Séverin est un jeune gentilhomme épris d'idéaux romantiques. Il voue une passion déraisonnée pour la figure antique de Vénus. Lorsqu'il rencontre Wanda, jeune femme à la beauté ensorcelante, elle lui apparaît comme l'incarnation de la déesse de l'amour. Entre eux se noue une relation défiant les normes admises. Il devient son esclave et jouit de ce jeu de domination. Uni par un contrat établissant sa soumission, Séverine suit sa « Vénus à la fourrure » au gré d'un itinéraire qui les mènera des Carpates à Florence. Peu à peu, leurs liens vont s'étioler et leurs rapports prendront une tournure des plus dangereuses...
Paru en 1870, La Vénus à la fourrure est bien plus qu'un classique de l'érotisme : il s'agit de l'oeuvre fondatrice du masochisme. Si la recherche du plaisir charnel à travers la souffrance n'était pas chose neuve au XIXe siècle, aucun ouvrage n'avait su exprimer cette conception de la jouissance avec autant de maîtrise. À tel point que cette pratique doit son nom à l'auteur du livre, Léopold Von Sacher-Masoch.
Parus en 1888, ces vingt-six contes juifs sont les seuls textes de Leopold von Sacher-Masoch écrits en français.
Ces petites formes littéraires sont inspirées de contes juifs de l'Europe entière (Alsace, Russie, Pologne, Angleterre, Italie...).
Pour la première fois au format poche.
Précédentes éditions : Balland (1992), éditions du Sandre (2007)
Sacher-Masoch s'interroge sur les rapports de force entre les deux sexes.POUR UN PUBLIC AVERTI. Dans une contrée rurale d'Europe de l'Est, une jeune femme va porter son choix amoureux sur le mâle dominant.Un classique de la littérature érotique masochiste.Ce court récit laisse transparaître les instincts naturels de l'homme !EXTRAITLe brouillard du matin remplissait encore les vallées sauvages qui séparaient les hautes montagnes. En bas, il bouillonnait comme dans une grande chaudière de sorcière mais en haut, sur les pointes aiguës des rochers, au-dessus des cimes noires des sapins, le soleil triomphait déjà, et baignait tout, de près et de loin, de sa lumière chaude et dorée.Au milieu du désert aride de granit s¿étendait une petite prairie couverte de fleurs et de hautes herbes. Là, une pauvre fille faisait paître ses brebis.C¿était une paysanne du village misérable dont les chaumières étaient collées, comme des nids d¿hirondelles, à la pente de la montagne. Assise sur une pierre, elle regardait par-dessus les nuages. À ses pieds s¿étendait la belle Transylvanie, son pays natal, et derrière elle, la Moldavie où, de l¿autre côté des poteaux, habitaient des gens qui, eux aussi, étaient de sa race et parlaient sa langue.Au premier regard se trahissait en elle la fille de cette antique Rome, dont jadis une des légions avait construit là son camp. C¿était une apparition fière et vraiment princière. Sa tête était belle et noble mais dans se yeux noirs on retrouvait un peu de la volupté rêveuse de l¿Orientale, et dans ses mouvements la gravité de la patricienne s¿alliait à la grâce du harem.À PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ¿uvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme « masochisme » est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ¿uvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.À PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces ¿uvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
Une grande pécheresse cherche le repentir par la douleur...POUR UN PUBLIC AVERTI. Une femme expiant ses péchés de chair par le port d'une lourde croix en bois rencontre un jeune homme qui l'aide à supporter son fardeau.Une nouvelle esquissant l'idéal féminin slave de Sacher-Masoch, l'initiateur du courant masochiste.EXTRAITUne apparition étrange, mystérieuse et surhumaine traversa lentement la large voie que formait cette multitude d¿hommes. C¿était une jeune femme d¿une beauté énigmatique, diabolique et angélique à la fois. Elle était grande et forte son vêtement simple et de couleur sombre, retenu à la taille par une corde grossière, laissait voir son cou, sa nuque et ses bras magnifiques brûlés par le soleil. Elle marchait pieds nus, et la tête nue. Ses cheveux opulents, d¿un blond rougeâtre, tombaient dénoués jusqu¿à ses hanches. Sa belle tête, aux yeux candides, était courbée profondément et son dos ployait presque sous le poids d¿une grande croix, grossièrement charpentée. Pourtant elle était aussi fière dans son abaissement, que touchante dans son mépris du monde. Tous la regardaient surpris quelques-uns faisaient le signe de la croix, mais personne n¿osait lui adresser la parole.Ce ne fut qu¿à l¿extrémité de la ville, arrivé aux dernières maisons, qu¿une voix humaine résonna pour la première fois à son oreille.Sur les marches d¿une petite maison, nouvellement blanchie, une femme jeune et jolie se tenait debout, un petit bonnet sur la tête, se prélassant avec complaisance dans sa kazabaïka garnie de fourrure. Le poing sur la hanche, dans tout l¿orgueil de sa vertu cruelle, elle lui jeta un regard moqueur et s¿écria :¿ Ah ! voyez la pécheresse, elle a flétri sa jeunesse dans la débauche, et maintenant qu¿elle ne peut plus séduire personne, elle veut se réconcilier avec Dieu. C¿est la flagellation qu¿il te faudrait, Madeleine repentante, et si je t¿avais sous la main, je t¿aiderais bien à apaiser le ciel.À PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ¿uvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme « masochisme » est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ¿uvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique. À PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces ¿uvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
