Préface de Dominique Perben, ancien Garde des Sceaux. Souvent à la Une de l'actualité, la justice suscite en France autant d'attentes que de méfiance. Le désarroi que font naître aujourd'hui la menace terroriste et la montée du communautarisme rend plus urgente encore une réflexion sur son avenir. Fort de plus de quarante ans de vie judiciaire, Jean-Yves Le Borgne livre ici une analyse efficace et argumentée du pouvoir de juger : rapports de la justice à la politique, formation des magistrats, missions du Parquet, éventail et évolution des peines, place des grands criminels dans le champ social, encombrement de la justice civile... Au-delà des constats nécessaires, un ensemble de propositions étayées par un style limpide.
L'affaire Vanneste est une affaire d'État. Elle doit être qualifiée ainsi dans la mesure où elle atteint en profondeur les fondements de la démocratie : liberté d'opinion et son corollaire, liberté d'expression. Elle n'intéresse pourtant que peu de monde: l'ébranlement de la société qu'elle génère se produit dans l'indifférence majoritaire. La France pense être un pays de liberté. Derrière l'apparence flatteuse, est-ce encore vraiment la réalitéoe Ou bien serions-nous devenus, sans nous en apercevoir, un peuple de rhumatisants... dans l'ordre de la penséeoe Pour nous en rendre compte, revisiter l'affaire Vanneste sera un petit test d'effort, un parcours de santé, une occasion de nous dégourdir les jambes et les méninges, tant il est vrai que, selon le bon mot d'un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, " la liberté ne s'use que si on ne s'en sert pas "!
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, 800 000 personnes par an sont mises en garde à vue en France, dont 300 000 conducteurs automobiles ayant commis une effraction plus ou moins grave au code de la route ou étant en état d'ébriété. Cette situation a même ému le premier ministre François Fillon sans qu'aucune mesure ne soit prise pour entraver l'arbitraire de policiers qui usent et abusent de la garde à vue pour humilier des citoyens et leur démontrer où est la force. Jean-Yves Le Borgne avait déjà dénoncé en 2003 dans un article, « La garde à vue : un résidu de barbarie », publié par Le Figaro, ces intolérables dérives. La situation s'étant aggravée, il publie, preuves et exemples à l'appui, un réquisitoire implacable et propose les réformes qui s'imposent à notre démocratie.
Dans le même esprit et la même collection que la trilogie de : Les photos secrètes du Vatican, Les photos insolites des Présidents de la Ve République, Les photos insolites de Charles de Gaulle, Caroline Pigozzi et cette fois-ci Maître Jean-Yves Le Borgne nous plongent dans le monde judiciaire des grands procès français et internationaux au fil des siècles.
À travers les procès de Jeanne d'Arc, Louis XVI, du capitaine Dreyfus, de Landru, Violette Nozière, du Docteur Petiot, de l'affaire Dominici, sans oublier celui de Marie Besnard, tout comme les procès politiques de Philippe Pétain, Klaus Barbie, Maurice Papon, les époux Rosenberg et des affaires plus récentes telles celles du notaire de Bruay-en-Artois, de Buffet et Bontems, du meurtre du petit Grégory Villemin, de la Josacine, de Brancusi et tant d'autres...
Les deux auteurs nous éclairent sur cet univers si particulier. Des procès désormais entrés dans l'Histoire mais qui continuent de fasciner.
Il y eut en effet une époque bénie où les photographes et les cameramen avaient accès aux salles d'audience lors des grands procès. Depuis 1954, l'utilisation de caméras, d'appareils photo, de micros et plus tard de portables était interdite dans les prétoires mais cela est en train de changer... Les clichés anciens constituent donc un trésor, car ils représentent des témoignages historiques extraordinaires.
Quatrième de la collection et nouveau défi, cet ouvrage va passionner nos lecteurs qui vont ainsi entrer dans ce monde singulier. Un livre dans l'esprit des précédents, destiné à tous.
Les murs des prisons ne sont pas tous de briques ou de béton. Il n'est pas facile pour quelqu'un d'avancer dans la vie lorsqu'un lourd passé l'enferme en lui-même. Ce roman raconte l'histoire de trois personnes très particulières, sur deux époques différentes mais proches, qui ne se connaissent pas mais dont les destins vont se croiser étrangement et de façon inattendue. L'auteur a situé ces rencontres en Bretagne, dans un lieu qu'il connaît bien: Quiberon.
À Iffendic, petite commune bretonne située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Rennes, il ne se passe pas grand-chose en 1950. Seules des fêtes religieuses et d'autres familiales rythment la vie des habitants. À l'entrée du village, les générations de la famille Déprénaud se sont succédé à l'abri des vieux murs de leur maison de maître pour mener une vie exemplaire et bourgeoise.La famille Déprénaud est irréprochable.La famille Déprénaud suscite l'admiration de tous.La famille Déprénaud inspire le respect.À juste titre?... Vraiment?...
Christian Dercout, issu d'une famille bourgeoise, a traversé sa vie de célibataire dans le plus grand aveuglement, la plus grande insouciance, libre de tout souci matériel. Abandonnant tout au bord de sa route, jamais il ne s'est retourné pour scruter son passé. À l'heure de la retraite, toujours seul, une rencontre pour le moins originale, ainsi que des événements inattendus, vont soulever chez lui bien des interrogations et le placer face à ses faiblesses aux causes enfouies. Parviendra-t-il à les dépasser pour, enfin, vivre en accord avec lui-même ?