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Jean yves Delitte
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Quand une guerre non désirée offre plus qu'espérée.
Depuis la guerre de Sept ans, la Russie de la grande Catherine II rêve en particulier d'étendre ses possessions territoriales vers les rives de la mer Noire toujours ottomanes. Mais pour autant, dans ce dernier tiers du XVIIIe, la Russie n'a nullement l'intention d'entrer en guerre avec son voisin ottoman. Dans l'instant, ce sont des troubles en Pologne qui accaparent l'attention russe depuis que l'autorité du roi Stanislas 1er est contestée par une partie de l'aristocratie polonaise. Malheureusement, parfois un acte isolé, comme le battement d'ailes d'un papillon, a de regrettables conséquences. Des cosaques ukrainiens à la solde de la Russie pillent sauvagement une ville ottomane. La Turquie de Mustafa III considère cette agression comme un casus belli et déclare la guerre à la Russie. Dans une guerre que personne n'a réellement souhaitée et préparée, la Russie va rapidement prendre l'ascendant. Même sur la mer où les forces ottomanes apparaissaient bien plus fortes, la victoire tend les bras aux Russes à l'image de la bataille de Tchesmé qui se tient en juillet 1770 en mer Égée non loin des rivages de l'île de Chios. Une escadre russe de 13 vaisseaux et quelques brûlots va anéantir une flotte ottomane forte de 24 vaisseaux et 13 galères ! Quatre années plus tard, la paix de Koutchouk-KaInardji mettra un terme à la guerre au bénéfice de la Russie. -
Entre mythe et réalité, qui n'a jamais rêvé de retrouver le trésor des pirates ?En 1714, la guerre de Succession d'Espagne prend fin et une période de paix semble s'installer pour de plusieurs années. De nombreux corsaires désappointés se retrouvent subitement sans employeur. Olivier Levasseur est de ceux-là. L'homme né à Calais à la fin du XVIIe et issu d'une famille qu'on dit bourgeoise. Levasseur n'avait jamais caché son ambition d'appartenir au grand corps, mais faute de titre de noblesse, il ne pourra qu'en rêver. On connaît peu de choses des campagnes corsaires menées par Levasseur, par contre, il est évident que l'homme a finalement renoncé à rentrer au port à l'heure de la paix signée pour embarquer dans l'aventure de la piraterie. Levasseur aurait dû être un pirate comme tant d'autres, courant les mers et vivant de larcins, de rapines et autres maraudages. Mais au mois d'avril 1721, l'étrange mélange d'audace et de chance, va permettre au pirate qui porte le surnom de La Buse, d'entrer dans l'Histoire. Olivier Levasseur s'empare avec une aisance déconcertante du Nossa Senhora do Cabo, un vaisseau portugais qui a dans ses cales une décennie de trésors accumulés par le vice-roi portugais des Indes orientales ! Hélas, mille fois hélas, l'aventure se termine mal pour le pirate. La retraite anticipée qu'il avait choisi de prendre ne le mettra pas à l'abri des rancunes. À l'été 1730, parce qu'il a refusé le pardon du roi qui lui imposait de restituer les fortunes prises, Levasseur est arrêté et conduit à l'échafaud. Dans une dernière forfanterie, notre homme criera à la foule qui était venue voir son agonie annoncée : « Mon trésor à qui saura le prendre ! ». Le mythe était né !
