Lassaâd Metoui, calligraphe, a fait évoluer sa pratique vers une plasticité contemporaine. Artiste majeur de cette discipline, il puise son inspiration dans l'art oriental autant qu'au travers des grandes figures de l'art occidental (Delacroix, Matisse, Picasso, Kandinsky).
Cet ouvrage rassemble pour la première fois 150 oeuvres de l'artiste, des huiles sur toile, des encres sur papier et ses carnets de croquis.
Une introduction de David Foenkinos, ami de longue date de l'artiste, et les contributions de Bruno Duborgel, Alain Rey, Sheila R. Canby, Venetia Porter et Éric Delpont mettent en lumière cette oeuvre poétique et singulière.
«Les formes appellent des réflexions, les couleurs semblent nous parler, chuchoter à notre coeur quelques éclats intimes. Son oeuvre entière repose sur une conversation incessante entre l'esprit et le coeur, le terrestre et le céleste».
David Foenkinos.
Dans ce magnifique ouvrage, Lassaâd Metoui nous fait découvrir ses oeuvres de calligraphie autour des parfums.
Accompagnées de textes classiques ou contemporains, les calligraphies se suivent tel un voyage olfactif autour de sept méditations : sur le silence, la grâce, l'invisible, la joie, la danse de eurs, l'ivresse de sens et sur la senteur.
L'oiseau, créature éminente dans la culture persane, trouve dans la célèbre "Conférence des oiseaux" ("Mantiq al Tayr") sa célébration la plus achevée et la plus enchanteresse. Cette pièce maîtresse de la poésie soufie, oeuvre du grand poète Fariduddin Attar, s'inspire directement de la tradition coranique, où Salomon affirme connaître le langage des oiseaux.
En voici l'histoire : une nuée de volatiles, émanation des esprits humains, virevolte à la recherche de son roi, le fantastique Simurgh (« 30 oiseaux » en persan) et, au prix de mille péripéties, s'efforce de retrouver l'unité dans la diversité...
La calligraphie est une des formes les plus significatives de l'art de l'Islam. Ici l'artiste nous plonge dans un monde onirique où s'entremêlent des architectures délicates dont la sobriété même fait étonnamment revivre les splendeurs de Bagdad, de Cordoue ou de Fès. Lassaâd Métoui est un orfèvre qui sculpte et cisèle ses chefs d'oeuvre selon des règles établies depuis des siècles avec une maîtrise du geste et du souffle, une précision et une concentration qui forcent l'admiration. L'ouvrage présente des pages de calligraphie en noir et blanc et en couleurs extraite des citations de penseurs et philosophes arabes ou antiques.
"Le graphisme de Métoui m'a particulièrement ému, m'a paru se distinguer par une aisance, une fluidité, une élégante pureté que je ne chercherai pas à analyser ici. Simplement si l'oeuvre d'art reflète, de façon complexe et délicate certes, toute la personnalité de l'artiste, il faut en conclure que la personnalité de Lassaâd Métoui sait tirer de sa richesse une quintessence subtile et forte, souple aussi, qui ne peut que séduire tout amant des formes capable de ressentir ce qui se cache derrière leur trace visible au coeur du monde sensible". (extrait du texte de Maxime Rodinson).(en noir et en couleur, broché/format
Que pense votre chat quand il vous fixe de son regard Énigmatique ? Que complote-t-il ? Est-il heureux ? Comment perçoit-il le monde ? Cet ouvrage très joliment illustré explore l'univers fascinant de la cognition animale (la manière dont les chats perçoivent le monde). En ce qui concerne les sens physiques, les chats ont l'avantage sur les humains : ils entendent des sons à plus longue distance avec une gamme de fréquences plus large que la nôtre, leur odorat est plus développé, ils ont une meilleure vision périphérique et, enfin, leurs moustaches leur indiquent le moindre changement subtil de pression atmosphérique. Ne soyez donc pas surpris si votre chat se dirige vers la porte bien avant que vous n'entendiez un visiteur arriver ! Au fil des pages, vous découvrirez comment fonctionnent les cinq sens de votre petit compagnon et quel regard il porte sur le monde afin de mieux communiquer avec lui. Vous pourrez aussi, grâce à des tests et à des activités ludiques, mesurer - voire développer - son intelligence et trouver des réponses à cette question que nombre de propriétaires se posent :
Possède-t-il un sixième sens ?
