Jenny Fields ne veut pas d'homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d'écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n'est jamais loin. Un livre culte, à l'imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Le docteur Wilbur Larch, directeur de l'orphelinat de Saint Cloud dans le Maine, est investi d'une double mission. Ce gynécologue réalise « l'oeuvre de Dieu » en mettant au monde des enfants non désirés, mais assure également « la part du Diable », en pratiquant des avortements clandestins. Désireux de transmettre son savoir, il prend sous son aile un jeune orphelin, Homer Wells, développant dès lors de gênants sentiments paternels...
« Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. » Depuis le Canada où il s'est installé, John évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen ? l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Ils auraient pu mener une vie tranquille. Mais comment vivre comme tout le monde quand on a Winslow Berry pour père ? Quand on passe sa vie à courir d'hôtel en hôtel, de Vienne à New York, armé d'un ours et du petit Freud pour tout bagage ? Dans le regard de John, l'un des cinq enfants, les aventures de la famille Berry, prennent des airs de conte de fée loufoque...
Adolescent, Bill est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes adultes aux petits seins juvéniles. Plus tard, il assume son statut de suspect sexuel, et sa vie entière est marquée par des amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu'on appellera bientôt transgenres. Dans le Vermont puritain des années 1960, il s'efforce de trouver un sens à sa vie entre frasques, doutes et engagement pour la tolérance.
Juan Diego a eu deux vies. Une au Mexique, enfant et adolescent, à la lisière d'une décharge publique. Une aux États-Unis où il est devenu un écrivain célèbre. Une vie qu'il mène tant bien que mal entre bêtabloquants pour le coeur et Viagra pour la libido. Lors d'un voyage aux Philippines, son enfance revient le hanter. Rêves, souvenirs et réalité ne font plus qu'un dans sa tête trop pleine...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot.
A Twisted River circulent des histoires... Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d'ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu'ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l'Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut- on oublier Twisted River ?
Fred « Bogus » Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l'amour, un seul remède : boire des litres d'eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et surtout, le réalisateur d'un documentaire sur l'échec tient absolument à s'inspirer de sa vie... Vaille que vaille, Bogus s'obstine à croire qu'il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Eté 1958.
Ted cole, auteur de livres pour enfants, pousse son assistant de seize ans dans les bras de sa femme marion. il veut précipiter un divorce devenu inévitable depuis la mort de leurs deux fils. mais la belle et triste marion décide de tout quitter, laissant derrière elle une petite fille désorientée, ruth. automne 1990. ruth est devenue un écrivain de renom. en tournée à amsterdam, elle est confrontée à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines...
Ce matin-là à Bombay, dans lenceinte irréprochable du Duckworth Club, pourquoi les vautours planent-ils au-dessus du neuvième green ? Question que se pose Farrokh Daruwalla, chirurgien orthopédiste de son état et redresseur de torts à ses heures, loin de se douter que le crime du golf va lentraîner dans un maelstrom de découvertes sur le monde et sur lui-mêmePour linstant, il attend un mystérieux acteur, faux Indien mais vraie star de lécran hindi, et quil aime comme son fils. Comment annoncer au jeune homme que son frère jumeau, dont il a été séparé à la naissance, est attendu comme missionnaire jésuite à Bombay ?Quiproquos en chaîne et imbroglios savants nous enseignent que les polyglottes munis dun double passeport jouent parfois double jeu. John Irving signe ici son dernier roman : le plus drolatique et le plus ambitieux. Étranger en Inde, son pays dorigine, comme au Canada, son pays dadoption, mais citoyen du monde et homme de bonne volonté, son sympathique héros, le Dr Daruwalla, nous dépayse pour notre édification et pour notre plus grande joie. Ses tribulations nous font découvrir toutes les facettes de Bombay, des cabarets louches aux palaces, des villas de Malabar Hill aux bouges de Kamathipura, sans oublier les studios de cinéma.La Grande Parade entre en piste, les vénérables jésuites et les médecins en renom, mais aussi les zénanas, simple travestis, les hijaras, travestis émasculés, et les transsexuelles « complètes » ; voici paraître les mendiants mutilés, les clowns nains, les trapézistes en paillettes, les prostituées mineures et les chimpanzés racistes : ouvrons lil, le diabolique « assassin aux dumbos » se cache peut-être parmi eux. Bienvenue au Cirque !Traduit de lAméricain par Josée Kamoun
Siggy et graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de don quichotte et sancho pança.
Seules différences : ils sillonnent la campagne autrichienne sur une énorme moto et se battent pour la libération des animaux du zoo de vienne. avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, liberté pour les ours !, premier roman de john irving, cache cependant une intrigue plus grave : celle qui explore l'histoire, tour à tour tragique et grotesque, de l'europe centrale de ces cinq dernières décennies.