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Entre mythe et réalité, qui n'a jamais rêvé de retrouver le trésor des pirates ?En 1714, la guerre de Succession d'Espagne prend fin et une période de paix semble s'installer pour de plusieurs années. De nombreux corsaires désappointés se retrouvent subitement sans employeur. Olivier Levasseur est de ceux-là. L'homme né à Calais à la fin du XVIIe et issu d'une famille qu'on dit bourgeoise. Levasseur n'avait jamais caché son ambition d'appartenir au grand corps, mais faute de titre de noblesse, il ne pourra qu'y rêver.On connaît peu de choses des campagnes corsaires menées par Levasseur, par contre, il est évident que l'homme a finalement renoncé à rentrer au port à l'heure de la paix signée pour embarquer dans l'aventure de la piraterie. Levasseur aurait dû être un pirate comme tant d'autres, courant les mers et vivant de larcins, de rapines et autres maraudages. Mais au mois d'avril 1721, l'étrange mélange d'audace et de chance, va permettre au pirate qui porte le surnom de La Buse, de rentrer dans l'histoire. Olivier Levasseur s'empare avec une aisance déconcertante du Nossa Senhora do Cabo, un vaisseau portugais qui a dans ses cales une décennie de trésors accumulés par le vice-roi portugais des Indes orientales ! Hélas, mille fois hélas, l'aventure se termine mal pour le pirate. La retraite anticipée qu'il avait choisi de prendre ne le mettra pas à l'abris des rancunes. À l'été 1730, parce qu'il a refusé le pardon du Roi qui lui imposait de restituer les fortunes prises, Levasseur est arrêté et conduit à l'échafaud. Dans une dernière forfanterie, notre homme criera à la foule qui était venue voir son agonie annoncée : « Mon trésor à qui saura le prendre ! ». Le mythe était né !
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Le plus sulfureux des conflitsLes premiers contacts avec l'Empire Céleste remontent à l'Antiquité. Pour autant, l'imposante nation va demeurer longtemps hermétique. La Chine autosuffisante ne voyant pas d'intérêt dans les relations avec l'étranger. Mais tout cela ne dure qu'un temps. Les puissantes compagnies maritimes européennes et plus particulièrement anglaises savent faire entendre leur voix à l'Empire du Milieu. Avec le XVIIIe siècle, on commence avec le commerce du thé avant d'imposer celui de l'opium, bien plus lucratif. Pis, la corruption devient la règle et l'opiacé importé massivement cause des ravages dans la population chinoise. L'empereur n'a comme autre choix que d'en interdire l'importation. Une décision qui va naturellement déplaire. Et dans des temps où l'on n'hésite pas à menacer l'autre avec ses armes pour imposer sa politique, la première puissance mondiale ne va pas longtemps tergiverser. Une première confrontation se tiendra entre 1839 et 1842. Le Royaume-Uni en sortira grand vainqueur en imposant à la Chine affaiblie d'innombrables concessions. Et l'appétit occidental n'a alors plus de limites. D'autres nations se joignent au festin impudique à l'image de la France et des États-Unis d'Amérique. Mais à force de profiter, on alimente les rancoeurs et une nouvelle guerre devient inéluctable.
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A bord des bateaux de sauvetage
Jean-yves Delitte, Jean-Benoît Héron
- Glénat
- 13 Novembre 2024
- 9782344064474
Embarquez à bord des Abeilles et autres bateaux de sauvetage, pour mieux comprendre la chaîne des secours, la spécificité des embarcations et revivre quelques-unes des grandes fortunes de mer.
Il en aura fallu des échouements, des morts et des disparus pour que les côtes deviennent plus sûres. Certes, l'homme ne peut pas grand-chose contre la puissance des éléments qui se déchaînent, mais du moins a-t-il réussi à mettre en oeuvre de nombreux moyens pour aider les marins dans leur navigation. Au fil des siècles, on va ainsi dresser des cartes de plus en plus précises, imaginer des instruments pour se guider, étudier les phénomènes météorologiques pour les anticiper, former des marins capables de diriger les navires à l'approche des côtes, installer des points de repère visibles pour prévenir des dangers, signaler les écueils et les brisants. Et si, malgré tout, l'accident ne peut être évité, des sauveteurs seront dépêchés pour ramener à terre les membres des équipages.
