Cette histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours nous mène au coeur d'une société secrète dont l'unique objet est de rechercher le pouvoir et l'argent en cultivant l'art d'assassiner et d'échapper à la justice. Du code des premiers " hommes d'honneur " au XIXe siècle à l'arrestation de Bernardo Provenzano, chef de Cosa Nostra, parrain de la mafia sicilienne, parrain des parrains en 2006, John Dickie révèle les mystères des initiations cachées et immuables, le trafic de l'héroïne, la corruption, l'ascension sanglante de la famille Corleone et la naissance de la mafia américaine. Il raconte la lutte sans cesse à recommencer, les procès, les négociations occultes, le jeu des politiques ; et toujours cette violence des rafales de mitraillette en pleine rue, ces meurtres dans l'obscurité.
MAFIA BROTHERHOODS (previously published as BLOOD BROTHERHOODS) is the enthralling new history of Italian organised crime by the author of the international bestseller COSA NOSTRA. The Sicilian mafia, or Cosa Nostra, is far from being Italy's only dangerous criminal fraternity. The south of the country hosts two other major mafias: the camorra, from Naples and its hinterland; and the 'ndrangheta, the mafia from the poor and isolated region of Calabria that has now risen to become the most powerful mob of all. Each of these brotherhoods has its own methods, its own dark rituals, its own style of ferocity and corruption. Their early history is little known; indeed some of it has been entirely shrouded in myth and silence until now. MAFIA BROTHERHOODS is a book of breathtaking ambition, charting the birth and rise of all three of Italy's mafias. It blends ground-breaking archival research, passionate narrative, and shrewd historical analysis to bring Italy's unique 'criminal ecosystem', and the three terrifying criminal brotherhoods that evolved within it, to life on the page. Previously published as BLOOD BROTHERHOODS.
In MAFIA REPUBLIC, John Dickie, Professor of Italian Studies at University College, London and author of the international bestsellers COSA NOSTRA and MAFIA BROTHERHOODS, shows how the Italian mafias have grown in power and become more and more interconnected, with terrifying consequences. In 1946, Italy became a democratic Republic, thereby entering the family of modern western nations. But deep within Italy there lurked a forgotten curse: three major criminal brotherhoods, whose methods had been honed over a century of experience. As Italy grew, so did the mafias. Sicily's Cosa Nostra, the camorra from Naples, and the mysterious 'ndrangheta from Calabria stood ready to enter the wealthiest and bloodiest period of their long history. Italy made itself rich by making scooters, cars and handbags. The mafias carved out their own route to wealth through tobacco smuggling, construction, kidnapping and narcotics. And as criminal business grew exponentially, the mafias grew not just more powerful, but became more interconnected. By the 1980s, Southern Italy was on the edge of becoming a narco-state. The scene was set for a titanic confrontation between heroic representatives of the law, and mafiosi who could no longer tolerate any obstacle to their ambitions. This was a war for Italy's future as a civilized country. At its peak in 1992-93, the 'ndrangheta was beheading people in the street, and the Sicilian mafia murdered its greatest enemies, investigating magistrates Giovanni Falcone and Paolo Borsellino, before embarking on a major terrorist bombing campaign on the Italian mainland. Today, the long shadow of mafia history still hangs over a nation wracked by debt, political paralysis, and widespread corruption. While police put their lives on the line every day, one of Silvio Berlusconi's ministers said that Italy had to 'learn to live with the mafia'; suspicions of mafia involvement still surround some of the country's most powerful media moguls and politicians. The latest investigations show that its reach is astonishing: it controls much of Europe's wholesale cocaine trade, and representatives from as far away as Germany, Canada and Australia come to Calabria to seek authorisation for their affairs. Just when it thought it had finally contained the mafia threat, Italy is now discovering that it harbours the most global criminal network of them all. The Financial Times described John Dickie's MAFIA BROTHERHOODS as 'Powered by the sort of muscular prose that one associates with great detective fiction' and in MAFIA REPUBLIC John Dickie again marries outstanding scholarship with compelling storytelling.