Les femmes font payer leurs amants pour leurs erreurs passées...POUR UN PUBLIC AVERTI. Théodora se venge de son ancien amant, un baron qui a refusé de l'épouser et ainsi de l'anoblir. Quant à l'Amazone de Prague, elle affronte, lors de soulèvements libéraux et nationalistes, un officier ennemi qui a jadis été son amant infidèle.Deux nouvelles érotiques, avec en fond l'histoire révolutionnaire !EXTRAITPar une maussade journée de novembre, aussi désagréable que la nouvelle qu¿elle apportait, le baron Andor entra chez Théodora Wasili et lui annonça qu¿il allait la marier. Théodora était une villageoise, et certainement la plus belle, la plus fière entre toutes ces créatures qui, aujourd¿hui encore, trahissent leur origine roumaine. La première fois que le baron l¿avait vue, elle dansait dans un cabaret il avait gagné son c¿ur en lui offrant une paire de colliers de gros corail rouge, mais faux il lui avait donné en outre un petit pot de fard acheté chez un juif marchand de bric-à-brac car toutes ces filles d¿Eve aiment à se farder.Plus tard, le baron lui fit de plus riches cadeaux. Elle adopta les allures d¿une boyarine et prit bientôt les habitudes d¿une petite dame distinguée et gâtée. Au moment où les paroles du baron vinrent la frapper comme l¿éclair, elle était allongée sur un divan turc, chaussée de pantoufles brodées d¿or, vêtue d¿une kazabaïka de fourrure doublée de velours rouge et garnie de martre elle souleva sa tête à l¿expression sévère, aux grands yeux sombres, chargée d¿une opulente chevelure noire elle ressemblait presque à un démon.À PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ¿uvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme « masochisme » est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ¿uvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.À PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces ¿uvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
Une nouvelle glaçante de cruauté.POUR UN PUBLIC AVERTI. Une ravissante femme blonde souhaite se débarrasser de son mari et implore le duc, qui fait partie de ses admirateurs, de lui rendre ce service. Ce dernier a alors une idée qui fait froid dans le dos. Un court récit d'atmosphère cruel, issu du courant littéraire érotique.EXTRAITDans un boudoir, meublé d¿un luxe extravagant et raffiné, se tenait une jeune femme aux yeux pers, étendue sur un divan recouvert d¿une grande peau d¿ours. Un bel homme, aux allures de grand seigneur, était adossé contre la cheminée hollandaise, et jouait avec les cheveux blonds de la charmante femme. La jeune femme était l¿épouse de M. Wolinski, conseiller d¿État, et l¿adorateur du moment était le duc de Courlande, le tout-puissant favori de la czarine Anna.¿ Duc, rendez-moi un petit service, dit la ravissante blonde.¿ Tout ce que vous voudrez, Alexina.¿ Eh bien ! il faut envoyer mon mari en Sibérie. Le duc éclata de rire.¿ Avec beaucoup de plaisir ! s¿écria-t-il aussitôt que vous m¿aurez fourni un prétexte plausible. Mais Il faut de la prudence. Nous autres Allemands, nous ne sommes déjà que trop haïs en Russie.À PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ¿uvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme « masochisme » est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ¿uvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.À PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces ¿uvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
Malgré leur opposition, l'homme et la femme sont faits l'un pour l'autre, à la manière d'un marteau et d'une enclume.POUR UN PUBLIC AVERTI. Dans Les S¿urs de Saïda, un prince renonce à tout pour vivre reclus et aux ordres de la fille d'un tenancier de bar, après avoir hésité entre elle, la froide Damaris, et sa s¿ur, la douce Jalta.Grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze, Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.EXTRAITNous, gens de l¿Est, sommes encore plus éloignés de la gaieté des peuples romains que ceux de la race germanique. Le sérieux de ces derniers dégénère chez les Slaves en mélancolie, en fatalisme.Nous comprenons aussi l¿amour d¿une manière plus sérieuse, et c¿est pour nous moins un plaisir, une question de sentiment, qu¿un tourment, un mal à ajouter aux nombreuses souffrances que l¿existence nous impose. Pour moi aussi l¿amour était une sorte de mystère cruel, et la femme une redoutable énigme. À cet âge où l¿homme, étant plus facilement la proie de ses sensations, aime à jouer le rôle d¿un page dévoué, l¿homme et la femme me semblaient être en opposition et même ennemis et je me demandais d¿où vient que, comprenant et sachant tout ce que nous savons, nous nous laissons entraîner pourtant vers cet abîme qui menace de nous engloutir.À PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son oeuvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme « masochisme » est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ¿uvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.À PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces ¿uvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
On a jusqu'à présent largement promu la Vénus à la fourrure et négligé la Madone. Du même pas, on a revêtu Sacher-Masoch des habits prêt-à-porter du masochisme fabriqués dans les ateliers de la Psychopathia sexualis.
