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Keum suk Gendry kim
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Que sait-on vraiment du dirigeant suprême de la république populaire démocratique de Corée ? Si vous voulez savoir quel genre d'homme peut être un dictateur, vous devez examiner attentivement son passé de sa naissance à son éducation, ses goûts et ses passe-temps, ses relations avec les enseignants et ses camarades de classe, ses traits de personnalité et ses réflexions avouées ou secrètes... Keum Suk Gendry-Kim vit depuis quelques années sur l'île de Ganghwa, dans la zone la plus septentrionale bordant la Corée du Nord. Une des bases militaires situées sur cette île réalise souvent des exercices dans la montagne voisine. Car si la guerre entre les deux Corées appartient au passé, aucun traité n'a jamais été signé. Pour ce nouveau livre documentaire, Keum Suk Gendry-Kim a rencontré des journalistes, son ancien cuisinier japonais, son ami occidental, avec qui Kim Jong-un pratiquait le basket durant les années d'étude en Suisse, une femme nord-coréenne et l'ancien président de Corée du Sud, Moon Jae-in. L'auteure a également étudié les relations familiales et féminines du dictateur, écouté ses discours... Un récit à la première personne qui raconte l'histoire d'un pays divisé en deux. Elle nous délivre un message salutaire anti-guerre et anti-nucléaire, pour la paix. Keum Suk Gendry-Kim s'est imposée comme l'une des dessinatrices les plus importantes en Corée. Ses ouvrages, traduits en 30 langues, de Mauvaises Herbes et L'attente, sont couronnés de nombreux prix internationaux.
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1943, durant la guerre du Pacifique. La Corée est sous l'occupation du Japon. Sun, une jeune fille de 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l'armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu soixante ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. Le moment de raconter son histoire bouleversante est venu. Il fallait bien un roman graphique copieux pour donner corps au destin tragique de cette adolescente condamnée à la prostitution, la violence, l'opprobre et l'exil. Le témoignage de Lee Oksun ne se contente pas de rappeler l'esclavage sexuel organisé par l'armée impériale (ce que nient encore les nationalistes japonais), mais montre également les responsabilités de certains Coréens et le rejet social dont ont été victimes les rescapées. Avec cet ouvrage, Keum Suk Gendry-Kim s'acquitte de deux missions essentielles : éclairer l'Histoire et se démarquer des discours officiels révisionnistes. Traduit en 30 langues, multi-primé à l'international (dont un Harvey Award), best-seller aux USA comme en Espagne, Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim méritait une nouvelle édition en France. L'occasion de découvrir ou redécouvrir ce chef-d'oeuvre de près 500 pages.
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«San et moi nous nous étions demandé si nous devions garder pour nous seuls le fait que nous suivions une procédure de fécondation in vitro. Mais nous avons décidé de tenir les parents au courant. Nous ne voulions plus entendre de remarque à propos de la conception éventuelle d'un bébé et nous pensions que la famille avait le droit de savoir.» À travers l'histoire de Bada et San, c'est le récit de vie de nombreux couples qui est raconté : les difficultés physiques et morales, le regard de la famille (et belle-famille), des amis qui, suivant le sexe, reportent leurs propres jugements sur l'un ou l'autre membre du couple, le manque d'empathie du monde médical, les espoirs et déceptions... Et même si la douleur est partagée, c'est bien un sentiment de solitude qui s'empare de la femme. Un drame personnel mais qui véhicule des comportements similaires d'un continent à l'autre. En quelques années, Keum Suk Gendry-Kim s'est imposée comme l'une des dessinatrices les plus importantes en Corée. Ses ouvrages, Mauvaises Herbes et l'Attente, sont couronnés de nombreux prix internationaux. Par ses récits sensibles, elle expose la violence des humains, nous conte l'histoire de son pays, les gens qui y vivent et les séquelles du passé.
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L'attente : une famille coréenne brisée par la partition du pays
Keum suk Gendry-kim
- Futuropolis
- Albums
- 5 Mai 2021
- 9782754830492
Soixante-dix ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre de Corée. Depuis 1953, la Corée est divisée en deux pays distincts, la Corée du Sud et la République populaire démocratique. Des familles entières ont été séparées. La mère de la narratrice n'a jamais revu son premier mari et son fils. Aujourd'hui encore, des démarches sont entreprises pour retrouver des proches disparus. Saisie par un sentiment d'urgence alors que la génération qui a connu la guerre s'éteint et la nouvelle oublie le passé, Keum Suk Gendry-Kim a interrogé sa mère pour qu'elle lui raconte ces blessures traumatisantes de la guerre et de la séparation. Séoul, de nos jours. Guja a 92 ans. Sa vie de retraitée est bousculée le jour où, parlant avec une amie, elle découvre le programme gouvernemental permettant à des familles coréennes séparées par la guerre en 1950 de se retrouver. Lui revient alors son passé, sa jeunesse, son premier mariage, ses deux premiers enfants. Et surtout, cet exode qui va la séparer de son mari et de son premier fils alors qu'elle reste seule avec son nourrisson. Jamais plus elle ne les reverra. Au crépuscule de sa vie, elle raconte à sa fille Jina, dessinatrice pour la jeunesse, cette vie brisée, ces moments de désespoir, sa vie d'après. Après Les Mauvaises Herbes, Keum Suk Gendry-Kim s'attaque à un autre pan dramatique de l'histoire de la Corée.