Contrairement aux idées reçues, la cuisine italienne est d'abord citadine. Depuis des siècles, les villes de la Péninsule ont attiré tout ce qui fait la buona abuffata (la bonne bouffe) : ingrédients, talents, argent et pouvoir. Dans cette fresque particulièrement savoureuse où chaque époque est associée à une ville et à un aspect de l'art culinaire, la fourchette est une véritable machine à remonter le temps, depuis la guerre sur le véritable pesto qui s'est livrée à Gênes au début des années 2000 jusqu'à l'arrivée en Sicile des spaghettis, apportés par l'envahisseur arabe au début du deuxième millénaire. Historien et journaliste, John Dickie s'est accordé avec ce livre une récréation roborative entre deux ouvrages sur les mafias italiennes, car il est déjà l'auteur de Cosa Nostra. Une histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours (Buchet/Chastel, 2007).
Bistecca alla fiorentina ! Prosciutto di Parma ! Saltimbocca alla romana ! Pizza napoletana ! Risotto alla milanese ! Pesto genovese ! Mostarda di Cremona !...Ne dites surtout pas aux paysans italiens que la cuisine italienne porte les noms de tant de villes du pays !!
Pourtant, contrairement aux idées reçues (encouragées d'ailleurs par Mussolini), la gastronomie italienne est avant tout bien citadine. John Dickie révèle même que jusqu'au milieu du 20ième siècle, les Italiens de la campagne se nourrissaient très mal et que, bien qu'elle vienne des champs, c'est à la ville que la nourriture est cuisinée.
Pendant plus de mille ans, les villes de l'Italie ont attiré tout ce qui fait la buona abuffata (la bonne bouffe !) : les ingrédients, le talent, l'argent et le pouvoir. Ce qui implique, si on a pour projet d'écrire une histoire de la cuisine italienne, d'écrire aussi une histoire urbaine des Italiens.
Dans Delizia !, l'auteur de Cosa Nostra, histoire de la mafia sicilienne de 1870 à nos jours use de ses talents d'historien reconnu pour nous emmener des influences arabes de Palerme au 12ème, à travers les parfums et l'agitation de Milan au Moyen Age, de Ferrare à la Renaissance, de Naples assiégée par le choléra au 19ème, de Rome sous le fascisme, de Gènes en 2006 ; jusqu'au coeur de ces intrigues politiques et amoureuses, de cette violence, de cette créativité et de cet art du goût qui ont façonné l'une des meilleures cuisines du monde...
Structuré par les villes de la péninsule, Delizia ! associe l'histoire de la table italienne à celle de l'Italie ; impressionnant de culture, d'anecdotes savoureuses, de recherches hyper documentées et d'une grande maîtrise de son sujet, Delizia ! est un ajout sérieux à l'histoire mondiale de la gastronomie et une captivante invitation à la sensualité...
Le 23 mai 1992, Giovanni Falcone, le juge courageux aux mains propres, la figure de proue du pôle anti-mafia italien, est assassiné avec sa femme et plusieurs membres de son escorte à Capaci, précédant de quelques mois l'assassinat d'un autre juge sans reproche, Paolo Borsellino et cinq membres de son escorte. L'Italie répondit unanimement par l'indignation et l'incrédulité. Les répercussions de ces morts tragiques et révoltantes furent immédiates et se font encore sentir aujourd'hui. Le premier de leurs effets est que les magistrats du pôle anti-mafia italien ont marqué une victoire considérable, même si éphémère ; l'existence d'une organisation criminelle appelée Cosa Nostra n'est plus seulement une théorie. Elle ne peut d'autre part plus être niée systématiquement ou encore mésestimée comme elle l'a longtemps été. Et si elle existe, c'est qu'elle a une histoire. Si John Dickie a pu raconter l'envoûtante histoire de la mafia des premiers « hommes d'honneur » du 19ème siècle à l'arrestation spectaculaire le 11 avril 2006 de Bernardo Provenzano, le mythique chef suprême de Cosa Nostra en fuite depuis quarante -trois ans, en passant par l'histoire de la mafia à l'époque du fascisme, la naissance de la mafia américaine, le traffic de l'héroïne, l'ascension des Corleonesi, l'infiltration de l'organisation aux plus hauts niveaux de l'Etat italien et l'action des juges, c'est grâce au parrain maffieux repenti Tommaso Buscetta. En effet, en 1987, pour la première fois, le « boss des deux mondes » appelé ainsi parce qu'il connaissait bien la Cosa Nostra américaine, a trahi l'omerta des hommes d'honneur en révélant l'histoire de l'intérieur de l'organisation au juge Falcone qui le paiera de sa vie. En parlant, Buscetta met en fait fin à la plus violente des guerres pour le pouvoir à la tête des Corleonesi : en moins de deux ans, au début des années quatre-vingts, un millier de personnes furent exécutées d'une rafale en pleine rue ou étranglées dans des endroits secrets, leurs corps ensuite dissous dans de l'acide, emmurés dans du béton, jetés à