Ce beau livre éclaire en mots et en dessins l'histoire du sauvetage en mer, depuis les premières obligations reprises dans le droit romain à la chaîne de secours aujourd'hui, en s'arrêtant sur la création des premières sociétés de secours, les différents moyens mis en place, dont bien sûr les embarcations affrétées pour éviter le pire. -
L'enjeu : la couronne d'Angleterre.Avec l'année 1215 éclate en Angleterre ce que les historiens dénomment la « guerre des barons ». La noblesse anglaise fatiguée d'un roi méprisant se révolte. Il faut dire que le roi John d'Angleterre, francisé Jean sans Terre, n'a eu aucun scrupule à renier des engagements tout en faisant porter la charge financière de ses déboires militaires à ses vassaux. Profitant des désordres anglais, la couronne française, avec l'aval d'une papauté sournoise, s'empresse de venir soutenir les révoltés, qui, en échange, s'engagent à céder le trône d'Angleterre. La campagne menée par le prince Louis, fils du roi français Philippe II Auguste, sera un temps victorieuse, Louis s'autoproclamant même à Londres Roi d'Angleterre. Mais les morts successives du pape et de John d'Angleterre changent soudainement la donne. Le saint siège souhaite la paix et la noblesse anglaise ne voit plus de pertinence à lever les armes contre leur jeune roi Henri qui consent de surcroît à entendre leurs revendications. Le pouvoir du prince français est fragilisé et ce dernier doit tout mettre en oeuvre pour recevoir des renforts. C'est de Calais que viendra l'aide. Un long cortège de navires appareille ainsi aux premières lueurs du 24 août 1217. Une traversée de la Manche qui, en apparence, ne présente aucun risque ! Que peuvent bien faire les quelques navires anglais rassemblés contre l'imposante flotte française ? D'autant plus en des temps où seul compte le nombre dans des combats généralement limités à de sanglants corps à corps ?
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Une autre histoire des paquebots.Titanic, Normandie, France ou Queen Mary. Lorsqu'on parle de « paquebots », ces noms surgissent aussitôt. Et dans leur sillage, une multitude d'images véhiculées par le cinéma et la littérature : celles de voyages luxueux, de longues traversées dans des palaces flottants. On les associe au rêve américain qui s'empara de tant de migrants européens. Sans oublier les fortunes de mer qui coûtèrent la vie à des milliers de passagers et de marins. Prestigieuse, la ligne transatlantique concentrait tous les efforts d'imagination en matière d'architecture navale et de progrès technologique. C'était à qui construirait le paquebot le plus rapide, le plus grand, le plus moderne, le plus luxueux !On ne peut cependant résumer l'histoire des paquebots à ces seules traversées transatlantiques. Il faut remonter à la naissance des services de messageries qui assuraient les liaisons entre les îles et le continent ou entre les colonies. De « packet boats » (navires de colis), ils sont devenus « paquebots » avec l'apparition de la vapeur. En temps de guerre, plusieurs furent transformés en bateaux de transports de troupes, en casernes ou en hôpitaux flottants. Aujourd'hui détrônés par l'avion et cantonnés aux croisières, ils font pour certains l'objet de recherches en termes de décarbonation. Ce sont donc toutes ces facettes qui seront racontées dans ce nouveau volume de la collection À bord, superbement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron.
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La plus grande bataille navale de la guerre hispano-américaine.En janvier 1898, témoins des troubles civils qui secouent depuis plusieurs années la grande île de Cuba, encore territoire espagnol, les États-Unis décident d'envoyer l'un de leurs navires de guerre. La sixième puissance maritime mondiale tient par cette manoeuvre à rappeler aux belligérants qu'elle surveille avec attention les événements. Il faut dire que les États-Unis ont quelques intérêts économiques dans l'île. Malheureusement ce qui devait n'être qu'une manoeuvre d'intimidation se transforme en tragédie. Alors que la nuit tombe sur les eaux calmes du port de La Havane, le 15 février 1898, une impressionnante explosion déchire les flancs de l' USS Maine. Il est 21h40 et le cuirassé américain sombre en quelques minutes. Accident, attentat, qu'importe, le président américain, William Mc Kinley, qui voulait éviter le conflit, ne peut pas longtemps tergiverser. Attisée par une presse virulente qui crie vengeance, la guerre entre les deux nations éclate le 25 avril 1898. Les choses vont alors s'emballer. Si sur le papier les forces espagnoles apparaissent bien supérieures, en quelques semaines, l'île est isolée, un blocus naval est établi autour de Santiago de Cuba et les forces américaines progressent rapidement dans les terres. Pour l'amiral Pascual Cervera y Topete la seule issue pour s'échapper de la nasse, c'est de forcer le blocus naval. Mais sa flottille est bien faible au regard de l'imposante armada de l'US Navy. Le 3 juillet 1898, l'heure de la confrontation tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres se produit !
