d' un ruban de Mobius.