Le chat, créature mythique qui accompagne nos vies depuis les temps anciens, est un messager de l'intuition.
Souvent associé à la littérature, à la méditation, le chat nous aide à entrer en résonance avec notre être intérieur et à développer notre intuition.
Ce voyage au gré du pinceau nous emporte dans l'intimité des écrivains, des artistes, dans une quête onirique.
La main du calligraphe joue avec les formes du visible, avec ses transparences comme avec ses aplats, avec ses tendresses presque irréelles et ses houles suspendues dans leur geste.
Elle nous parle la langue de l'invisible. Chacun de ses dix doigts est une porte de l'amour dans le chevauchement turbulent des couleurs.
Lorsque lassaâd Métoui ouvre le bec de son calame, il en sort beaucoup plus qu'arabesques gracieuses. Ici, l'artiste tunisien sait faire chanter son encre, pour lancer sur la page des vagues, tantôt tumultueuses, tantôt paisibles. C'est comme si le roseau, né au bord des rivières, avait déjà prévu la rencontre des eaux, où le fleuve hésitant recule devant la mer avant de se livrer inexorablement à l'écume salée. Un calame à la mer : un délicieux voyage où la calligraphie rejoint la poésie.
Les mots arabes en français sont souvent surprenants, inattendus, comme la houle de l'océan, le chi re des calculs, l'élixir et l'ambre, et, dans la vie commerciale, le magasin ou la douane. Le confort n'est pas absent ; non seulement le divan et le sofa sont « arabes », mais aussi le matelas. Que les mots « babouche » et « fez » soient orientaux, on ne s'en étonne guère ; mais le « châle », le « gilet », la « jupe » ? Et la coupole, le masque et la mascarade ?
Le Voyage des Mots de l'Orient arabe et persan vers la langue française, souvent par l'Italie et l'Espagne, est évoqué ici précisément, mais aussi poétiquement, et artistiquement.
Car l'écriture arabe, avec ses « arabesques », est un lieu de beauté et de plaisir, en admirables calligraphies décoratives.
Ce livre de belles images, celles des mots, à la fois graphiques, mentales et colorées, celles des idées, sont aussi des « arabesques » tracées par l'esprit, qui conduit la main.
« Bois du vin, puisque tu ignores d'où tu es venu ; vis joyeux, puisque tu ignores où tu iras. ».
Le mathématicien et poète de génie Omar Khayyâm, hanté par l'énigme insoluble de la mort et de notre raison d'être sur cette Terre, nous offre des quatrains d'une beauté saisissante. En utilisant cette forme poétique appelée robâ`î - poème « quaternaire » en persan -, l'auteur met la rigueur mathématique au service de l'art poétique pour tenter de trouver des réponses à son existence.
Dans la poésie d'Omar Khayyâm, le vin est métaphore, comme la coupe, comme le grain de beauté et la royauté, comme la rose et le rossignol. Il est métaphore de la conscience éveillée, de la beauté et de l'instant devenu éternité. Et c'est cette tradition que le poète reprend et consolide en y ajoutant le noir profond de sa mélancolie.
Telle une sagesse orientale, l'auteur nous emporte dans une arabesque de mots, mis en images par le pinceau de Lassaâd Metoui, calligraphe de renom qui nous livre ici d'envoûtantes calligraphies.
Ibn 'Arabî, le plus grand des maîtres de la spiritualité islamique, se devait d'écrire un traité sur l'amour, extrait de son oeuvre immense : Les Conquêtes mecquoises.
L'Islam, dernière religion révélée, inclut l'amour dans sa divine Loi et, contrairement à l'opinion occidentale courante, lui fait une large place.
Dieu est tout à la fois l'Amant, l'Aimé et l'Amour. II crée par amour de se faire connaître et ses créatures sont les manifestations de cet amour. Elles sont donc toutes éminemment et essentiellement concernées par l'amour sous son triple aspect divin, spirituel et naturel.
Chacun alors se sentira attiré et engagé à vivre cet amour décrit d'une manière si captivante et exhaustive.