Les historiens ont dénombré plus d'un demi-millier de batailles navales qui ont joué un rôle dans l'histoire du monde. Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine et expert en histoire maritime, en a sélectionné une vingtaine parmi les plus significatives. Ce choix permet d'offrir un regard large sur plus de 2 500 ans d'histoire. Alors, embarquez pour un voyage dans le temps ! -
Une défaite historique pour la flotte française ...En ce milieu du XVIIIe siècle le Saint Empire ne cesse plus de s'effondrer, rongé par d'incessantes guerres intestines. Des guerres qui se sont malheureusement conclues par des traités de paix a la rédaction imparfaite. Alors quand dans les premiers jours de l'année 1754, des soldats anglais et français se disputent aux Amériques pour quelques arpents de terre, le monde s'embrase à nouveau et dans un triste jeu de domino infernal, la guerre de Sept Ans éclate. En 1759, parce que le conflit s'enlise, le royaume de France de Louis XV rêve de prendre l'ascendant sur son éternel ennemi anglais en élaborant un audacieux plan d'invasion. Mais l'audace peut-elle suffire quand le commandement d'une marine est entre les mains de personnages de peu de valeur et qu'il faudra affronter la première puissance maritime du monde ? La réponse sera donnée quelques mois plus tard au large des côtes de la Bretagne. La Bataille des Cardinaux sera une humiliante défaite pour la Royale française.
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Black Beard Tome 1 : pendez-les haut et court !
Jean-yves Delitte
- Glenat
- 24x32
- 7 Octobre 2020
- 9782344032879
La mort d'un mythe.Dans les premières décennies du XVIIIe, le romancier Daniel Defoe se déplace de prison en prison pour s'entretenir avec des criminels marins. Ils sont à ses yeux une source inestimable d'informations. De plus, fort de sa notoriété, l'écrivain anglais use aussi de ses relations pour dénoncer si nécessaire des méprises dans des temps où la justice est trop souvent expéditive, n'hésitant pas à conduire à l'échafaud des innocents. C'est le cas semble-t-il en ce mois de décembre 1721, dans l'humidité des geôles londoniennes de Marshalsea. Un homme crie son innocence tout en affirmant que, si effectivement il a côtoyé le tristement célèbre Edward Teach plus connu sous le nom de Blackbeard, leur relation n'était pas celle qu'on prétend. Il était une victime et non le complice de l'un des plus terrifiants pirates de l'histoire. Mais tout cela est-il vérité ?
