La revendication de liberté hante l'histoire des hommes, elle entrame les batailles et les plus belles histoires d'amour. Mais queserait la liberté sans libre arbitre ? Savoir si le libre arbitre existe estla question première. Si la réponse est négative, toute liberté estvaine : elle n'autoriserait alors à faire que ce à quoi nous serionsdéjà voués.De nombreuses civilisations ont vécu ou vivent sans se préoccuperdu libre arbitre. L'Antiquité se livrait au destin, l'islam se soumetaux décrets de Dieu. Pour les judéo-chrétiens, reconnaître le librearbitre, c'est poser les fondements d'une morale, d'une façon devivre, donner force à la personne et à sa responsabilité dans lamarche du monde, ce qui différencie la civilisation occidentale.L'existence d'un libre arbitre ou la possibilité d'un destinconservent encore une part d'inconnu. Entre raison et passion,ce livre expose aussi complètement que possible les thèses enprésence : l'histoire du libre arbitre et du déterminisme est unrécit épique et prometteur.Jean-Philippe Delsol est avocat et par ailleurs président de l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF), un think-tank libéral conservateur qu'il a créé depuis plus d'une vingtaine d'années avec des universitaires et des professionnels de différents pays d'Europe. Il a écrit une dizaine d'ouvrages, dont les deux derniers sontL'injustice fiscale oul'abus de bien communet Éloge de l'inégalité.
Il y a de la provocation bien sûr dans ce titre, comme Érasme en avait usé dans son Éloge de la Folie. Il s'agit de s'insurger contre cette doxa contemporaine qui voudrait que l'égalité soit la mesure de toute chose. Pire, seul prévaudrait désormais l'égalitarisme au point de ne plus vouloir considérer les personnes dans leur identité et leurs différences, mais dans leur conformité à un modèle commun, tous semblables sans distinction de valeur. L'égalité est devenue l'obsession maladive de notre monde tandis que la jalousie ordinaire le taraude pour faire de l'inégalité son bouc émissaire préféré.
Certes, l'inégalité peut provoquer des ruptures sociales lorsqu'elle est excessive, et surtout lorsqu'elle est mal acquise, usurpée, injustifiée, sans contrepartie pour la société. Mais elle est naturelle au regard des qualités et caractères de chacun. Elle se constitue par la récompense accordée à ceux qui ont innové, travaillé, mérité, épargné plus que d'autres. À défaut, c'est l'effort qui serait découragé et la société elle-même en pâtirait. Cette inégalité, pourtant criante et insolente parfois chez des héritiers incapables aussi bien que chez des parvenus arrogants, a en effet permis que la pauvreté se réduise, que la vie de presque tous soit plus facile qu'elle n'était, que la planète échappe aux catastrophes annoncées indûment par les faux prophètes qui depuis Malthus voudraient faire mourir l'humanité pour sauver le monde.
La cause est entendue, pour remplir les caisses de l'État, il faut plus de rentrées fiscales donc plus d'impôts. Et qui doit payer ? Les « riches », bien sûr. Pour la première fois, un ouvrage propose de démonter, les nombreux clichés sur les « riches » véhiculés par les médias et le pouvoir politique.
Sait-on combien d'emplois créent les riches ? Quels sont les impôts exacts qu'ils payent ? Il est faux de dire que les riches ne paient pas d'impôts ou qu'ils en paient moins que les autres.
Il ne s'agit pas de les défendre à l'heure où leur comportement est parfois rendu déplaisant, voire odieux, par des excès qui leur font croire, à tort, que tout leur est permis. Beaucoup de fortunes sont constituées par l'intelligence et le travail et il ne doit pas y avoir de honte à gagner une fortune honnêtement.
A force de s'attaquer aux riches du privé, on oublie souvent ceux qui s'enrichissent sur le dos de l'État et des contribuables. Politiques, hauts fonctionnaires, certaines catégories d'agents du service public profitent pleinement des dépenses publiques faites par un État hors-contrôle. Cet essai cherche aussi à démontrer qu'à l'inverse de ce qu'énonce le discours politiquement correct, il faut récompenser l'initiative et favoriser la richesse pour réduire la pauvreté. Plus le nombre de riches augmente, moins on a de pauvres.
De plus en plus de Français partent à l'étranger. Ce livre raconte l'histoire de ces exilés qui s'en vont non seulement pour des raisons fiscales, mais aussi, et peut-être surtout, parce qu'ils qui n'en peuvent plus de cette France qu'ils aiment et qui ne les aiment plus. Avec eux, industriels, riches retraités, investisseurs, c'est toute une partie de la richesse française qui s'en va, un peu comme du temps de la révocation de l'Edit de Nantes. Nous le regretterons sans doute, mais il sera trop tard.
Sous les traits d'un petit patron qui a réussi et qui ne supporte plus d'être vilipendé, harcelé par le fisc, montré du doigt, ce livre dit les histoires vécues de nombreux candidats à l'exil. , il expose les raisons qui l'ont animé, son analyse de la situation économique du pays, sa vision de la France d'aujourd'hui et de ce qu'il faudrait faire pour en sortir, arrêter l'hémorragie. Il évoque les difficultés qu'il a rencontrées, les options qui se sont offertes à lui pour partir, les pays étrangers dans lesquels il a envisagé d'émigrer avant de décider d'aller en Suisse.