Rûmî est l'un des plus importants poètes mystiques. Maître soufi (il est le fondateur des Derviches tourneurs), il a célébré tout au long de sa vie l'Amour, que celui-ci soit l'amour humain ou l'amour divin, comme la plus haute valeur humaine. Huit siècles après sa mort, chacun de ses vers, d'une haute portée symbolique et spirituelle, donne à rêver et à méditer. C'est à ces méditations que s'est livré le calligraphe Lassaâd Métoui, créant ici un univers d'arabesques aux couleurs chatoyantes pour servir d'écrin aux vers de Rûmî et célébrer l'amour sous toutes ses formes.
Les plus belles pensées de Khalil Gibran nous parlent aujourd'hui de la joie, mais aussi de la sensualité, de l'amour et de la beauté, accompagnées par des calligraphies en noir et blanc de Lassaâd Métoui.
L'amour n'est pas toujours aimé, il est même souvent maltraité, plus que nous pouvons l'imaginer, par ceux-là mêmes qui prétendent pourtant être en amour. Apprendre à aimer l'amour est un des chemins pour aller au-delà de la rencontre vers des échanges et des partages de qualité. C'est une véritable ode à l'amour que Jacques Salomé adresse à ceux et à celles qui se sentent engagés dans une relation amoureuse. C'est une invitation chargée d'espoirs qui est faite à chacun de donner plus de vie à leurs sentiments. Oser se reconnaître dans l'un ou l'autre de ces textes devrait permettre de s'ouvrir à plus d'amour, de générosité et de plaisir.
« Certains d'entre vous disent que la joie est plus grande que la tristesse, et d'autres disent que c'est plutôt la tristesse qui est plus grande. Mais je vous dis qu'elles sont inséparables. Elles marchent ensemble et quand l'une est assise à votre table, n'oubliez pas que l'autre sommeille dans votre lit. » K. Gibran Le calligraphe Lassaâd Métoui a rencontré l'oeuvre de Khalil Gibran dès sa plus tendre enfance. Après un premier opus consacré aux plus belles paroles d'amour du poète, il a cette fois voulu mettre en mouvement sa vision du bonheur. Voici donc les plus belles pensées de Gibran sur la difficile conquête du bonheur illustrées par l'un des calligraphes les plus talentueux actuellement.
Issu d'une famille modeste chrétienne, Khalil Gibran suit sa mère qui, aspirant à une vie meilleure, quitte le Liban pour Boston.
Nostalgique, il retourne dans son pays et entame des études à l'Ecole de la sagesse à Beyrouth où il étudie l'arabe et le français, tout en suivant un enseignement religieux et moral. Passionné de peinture, Khalil Gibran décide de s'installer à Paris et d'étudier à l'Ecole des beaux-arts, ce qui lui permet de rencontrer de nombreux artistes tels Rodin, Debussy, Maeterlinck ou Rostand. Il s'essaie également à la poésie, non sans reconnaissance du public. Son génie créatif lui vaut quelques oeuvres remarquables dont l'incontournable 'Le Prophète', véritable référence spirituelle. Intellectuel engagé, il préside une association à la fois littéraire et politique destinée à aider les pays du Moyen-Orient à s'affranchir du joug ottoman. Devenant membre de la New Orient Society, il a le privilège de rencontrer l'illustre Gandhi.
Lassaâd Metoui est un calligraphe d'origine tunisienne. Il a illustré de nombreux recueils dont plusieurs textes. Car nul ne sait à l'avance la durée de vie d'un amour; les dix portes de l'amour; le prophète, le jardin du prophète, Jésus, fils de l'homme de Khalil Gibran aux éditions Dervy et le voyage des mots d'Alain Rey éditions Guy Trédaniel.
Le coffret regroupe la trilogie de Khalil Gibran calligraphiée par Lassaâd Metoui.
- Le Prophète - Le jardin du Prophète - Jésus, fils de l'homme.