Jean-Yves Delitte offre avec ce premier tome de Blackbeard un ouvrage sublimement illustré. Respect et passion de l'univers marin marquent de leur empreinte cette épopée maritime en deux tomes qui joue avec l'histoire et le mythe. -
Falklands : la guerre des Malouines
Marco Bianchini
- Glenat
- Les Grandes Batailles Navales
- 6 Juillet 2022
- 9782344043080
La dernière armada du XXe siècle pour la reconquête d'un archipel perdu.En 1981, une nouvelle junte militaire succède à une précédente en Argentine sous fond de crise financière. Une junte qui dès lors est confrontée au mécontentement et au risque évident d'une insurrection. C'est alors qu'un archipel situé à 200 milles nautiques des côtes revient en mémoire. Les Falklands, un territoire anglais de quelques kilomètres carrés peuplé de 700 000 moutons et d'un millier d'âmes, va devenir une cause nationale. L'Argentine conteste la souveraineté des Falklands depuis de nombreuses années et davantage. D'ailleurs, épisodiquement, quelques menaces, des mots un peu plus fort que les autres ont été prononcés. Des gesticulations politiques pour se donner bonne conscience. Mais dans ces premiers mois de l'année 1982, la junte militaire fait le choix de reprendre par la force ce qu'elle considère comme sien ! À l'évidence, tout semble bon aux militaires argentins pour raviver la fierté nationale afin de faire oublier le marasme économique !Mais est-il réellement prudent de s'attaquer à la quatrième puissance militaire mondiale avec sa légendaire Royal Navy ?Raconté autant du point de vue des Anglais que de celui des Argentins, ce nouveau titre de la collection des « Grandes Batailles Navales » raconte la dernière grande confrontation maritime du XXe siècle. Un récit perdu dans l'immensité de l'Océan Atlantique, ancré dans le contexte tendu de la Guerre Froide.
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L'histoire d'une défaite annoncée1805. Napoléon Ier a le projet de mener la guerre sur les terres mêmes de son éternel ennemi. Un plan audacieux pour l'empereur, car s'il lui est simple de rassembler des troupes en nombre sur les côtes de la Manche, faut-il encore réussir débarrasser les eaux de cette dernière de toute présence de vaisseaux anglais, au risque sinon de voir son projet prendre l'eau. C'est au vice-amiral de Villeneuve que revient la tâche ardue d'attirer la Royal Navy loin de ses côtes pour libérer le passage. Malheureusement pour l'empereur, son plan échoue. Il doit faire lever le camp à ses troupes pour les envoyer à l'est de son empire où la guerre menace et la Royal Navy n'a pas été abusé. Pis, la flotte franco-espagnole commandée par de Villeneuve, pourchassée par Horatio Nelson, s'est réfugiée à Cadix. La confrontation semble inévitable car l'amiral français reçoit l'ordre d'appareiller, de forcer le blocus anglais et se rendre au large de l'Italie pour soutenir les troupes de l'Empereur. S'il ne s'exécute pas, c'est le limogeage et le déshonneur. Après bien des hésitations, le vice-amiral de Villeneuve ira à la rencontre de son destin, persuadé qu'il peut vaincre. Il connaît tout de Nelson, sa flotte est supérieure en nombre et ses vaisseaux n'ont rien à envier aux Anglais. Mais l'amiral français a oublié que la puissance d'une flotte ne se trouve pas que dans les canons et le gréement des vaisseaux...La bataille de Trafalgar deviendra ainsi la plus grande victoire de la Royal Navy et le pire affront pour la marine française.
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La mort d'un mythe.Dans les premières décennies du XVIIIe, le romancier Daniel Defoe se déplace de prison en prison pour s'entretenir avec des criminels marins. Ils sont à ses yeux une source inestimable d'informations. De plus, fort de sa notoriété, l'écrivain anglais use aussi de ses relations pour dénoncer si nécessaire des méprises dans des temps où la justice est trop souvent expéditive, n'hésitant pas à conduire à l'échafaud des innocents. C'est le cas semble-t-il en ce mois de décembre 1721, dans l'humidité des geôles londoniennes de Marshalsea. Un homme crie son innocence tout en affirmant que, si effectivement il a côtoyé le tristement célèbre Edward Teach plus connu sous le nom de Black Beard, leur relation n'était pas celle qu'on prétend. Il était une victime et non le complice de l'un des plus terrifiants pirates de l'histoire. Mais tout cela est-il vérité ?