Les faits sont tout à la fois faux et exacts. Ils sont faux parce il fallait garder l'anonymat des personnes concernées pour éviter toutes représailles de la part de l'administration française et notamment de l'administration fiscale. Mais ils sont justes parce qu'ils racontent l'histoire de plusieurs de ces exilés avec lesquels l'auteur a longuement conversé avant qu'ils prennent leur décision. Ce sont donc des histoires vécues dont sont mélangées les origines, les motivations, les aboutissants.
L'impôt peut-il être juste ? Et peut-il être raisonnable ? La question de la justice fiscale agite la société quand les prélèvements fiscaux et sociaux deviennent si prégnants qu'ils peuvent menacer l'équilibre de la cité et la liberté des citoyens. Mais il ne sert à rien de contester l'importance des charges publiques sans s'interroger sur les raisons qui ont conduit les États à enfler jusqu'à devenir parfois impotents. Il convient ainsi de montrer le processus qui a conduit les États à accaparer la vie civile, sacraliser la notion de bien public, avec pour résultante l'asphyxie des citoyens par des impôts excessifs et souvent injustes.
Non content de dénoncer un système inique, l'auteur se propose de remonter aux sources du droit et de la justice pour jeter les principes d'une nouvelle justice fiscale.
Il existe en effet des voies qui permettraient de retrouver la balance de la justice fiscale plutôt que de l'abandonner à la volonté hasardeuse du législateur. La justice peut se mesurer à l'aune de la responsabilité et de la liberté réelles laissées à chacun d'atteindre ses fins, de s'accomplir en les accomplissant. Dans cette optique, le rôle de la collectivité serait redéfini et plus limité. La justice fiscale trouverait là un critère utile et équitable de sa mesure. Le lien indéfectible de l'impôt et du bien commun ne saurait faire oublier que le bien commun n'existe pas pour lui-même, mais pour permettre aux hommes de bien vivre ensemble.
Avec notre argent dépensé sans compter, l'État a non seulement échoué à redresser la France, mais il a aggravé une situation économique et sociale déjà difficile. Il est temps de changer de cap. À cet effet, cet ouvrage expose une autre orientation, radicale et efficace, s'appuyant sur des exemples concrets. Il ne s'agit pas de délivrer un programme de plus, mais de rechercher les voies nouvelles qui pourraient être empruntées pour réactiver les intelligences, les énergies et les volontés de tous ceux, nombreux, qui y sont prêts pour autant qu'ils ne soient plus bridés par trop de contraintes administratives, fiscales, politiques ou sociales. Il faut rendre aux Français la responsabilité de leur vie dans le respect mutuel que l'État est là pour faire respecter en dernier ressort. Dans cet esprit sont énoncées diverses propositions peu conformistes pour ouvrir à la concurrence la Sécurité Sociale, le RSI, l'Unédic ou les caisses de retraite, pour évoluer vers des impôts allégés, simples et à taux proportionnels permettant de supprimer toutes les niches et de rétablir une meilleure justice fiscale, pour rendre aux parents la liberté de choisir l'école de leurs enfants, pour limiter l'intervention de l'Union Européenne et en même temps renforcer l'Etat dans ses missions régaliennes de protection. Il s'agit plus généralement de permettre aux Français d'exercer une liberté responsable de laquelle pourra renaître un état de droit et une société civile vivifiés pour le plus grand bien de tous.
Jean-Philippe Delsol est avocat, docteur en droit, auteur de nombreux ouvrages dont À quoi servent les riches (JC Lattès, 2012), L'Injustice fiscale ou l'abus de biens communs (DDB 2016). Il est président de l'Institut de Recherches Économiques et Fiscales (IREF).
Nicolas Lecaussin est essayiste, auteur de nombreux ouvrages dont Cet État qui tue la France, L'Obsession antilibérale française. Il est le directeur de l'Institut de Recherches Économiques et Fiscales (IREF).
Ils ont publié ensemble en 2015 Anti-Piketty, Vive le Capital au XXIe siècle (Libréchange).
Une Europe en laquelle nous pouvons croire.
Pour une Europe charnelle, une Europe incarnée à la mesure des hommes et des femmes que nous sommes.
Philippe Bénéton, Rémi Brague, Chantal Delsol, Roman Joch, András Lánczi, Ryszard Legutko, Janne Haaland Matlary, Dalmacio Negro, Roger Scruton, Robert Spaemann, Bart Jan Spruyt, Matthias Storme.
Le développement durable est désormais installé de manière incontournable dans le paysage mondial. Son aspect médiatique est tel qu'il influe considérablement sur l'image de marque des entreprises. Alors que le Green IT, qui est sa déclinaison dans le domaine de la technologie informatique, est essentiellement associé aux problématiques environnementales, cette étude présente les dimensions économique et sociale, deux autres volets fondamentaux du développement durable. Elle apprécie le rôle des TIC sur l'essor et la croissance des sociétés modernes et analyse la problématique, la réglementation et les usages en la matière. Illustré de cas pratiques décrivant des projets réussis et menés avec l'ambition de créer les bases d'une entreprise pérenne, cet ouvrage s'adresse aux directions des systèmes d'information, aux directions générales, aux directions métiers et aux directions du développement durable.