Romance kitsch d'une difficile et heureuse conquête amoureuse, mais aussi et indissociablement essai de philosophie morale, La Madone à la fourrure balaie ces considérations : le mariage moderne dissipe le masochisme comme la chaleur estivale la rosée du matin.
En postface, Jean Allouch et Vianney Piveteau reprennent la question du masochisme au point où l'avaient portée Gilles Deleuze et Jacques Lacan en 1967.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Ces Choses vécues, véritables confessions érotiques et autobiographiques, montrent clairement pourquoi l'auteur est à ce point indissociable de ses écrits.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Shabataï Zwy, qui relate le parcours d'un messie, Masoch montre de quelle manière des femmes fatales terrassent le pouvoir spirituel. Ou comment la chair finit toujours par dominer l'esprit.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Le Legs de Caïn réunit cinq histoires d'amours tourmentées et malheureuses, dans lesquelles la victime ne trouve finalement son bonheur que dans la souffrance infligée par l'autre.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans ce recueil de nouvelles au titre éloquent, des femmes dominatrices asservissent des hommes qui ne s'épanouissent que dans cette soumission. Un véritable festival des fantasmes qu'inspirent celles que l'on nomme les maîtresses.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Le Droit du plus fort, au cours d'une partie de chasse, le chasseur et le gibier ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Surtout si la proie apparente est une jeune femme sauvage qui ne s'offre qu'au mâle dominant.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans La Pénitente, une ancienne pécheresse se repent de sa vie de débauche. Elle erre de ville en ville en portant une croix sur son dos et en suppliant qu'on la maltraite publiquement. Mais un doux jeune homme croise sa route.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Les Soeurs de Saïda, un prince renonce à tout pour vivre reclus et aux ordres de la fille d'un tenancier de bar, après avoir hésité entre elle, la froide Damaris, et sa soeur, la douce Jalta.
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
L'amour est cruel en général. Et pour Masoch, le temps ne fait rien à l'affaire. ni l'époque. Ses personnages, à travers les âges, aiment souffrir et adorent leurs bourreaux.
Léopold von Sacher-Masoch (né en Autriche en 1835 et mort en 1895) est l'auteur de la célébrissime Vénus à la fourrure (publiée en 1870). Son oeuvre s'organise par cycles : elle compte des romans - certains connurent un réel succès tant en Amérique qu'en Europe, comme La femme divorcée -, des contes : galiciens, juifs, hongrois, prussiens, etc., dans lesquels se mêlent folklore, histoire, politique, mysticisme, érotisme, perversion et autre flagellation. Lui-même aimait jouer à l'ours, au bandit, il ne négligeait pas non plus de se faire attacher, dominer, humilier par des femmes aimées, en fourrure et maniant le fouet. Le tout réglé par des contrats dûment paraphés par les deux parties.
Prostituer la femme élue ne le rebutait pas non plus : une étrange aventure avec son épouse Aurore Rümelin (dite Wanda, prénom de l'héroïne de la Vénus) le mène près de celui que l'on croit être Louis II de Bavière. Quoi qu'il en soit son nom reste indissolublement attaché, à son vif déplaisir, à une perversion répertoriée sous le terme de masochisme forgé par le docteur Richard von Kraft-Ebing dans son très fameux livre Psychopathia Sexualis (publié en 1886). Sacher-Masoch fut un auteur à succès. Il fit un triomphe à Paris en 1886 où il fut décoré, honoré par Le Figaro et La Revue des Deux Mondes.
Les contes ici publiés tracent quelques figures légendaires de femmes, cruelles et dominatrices. Eau de jouvence met par exemple en scène la sanglante comtesse Bathory. L'ensemble est précédé d'un étonnant et virevoltant Éloge du masochisme par Roger Dadoun.