Jean-Yves Delitte offre avec sa nouvelle série Black Beard un diptyque sublimement illustré. Respect et passion de l'univers marin marquent de leur empreinte cette épopée maritime en deux tomes qui joue avec l'histoire et le mythe. -
Le combat pour la libertéFin du XVIIIe siècle. Alors que les colonies anglaises d'Amérique, excédées par l'intransigeance de la couronne à les taxer toujours davantage, rêvent de liberté, le royaume de France se décide à prendre part officiellement au conflit aux côtés des insurgés. Missionné pour harceler les anglais dans les Antilles, l'amiral de Grasse au commandement d'une imposante flotte de guerre est appelé en renfort pour aider l'armée de George Washington et le contingent français aux ordres de Rochambeau dans la guerre qu'ils mènent tous deux aux troupes anglaises sur le territoire américain. Ils ont réussi à encercler les forces du général anglais Cornwallis dans Yorktown. Une importante victoire semble à portée de main, pourvu seulement que les anglais ne reçoivent pas des renforts par la mer. Celui qui deviendra maître des eaux dans la baie de Chesapeake contribuera immanquablement à la défaite d'un des protagonistes, Anglais ou patriotes américains et français.Même si la bataille de Chesapeake ne sera pas une cuisante défaite pour la Royal Navy, elle marquera surtout un tournant dans la guerre qui se joue dans les colonies anglaises et contribuera à la victoire finale pour l'indépendance américaine.
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Un détroit comme tombeau des rêves de conquête.Depuis plusieurs décennies l'empire perse tente de soumettre à son autorité l'ensemble des cités grecques. Des campagnes militaires successives apportent alternativement joies et défaites. Si une partie de la Grèce a fait allégeance, que certains états grecs ont choisis la neutralité, les puissantes cités du sud avec Athènes, Corinthe, Olympie ou encore Sparte refusent obstinément la soumission.En 480 av. JC, après plus de quatre années de minutieux préparatifs, le roi perse Xerxès Ier se lance dans une nouvelle expédition. Une expédition guerrière titanesque que rien ne semble en mesure d'arrêter.Mais tout comme dans la mythologie grecque avec son héros légendaire Achille, la puissante armée perse a son talon : sa morgue. Persuadé que toutes les victoires sont par avance acquises, la flotte achéménide ne percevra que trop tard l'embuscade tendue par les Grecs. Les eaux du détroit de Salamine seront le tombeau de leur rêve de conquête...
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Les derniers jours d'un géantNous sommes le 24 mai 1941. La guerre embrase le monde depuis plus d'un an. L'Allemagne nazie et l'Italie fasciste se sont alliées pour étendre sur toute l'Europe et davantage leurs visions funestes et abjectes. Les grandes démocraties, qui pourtant semblaient puissantes, n'en finissent pas de reculer. Quelque part dans les eaux glacées, entre les terres du Groenland et celles d'Islande, quatre redoutables vaisseaux s'affrontent dans un déluge de feu et d'acier. Parmi eux, le Bismarck, fleuron de la marine allemande, fait montre de sa toute-puissance et coule le HMS Hood britannique. Ivre de vengeance, la Royal Navy mobilise une véritable armée navale pour intercepter l'impétueux cuirassé allemand avec comme seul mot d'ordre : le couler !Une course folle s'engage car le titan allemand a été blessé dans la confrontation et il cherche à rejoindre les côtes françaises pour se réparer.
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La plus grande bataille navale de l'histoire.En 1944, les victoires des Alliés sur les forces de l'Axe s'enchainent. Dans le Pacifique, les îles Mariannes sont reprises par l'armée Américaine et la voie vers une attaque massive du Japon est ouverte. Pour finir d'acculer l'armée impériale, les américains décident d'envahir au préalable les philippines afin de couper les routes d'approvisionnement et de s'approprier les aérodromes terrestres. Située au centre de l'archipel des Philippines, Leyte est la première île concernée par l'attaque. La volonté de l'emporter des américains est à la hauteur des moyens engagés. L'armada déployée est la plus imposante de tous les temps. Mais c'était sans compter sur l'extrême détermination des japonaises qui vont réunir toutes leurs forces dans une manoeuvre désespérée.