Seuls depuis la fuite de William, un organiste qui collectionne les conquêtes féminines et les tatouages, Alice et son fils partent pour l'Amérique. L'enfant grandit entre filles à matelots, chastes institutrices et imprésarios douteux. A vingt ans, Jack Burns brille au firmament de Hollywood et collectionne les femmes. Pour autant, rien ne remplace jamais le regard d'un père...
Patrick wallingford fait un rêve : il est couché sur le ponton d'un lac vert émeraude et une femme à la voix sensuelle, qu'il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés.
C'est qu'il est sous le coup d'un puissant analgésique, administré après qu'un lion lui a avalé la main gauche lors d'un reportage sur un cirque, en inde... avec sa verve drolatique, john irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme - de père - par l'attraction d'un être et d'un lieu magnétiques.
Et si l'auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses ?
Séverin Winter, athlète et entraîneur, est un poids lourd de l'amour, ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise. De son côté, le mari d'Utch est épris d'Édith, l'épouse de Séverin. Quand les deux hommes décident d'échanger leurs femmes, les règles sont claires : des heures fixes et un contrôle permanent. Las ! Les sentiments s'en mêlent, l'équilibre vacille et l'aimable marivaudage tourne bientôt à l'aigre...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Françoise et Guy Casaril.
A masterpiece from one of the great contemporary American writers. 'A wonderful novel, full of energy and art, at once funny and heartbreaking...terrific' WASHINGTON POST Anniversary edition with a new afterword from the author. A worldwide bestseller since its publication, Irving's classic is filled with stories inside stories about the life and times of T. S. Garp, struggling writer and illegitimate son of Jenny Fields - an unlikely feminist heroine ahead of her time. Beautifully written, THE WORLD ACCORDING TO GARP is a powerfully compelling and compassionate coming-of-age novel that established John Irving as one of the most imaginative writers of his generation. 'A diamond sleeping in the dark, chipped out at last for our enrichment and delight...As approachable as it is brilliant' COSMOPOLITAN
Elles sont sept, ces nouvelles réunies pour la première fois en un volume, contrepoint à une oeuvre romanesque foisonnante.
Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu'il connaît : la satire du conformisme, l'imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus - cette vitalité hors du commun qui permet à l'auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions.
Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la description en demi-teinte, la profondeur et l'humanité du propos qui font ici d'irving un nouvelliste à l'égal de katherine mansfield ou du joyce des dublinois.
C'est du côté des gymnases, des vestiaires et du cours de littérature, que john irving entraîne ici son lecteur : description très concrète de la façon dont l'auteur a appris puis enseigné la lutte et l'écriture, comme étudiant puis chargé de cours, et comme entraîneur.
Au fil de son récit et de ses digressions, l'auteur évoque ses " rencontres avec des hommes remarquables ", entraîneurs sportifs ou professeurs de littérature, de sorte que ces mémoires sont peut-être avant tout une galerie de portraits, genre dans lequel l'auteur du " monde selon garp " a déjà fait ses preuves de roman en roman.
Set among the apple orchards of rural Maine, it is a peverse world in which Homer Wells' odyssey begins. As the oldest unadopted offspring at St Cloud's orphanage, he learns about the skills which, one way or another, help young and not-so-young women, from Wilbur Larch, the orphanage's founder -- a man of rare compassion and an addiction to ether.
The Berry family are different. Love abounds - both healthy and incestuous. It is the overwhelming desire of the Berry father to run a hotel, which he does, with dubious success, in both a former girls' school in New Hampshire, and in Vienna. This is a conventional family saga.
If you care about something you have to protect it. If you're lucky enough to find a way of life you love, you have to find the courage to live it.' Eleven-year-old Owen Meany, playing in a Little League baseball game in Gravesend, New Hampshire, hits a foul ball and kills his best friend's mother. Owen doesn't believe in accidents; he believes he is God's instrument. What happens to Owen after that 1953 foul ball is both extraordinary and terrifying.
Tells a story of unfulfilled love - tormented, funny, and affecting - and an impassioned embrace of our sexual differences. In this novel, Billy, the bisexual narrator and main character, tells the tragicomic story (lasting more than half a century) of his life as a 'sexual suspect'.
In 1954, in the cookhouse of a logging and sawmill settlement in northern New Hampshire, a twelve-year-old boy mistakes the local constable's girlfriend for a bear. Both the twelve-year-old and his father become fugitives, pursued by the constable. Their lone protector is a fiercely libertarian logger, once a river driver, who befriends them.
In a story spanning five decades, Last Night in Twisted River - John Irving's twelfth novel - depicts the recent half-century in the United States as a world 'where lethal hatreds were generally permitted to run their course.' From the novel's taut opening sentence to its elegiac final chapter, what distinguishes Last Night in Twisted River is the author's unmistakable voice, the inimitable voice of an accomplished storyteller.
It is 1967 and two Viennese university students decide to liberate the Vienna Zoo, as was done after World War II. The eccentric duo, Graff and Siggy, embark on an adventure-filled motorbike tour of Austria as they prepare for 'the great zoo bust'. But their grand scheme will have both comic and gruesome consequences, as they are soon to find out.