la mer ou découpés et donnés aux cochons. Parmi les victimes de cette campagne d'extermination perpétrée par une alliance de maffieux, il y avait six membres de la famille Buscetta... Cosa Nostra : l' histoire de la mafia sicilienne nous fait entrer pour la première fois dans l'organisation criminelle la plus célèbre, la plus secrète, la plus violente et la moins bien comprise du monde. Ce livre fascinant, captivant, est l' histoire complète de la mafia sicilienne, de ses origines à nos jours dans les rues de Palerme et de New York ; car une histoire de la mafia sicilienne sans évoquer la mafia américaine qu'elle a enfantée, est impossible. Née il y a cent quarante ans dans les champs de citronniers et les mines de souffre de la Sicile, la mafia, avant de s'appeler Cosa Nostra, a souvent changé de nom : la Secte, la Fraternité, L'honorable société. Le monde aussi a changé mais pas la mafia sicilienne. Elle est aujourd'hui ce qu'elle a toujours été : une société secrète sous serment organisée comme un état fantôme qui recherche le pouvoir et l'argent en cultivant l'art d'assassiner les gens par des méthodes subtiles et choquantes, et celui d'échapper à la justice. En racontant les parrains et les simples soldats mais aussi les pénombres peuplées de victimes, d'amis et d'ennemis, John Dickie met en garde contre cette tradition consistant à sous-estimer les capacités de survie de Cosa Nostra ; sa manie de cultiver les relations avec des personnalités et la mémoire courte des Italiens ont favorisé sa longévité. Tout en écartant la possibilité que Berlusconi, du temps où il était premier ministre, ait été membre de Cosa Nostra, il fait remarquer tout de même qu'il ne portait pas les magistrats dans son coeur et qu'il s'est employé à réduire leurs pouvoirs et leur financement. L'état italien va-t-il un jour enfin prendre au sérieux la menace de Cosa Nostra oe
The Mafia has been given many names since it was founded in the mid-19th century - the Sect, the Brotherhood, the Honoured Society, and now Cosa Nostra. This book reconstructs the history of the Sicilian Mafia from its origins to the modern day.
In MAFIA REPUBLIC, John Dickie, Professor of Italian Studies at University College, London and author of the international bestsellers COSA NOSTRA and MAFIA BROTHERHOODS, shows how the Italian mafias have grown in power and become more and more interconnected, with terrifying consequences. The Financial Times described John Dickie's MAFIA BROTHERHOODS as 'Powered by the sort of muscular prose that one associates with great detective fiction' and in MAFIA REPUBLIC John Dickie again marries outstanding scholarship with compelling storytelling. In 1946, Italy became a democratic Republic, thereby entering the family of modern western nations. But deep within Italy there lurked a forgotten curse: three major criminal brotherhoods, whose methods had been honed over a century of experience. As Italy grew, so did the mafias. Sicily's Cosa Nostra, the camorra from Naples, and the mysterious 'ndrangheta from Calabria stood ready to enter the wealthiest and bloodiest period of their long history. Italy made itself rich by making scooters, cars and handbags. The mafias carved out their own route to wealth through tobacco smuggling, construction, kidnapping and narcotics. And as criminal business grew exponentially, the mafias grew not just more powerful, but became more interconnected. By the 1980s, Southern Italy was on the edge of becoming a narco-state. The scene was set for a titanic confrontation between heroic representatives of the law, and mafiosi who could no longer tolerate any obstacle to their ambitions. This was a war for Italy's future as a civilized country. At its peak in 1992-93, the 'ndrangheta was beheading people in the street, and the Sicilian mafia murdered its greatest enemies, investigating magistrates Giovanni Falcone and Paolo Borsellino, before embarking on a major terrorist bombing campaign on the Italian mainland. Today, the long shadow of mafia history still hangs over a nation wracked by debt, political paralysis, and widespread corruption. While police put their lives on the line every day, one of Silvio Berlusconi's ministers said that Italy had to 'learn to live with the mafia'; suspicions of mafia involvement still surround some of the country's most powerful media moguls and politicians. The latest investigations show that its reach is astonishing: it controls much of Europe's wholesale cocaine trade, and representatives from as far away as Germany, Canada and Australia come to Calabria to seek authorisation for their affairs. Just when it thought it had finally contained the mafia threat, Italy is now discovering that it harbours the most global criminal network of them all.