Reprenant des mots rentrés dans l'histoire, on aurait pu écrire que la fortune a souri aux audacieux et la victoire est venue couronner leurs efforts héroïques, car malgré le déséquilibre flagrant des forces, l'issue de la bataille demeura un temps incertain. Heureusement pour la destinée du monde, l'audace nippone et le recourt « officiel » pour la première fois aux kamikazes ne permettront pas de renverser la donne. La victoire sera à nouveau pour les alliés. -
L'union fait la force1570. L'emprise ottomane s'étend sur tout le bassin méditerranéen. Une hégémonie qui finit par porter préjudice aux intérêts économiques des puissances chrétiennes. Lassé des razzias répétitives que pratiquent les turcs, le Pape Pie V mobilise sur le thème de la Croisade. La prise de Chypre, qui était une possession vénitienne, et le massacre de plus de 20 000 personnes finit de convaincre les puissances chrétiennes. L'Espagne, Venise, les États Pontificaux, la République de Gênes, le Duché de Savoie, l'Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte vont ainsi former la Sainte Ligue. Près de 30 000 hommes et 208 navires en provenance de Messine se dirigent à la rencontre de la flotte turque forte de 47 000 hommes et 273 navires. Un combat sanglant et d'une ampleur démesurée se prépare...Première grande victoire des Chrétiens face à la marine ottomane, la bataille de Lépante a eu un retentissement considérable dans toute l'Europe, marquant la fin de l'expansionnisme turc. Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante de l'Histoire par ses conséquences.
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Texel ; Jean Bart
Jean-yves Delitte
- Glénat
- Les Grandes Batailles Navales
- 3 Octobre 2018
- 9782344026472
Quand un corsaire donne ses lettres de noblesse à la RoyaleEn ces dernières années du XVIIe siècle, la France est en guerre, une fois de plus, une fois encore. Sous le prétexte de renforcer les frontières de son royaume, Louis XIV a fait le choix d'une politique agressive qui a fini par exaspérer les grandes puissances européennes qui se sont liguées. Malheureusement, pour l'impétueux Roi Soleil, le conflit s'enlise et la situation devient embarrassante. Famines et épidémies se succèdent. Pis encore : on spécule sur les prix du blé et on met à mal l'économie du pays qui doit déjà supporter le coût de la guerre. Un véritable héros va alors éviter le naufrage : Jean Bart. Il était corsaire, le voilà maintenant officier de la Royale et l'un de ses plus mémorables faits d'armes reste à écrire. Il se déroulera en juin 1694 au large des côtes de la Hollande, à hauteur de l'île de Texel.
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La fin d'une république. La naissance d'un empire.An 44 avant J. C., l'assassinat de Jules César fait tomber la république romaine dans une guerre civile qui perdurera quatorze années. L'une des dernières confrontations oppose les forces navales d'Octave à celles de Marc-Antoine allié à Cléopâtre. En apparence, les forces coalisées de Marc Antoine et de Cléopâtre sont supérieures à celles de l'arrogant Octave. Mais le décor est parfois trompeur. Fatiguée par la guerre, démoralisée par un long hivernage, l'armée de Marc-Antoine est en proie à des dissensions à l'heure de la confrontation. La bataille que ses hommes s'amènent à livrer déterminera l'avenir de tous avec des enjeux bien plus importants que celle d'une simple tragédie romantique.
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Le tournant de la guerre dans le PacifiqueDepuis le 1er septembre 1939, la guerre fait rage. Elle s'est répandue comme le faisait la peste noire au Moyen-Âge, contaminant tous les êtres et toutes les terres. Une abjecte pandémie que rien ne semble pouvoir entraver. Même les États-Unis d'Amérique ont été avalés par la déferlante guerrière qui embrase le monde. Mal préparée et sous armée, la première puissance industrielle du monde est au bord du gouffre quand, en juin 1942, va se dérouler, au beau milieu du Pacifique, sur le minuscule atoll perdu de Midway, la plus extraordinaire bataille aéronavale de l'histoire.
