Alors qu'il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d'un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts.
Au nom de l'amitié (mais aussi contre une somme plus qu'honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou.
Conde s'intéresse alors au milieu des marchands d'art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les «gagnants» de l'ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago.
Les cadavres s'accumulent et la Vierge noire s'avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l'Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d'anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l'autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point.
Un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire porté par un grand roman plein d'humour noir et de mélancolie.
Intrigué par la robe rouge du cadavre retrouvé dans le Bois de La Havane, Mario Conde, l'inspecteur chargé de l'enquête, rend visite à Marqués, metteur en scène de Electra Garrigo de Virgilio Pinera.
Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans une maison en ruines, cultivé, intelligent et ironique. Marqués va lui faire découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la Révolution veut effacer. Peu à peu, Mario Conde va perdre ses certitudes et chercher sa propre vérité dans un pays qui vit au rythme des pénuries et où, pour survivre, tous portent des masques.
A travers une intrigue policière solide, Leonardo Padura crée un monde complexe, à la fois drôle et sombre, passionnant comme ces Cubains nés dans la Révolution, qui vivent sans rêver d'exil et cherchent leur identité au sein du désastre.
La Havane, été 2003. Il y a 14 ans que l'inspecteur Mario Conde a quitté la police et pendant cette période il s'est passé beaucoup de choses à Cuba : l'économie et les mentalités ont été bouleversées. Maintenant le Conde gagne sa vie en faisant le commerce de livres anciens, puisque beaucoup de gens sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Il découvre par hasard une magnifique bibliothèque qui lui ouvre des perspectives financières éblouissantes pour lui et ses amis de toujours, Carlos le Flaco, Josefina la cuisinière des miracles et Tamara l'amour éternel. Mais dans l'un des volumes il trouve une page de revue avec la photo de Violeta del Rio, une chanteuse de boléro des années 50, qui annonce qu'elle abandonne la chanson. Totalement séduit par sa beauté et son mystère, en proie à une étrange intuition, il se lance dans une enquête personnelle qui va le mener à découvrir les bas-fonds d'un Cuba qu'il n'a pas vu évoluer et à réveiller un passé cruel que la bibliothèque cachait depuis 40 ans.
Leonardo Padura parle clairement ici de ce qu'est devenu Cuba et des désillusions des gens de sa génération, "des Martiens" pour les plus jeunes mieux adaptés à l'envahissement du marché en dollars, aux combines et à la débrouille.
Malgré le retour de l'ex-inspecteur Mario Conde et son enquête, plus qu'un roman noir voici un beau roman sur l'amour des livres, de la culture et de la poésie si populaire des boléros. On reste longtemps marqué par la mélancolie et l'atmosphère de ce livre.
Ce matin-là, mario conde, gueule de bois et moral en berne, n'aurait pas dû répondre au téléphone.
A présent, il est chargé d'enquêter sur la disparition de rafael morin, directeur d'entreprise et homme exemplaire aux yeux de tous. aux yeux de conde, il reste avant tout l'étudiant qui lui a ravi la belle tamara. veut-il vraiment retrouver son ancien rival ?
En la memoria de Mario Conde todavía brilla el recuerdo de su visita a Cojímar de la mano de su abuelo. Aquella tarde de 1960, en el pequeño pueblo de pescadores, el niño tuvo la ocasión de ver a Hemingway en persona y, movido por una extraña fascinación, se atrevió a saludarlo. Cuarenta años más tarde, abandonado su cargo de teniente investigador en la policía de La Habana y dedicado a vender libros de segunda mano, Mario Conde se ve empujado a regresar a Finca Vigía, la casa museo de Hemingway en las afueras de La Habana, para enfrentarse a un extraño caso: en el jardín de la propiedad han sido descubiertos los restos de un hombre que, según la autopsia, murió hace cuarenta años de dos tiros en el pecho. Junto al cadáver aparecerá también una placa del FBI.