Le plus grand des maîtres de la spiritualité islamique se devait d'écrire un traité sur l'amour, extrait de son oeuvre immense : Les Conquêtes mecquoises. L'islam, dernière religion révélée, inclut l'amour dans sa divine Loi et, contrairement à l'opinion occidentale courante, lui fait une large place. Dieu est tout à la fois l'Amant, l'Aimé et l'Amour. Il crée par amour de se faire connaître et ses créatures sont les manifestations de cet amour. Elles sont donc toutes éminemment et essentiellement concernées par l'amour sous son triple aspect divin, spirituel et naturel. Chacun alors se sentira attiré et engagé à vivre cet amour décrit d'une manière si captivante et exhaustive.
Cet ouvrage est une compilation de textes inédits - en langue française - de Gibran Khalil Gibran accompagnés des inspirations calligraphiques de Lassaâd Métoui.
D'une manière général, le rythme de chaque ouvrage sera ondulant comme les vagues pressées d'atteindre le rivage afin de se jeter dans ses bras et repartir à nouveau.
Au sens propre, l'ivresse vient d'un joyau végétal, soit la vigne, soit des céréales transformées en boisson, source de vie. Mais les symboliques se sont emparées dès l'Antiquité de cette transformation mentale, de cette métamorphose de la conscience, au-delà de la raison, de la logique, de la prison du réel. Parente de la folie, de la transgression, du rêve, l'ivresse première, celle du vin et de tous les alcools, boissons et « eaux-de-vie », suscite dès l'Antiquité de superbes symboliques. En Grèce, c'est le dieu contesté Dionysos, repris par les Romains sous le nom de Bacchus, entraînant des cortèges de ménades, de satyres, de bacchantes, mêlant exaltation et sexualité, violence « comique » (le komos grec est un cortège priapique) et plaisir.
C'est aussi la vigne, don divin, qui provoque chez l'innocent patriarche Noé un scandale associant l'impudeur à l'inconscience.
Célébration de la vie, l'ivresse est sacrée. Ses effets sont excessifs et contradictoires. L'ego ebrius est seul dans la communion affective du Banquet selon Platon. L'ivresse est associée aux artifices dangereux des paradis imaginaires. De même que le dieu-monstre Dionysos, inspirateur de toute création, est rejeté au nom d'Apollon, mais actif en nous, l'ivresse est condamnée et célébrée. Les éducateurs spartiates enseignent à leurs enfants le mépris de l'« ilote ivre » ; Rabelais exalte les « bien ivres », adorateurs de la Dive Bouteille.
Car l'ivresse, pouvoir physique de boissons divines, s'évade vers d'autres vertiges. Amoureux, mystiques, transcendants, fervents, témoignent tous d'ivresses sans nul alcool. Ils ou elles sont ivres de passion, de bonheur, de Dieu, d'humanité, mais aussi ivres de pouvoir, d'argent, de colère, de haine.
Le domaine privilégié des ivresses immatérielles est certainement celui de la création artistique et poétique, jusqu'à l'exigence du « dérèglement de tous les sens » (Rimbaud). Et existent aussi l'ivresse du savoir, de la raison, celle du mathématicien, celle de l'ingénieur.
Selon les époques et les civilisations, on perçoit des territoires majeurs de l'ivresse : Antiquité gréco-latine, Moyen Âge occidental, islam arabo-persan, Chine et Japon, avec leurs poètes, leurs artistes, leurs musiciens, leurs penseurs, leurs mystiques.
Dans l'ivresse de la découverte ou celle de la reconnaissance, on en évoquera, on en citera les plus inspirés.
Enfin, un parcours de mots, parmi les métaphores de l'ivresse, scellera l'accord avec les créations calligraphiques et plastiques de Lassaâd Metoui. En effet, le texte proposé dans cet ouvrage ne prendra sens que par ces créations visuelles et colorées, qui, outre l'évocation des grands thèmes interculturels évoqués, fera allusion aux grandes ivresses poétiques et artistiques d'Occident et d'Orient, à Matisse comme à Hiroshige, à Baudelaire comme à Hâfiz ou à ce poète du Ve siècle chinois, Tao Qian, qui intitulait « Ivresse » ou « En buvant » ces vers : / « Qu'est-ce, dans ce monde / De permanent ? / Les montagnes de vain hasard / Je les surmonte maintenant / Sans rêves illusoires / Sans l'ivresse. » Montrant ainsi que l'on ne rejoint la paix heureuse qu'en buvant pour mieux aller au-delà de l'ivresse du réel, vers le tao, sans doute.