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Gravelines ; l'invincible armada
Guiseppe Baiguera, Nico Tamburo
- Glénat
- Les Grandes Batailles Navales
- 14 Octobre 2020
- 9782344023815
Quand une reine protestante défie la papauté.À la fin du XVIe siècle, alors que l'homme se lance à la découverte du monde, sur le vieux continent, deux royaumes se déchirent au nom de la foi. Le très catholique roi d'Espagne Philippe II ne supporte plus l'impertinence d'une Angleterre qui s'est défaite de l'autorité papale depuis le schisme anglican. Partout où le royaume ibérique a des intérêts dans le commerce, l'Angleterre d'Élisabeth Ire s'emploie à les contester. Las de voir son hégémonie s'effriter, le roi d'Espagne élabore le plan audacieux d'envahir l'Angleterre pour placer sur le trône un roi catholique. Philippe II a pour lui la puissance maritime et militaire, Élisabeth Ire n'a que le courage de ses marins émérites comme Francis Drake. Le destin de l'Angleterre va ainsi se jouer sur les eaux tumultueuses d'une mer étroite au large des côtes de Flandre dans les premiers jours d'un mois d'août de 1588.
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Et s'il n'y avait eu que Barfleur...Depuis 1688, la France est empêtrée dans le Guerre de la Ligue d'Augsbourg. Une large coalition composée par la Monarchie Espagnole, le Saint Empire, le royaume de Suède, le Royaume du Portugal, les Provinces Unies, les Royaumes d'Angleterre et d'Écosse s'est ligués contre les ambitions d'expansion territoriale de Louis XIV. C'est dans ce contexte, qu'en 1692, le roi Soleil décide d'apporter son aide au Roi catholique déchu James II pour reprendre le trône d'Angleterre. Le plan est audacieux, s'assurer du contrôle des eaux de la Manche afin de faciliter la traversé d'une armée. Malheureusement, poussée par un roi impatient, la flotte française appareille incomplète avec seulement une quarantaine de vaisseaux. Le vice-amiral de Tourville avait reçu ses ordres : « appareillez coûte que coûte et affrontez l'ennemi qu'importe sa taille ». Au XVIIe, on ne discute pas des ordres, d'autant plus quand ils sont de la main du Roi, qu'importe qu'au large croise une flotte ennemie deux fois plus importante.Si l'affrontement entre Français et l'armée navale anglo-hollandaise s'était limité à celui de Barfleur, le 29 mai 1692, assurément les français auraient pu prétendre à la victoire, et même une belle victoire. Avec ses 44 vaisseaux, le comte de Tourville et ses 3 142 canons avait brillamment repoussé la flotte anglaise et hollandaise composée de 98 vaisseaux renforcés par des frégates et portant 8 960 canons ! Hélas, la bataille ne va pas s'arrêter au soir du 29 mai 1692.
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Gondelour ; Suffren, l'amiral Satan
Jean-yves Delitte
- Glenat
- Les Grandes Batailles Navales
- 7 Octobre 2020
- 9782344043066
L'histoire du bailli de Suffren.Pierre André de Suffren est de ces marins qui connaissent tardivement les honneurs et la reconnaissance. Pourtant, l'homme peut se targuer très jeune de tout connaître de la mer et de l'art de la guerre. Mais corpulent, mal soigné, à l'humeur capricieuse et au déplaisant franc-parler, Pierre André de Suffren ne sait pas se faire apprécier en des temps où il faut se montrer courtois et déraisonnablement flatteur. C'est la guerre d'indépendance aux États-Unis qui permet à l'impétueux officier de marine d'enfin démontrer ses talents. Alors que les affrontements aux Amériques perdurent depuis 1775, Louis XVI décide de porter le désordre dans les affaires anglaises aux Indes orientales. Une guerre ne peut se mener sans argent et le commerce avec les Indes remplit les caisses anglaises. Larguant les amarres en mars 1781 pour les eaux de l'océan Indien, Suffren écrit qu'il saisira toute opportunité pour enfin fouler les chemins de la gloire.