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Yuna est une femme de 45 ans qui n'avait jamais envisagé auparavant d'adopter un chien. Avec son mari, ils finissent par en adopter deux : le premier, Carotte, est un corgi mâle de 2 ans. Le second, Patate, est un chien bâtard d'un an. Ils vivent à la campagne à une heure de Séoul. Là, Ils peuvent croiser tous les jours des chiens abandonnés par des gens de la capitale venus dans la région s'en débarrasser. D'autres chiens sont parfois enfermés dans des cages où ils peuvent à peine se tenir debout, maltraités, et mal nourris par leur maître. Avant de disparaître. Ces chiens-là se font tuer pour leur viande. Car les chiens sont considérés en Corée (comme dans d'autres pays d'Asie) comme un mets bon pour la santé. Une facette peu connue de la Corée : les chiens, point de discorde dans le pays ! Animal élevé pour être mangé ou animal de compagnie, c'est même un enjeu des élections en 2022. Keum Suk Gendry-Kim nous livre un récit sensible, qui expose la violence des humains et nous conte l'histoire de son pays, la société contemporaine, et les gens qui y vivent.
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En 1950, quand la guerre de Corée éclate, Kyung a vingt ans. Elle habite à Séoul avec sa mère. Pour survivre, elle est vendeuse dans un magasin de l'armée américaine. Un jour, elle y rencontre Ok Heedo, un artiste peintre ; il a fui le nord du pays et, pour nourrir sa famille, réalise des portraits commandés par les GI's. Kyung tombe aussitôt amoureuse de cet homme si différent des autres, si doué. Et surtout, cet amour l'aide à oublier le terrible drame qui vient de frapper les siens...
Malheureusement, Ok est marié.
Bien des années plus tard, elle visite une exposition posthume consacrée à ce peintre. Le passé sombre qu'elle croyait endormi resurgit d'un coup. Elle entreprend alors d'écrire son histoire pour se réconcilier avec les fantômes qui la hantent.
Inspiré d'une histoire vraie, L'Arbre nu est adapté d'une oeuvre culte de la littérature coréenne. Ce roman graphique époustouflant dépeint tout en pudeur et en délicatesse les bouleversements profonds et parfois invisibles qu'engendre la guerre.
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N'abordez pas la lecture de ce livre en imaginant découvrir la fabuleuse histoire d'un handicapé, musicien de génie, qui a pu surmonter toutes les difficultés auxquelles il était confronté grâce à l'amour inconditionnel de sa famille. Jun et sa famille, comme beaucoup de familles, luttent depuis de nombreuses années contre les préjugés et la discrimination qui règnent au sein de notre société.
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Tournant du XXe siècle. Du village coréen de Sibérie où elle est née, à Khabarovsk où elle a fondé pour Lénine le Comité populaire d'Extrême-Orient, Alexandra Kim (1885-1918) a consacré sa fulgurante existence à la défense des droits des travailleurs. Au péril de sa vie, cette révolutionnaire bolchevique coréenne se fit la caisse de résonance de la colère des prolétaires russes, coréens et chinois, constamment mis en danger par leurs conditions de travail. Militante politique convaincue, elle accomplissait chacune de ses actions avec une âme et une volonté qu'aucune force ne pouvait entraver.
Se mêlant au panorama d'une époque tumultueuse, d'une région poreuse, et d'une société sans pitié, le destin méconnu de cette femme fut de vivre sa vie selon un horizon où la liberté, comme les paysages, serait offerte à tous.
L'album est inspiré d'un roman de Jung Cheol-Hoon.
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Nous vivons dans une jolie maison traditionnelle que mon père avait construite de ses propres mains.
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1943, en pleine guerre du Pacifique, la Corée se trouve sous occupation japonaise. Sun, 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l'armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu 60 ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. L'histoire d'une " femme de réconfort " qui en dit long sur l'histoire avec un grand H.
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Le livre revient sur l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la Corée : le massacre de dizaines de milliers d'habitants de l'île de Jeju, en 1948, marquant l'établissement du régime autoritaire de Syngman Rhee, soutenu par les forces d'occupation américaine. Jiseul est basée sur l'histoire vraie de 120 villageois, habitants de l'île, qui se sont cachés dans les cavernes de Seogwipo, après que les autorités d'occupation américaines eurent désigné tous les habitants dans un rayon de 5 km depuis les côtes comme des « émeutiers » et donné l'ordre qu'ils soient exécutés. Le mot « Jiseul » désigne, dans le dialecte de Jeju, la pomme de terre et le symbole de l'espoir de survie des insulaires.
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De case en case
Keum suk Gendry-kim, Loic Gendry
- Atelier Des Cahiers
- Essais
- 7 Janvier 2015
- 9791091555135
Ce livre présente les acteurs essentiels de la BD coréenne (manhwa) à travers 15 portraits accompagnés de planches, dessins, photos, bibliographies et d'une introduction les replaçant dans le contexte de la BD en Corée et en Asie. Un texte de Frédéric Ojardias en postface présente le webtoon coréen.
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Grass is a powerful anti-war graphic novel, offering up firsthand the life story of a Korean girl named Okseon Lee who was forced into sexual slavery for the Japanese Imperial Army during the second World War a disputed chapter in 20th century Asian history. Beginning in Lee s childhood, Grass shows the leadup to World War II from a child s vulnerable perspective, detailing how one person experienced the Japanese occupation and the widespread suffering it entailed for ordinary Korean folk. Keum Suk Gendry-Kim emphasizes Lee s strength in overcoming the many forms of adversity she experienced. Grass is painted in a black ink that flows with lavish details of the beautiful fields and farmland of Korea and uses heavy brushwork on the somber interiors of Lee s memories. Cartoonist Gendry-Kim s interviews with Lee become an integral part of Grass, forming the heart and architecture of this powerful non-fiction graphic novel and offering a holistic view of how Lee s wartime suffering changed her. Grass is a landmark graphic novel that makes personal the desperate cost of war and the importance of peace.
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