Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité.
Pour ce premier roman, Marc Dugain a notamment reçu le prix des Libraires, le prix Nimier, le prix des Deux-Magots. Aujourd'hui, ce grand livre est aussi un grand film réalisé par François Dupeyron et présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes.
« Dugain a le tact des grands guides, il nous entraîne là où nous n'aurions jamais eu le cran d'aller seuls. » Erik Orsenna, Le Point.
« Le miracle des mots. » Jérôme Garcin, La Provence.
« De la grâce, de l'élégance. » André Rollin, Le Canard enchaîné.
« Poignant, à faire lire à tous. » Martine Laval, Télérama.
« Une entreprise extraordinaire. Marc Dugain a écrit un roman universel, une leçon vécue de stoïcisme. » Eric Ollivier, Le Figaro.
« Une densité de bout en bout. » Etienne de Montety, Le Figaro Magazine.
Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? » Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
Elle n'était pas là. Il coupa le moteur, alluma une cigarette et attendit. La quarantaine, l'allure distinguée, des traits juvéniles, striés de petites rides tentaculaires, son expression était celle de ces hommes que l'on croit comblés par la vie mais qui sont prêts à tout perdre sans amertume ni regrets, pourvu qu'on les débarrasse de la mélancolie qui s'est invitée dans leur regard.
Qu'est-ce qui conduit Harold Delemere, séduisant quadragénaire anglais, à louer les services de la belle Julia, une prostituée argentine de l'avenue Foch ? Quel mystère dissimule cette jeune femmeoe Et pourquoi cet "arrangement" où il n'est nullement question de plaisir vénaloe De Londres à Buenos Aires en passant par l'Ecosse, Campagne anglaise relate avec finesse la rencontre de deux êtres, de deux solitudes qu'en apparence tout sépare mais qui, l'un comme l'autre, se sont interdit le bonheur.
Dans ce roman où perce toute la fragilité de l'homme et de ses sentiments, Marc Dugain nous dit comment l'amour et l'amitié peuvent sauver.
Marc Dugain signe là son second livre. Son premier roman, La Chambre des officiers (Lattès, 1998), lui a valu de nombreux prix (Prix des Libraires, Prix Nimier, Prix des Deux-Magots...).