En rentrant chez elle un soir, la famille Navidson découvre qu'une nouvelle pièce a surgi dans leur maison. L'explication la plus étrange devient rapidement la plus évidente:
Leur foyer est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Lorsqu'une nouvelle porte apparaît dans le salon et donne sur un couloir obscur, Will Navidson, photoreporter de renom et aventurier intrépide, décide de mettre sur pied une équipe d'explorateurs afin d'étudier ce passage sans fin où l'obscurité semble vouloir déchirer les rêves et dévorer la raison. Entre récit fantastique, énigme littéraire et mise en abyme, ce roman captivant se confie comme un trésor de générations en générations. Aujourd'hui et pour la première fois, il est offert aux lecteurs français dans une édition entièrement remasterisée en couleurs.
Years ago, when House of Leaves was first being passed around, it was nothing more than a badly bundled heap of paper, parts of which would occasionally surface on the Internet. No one could have anticipated the small but devoted following this terrifying story would soon command. Starting with an odd assortment of marginalized youth -- musicians, tattoo artists, programmers, strippers, environmentalists, and adrenaline junkies -- the book eventually made its way into the hands of older generations, who not only found themselves in those strangely arranged pages but also discovered a way back into the lives of their estranged children. Now, for the first time, this astonishing novel is made available in book form, complete with the original colored words, vertical footnotes, and newly added second and third appendices. The story remains unchanged, focusing on a young family that moves into a small home on Ash Tree Lane where they discover something is terribly wrong: their house is bigger on the inside than it is on the outside. Of course, neither Pulitzer Prize-winning photojournalist Will Navidson nor his companion Karen Green was prepared to face the consequences of that impossibility, until the day their two little children wandered off and their voices eerily began to return another story -- of creature darkness, of an ever-growing abyss behind a closet door, and of that unholy growl which soon enough would tear through their walls and consume all their dreams.
De l'Institut psychiatrique Whalestoe, où elle passe les dernières années de sa vie, Pelafina H.
Lièvre envoie à son fils, Johnny Truant, une série de lettres. Une correspondance magnifique et tragique, d'une intense émotion, qui révèle la profondeur de la relation instable et changeante qui unit une mère à l'esprit brillant, bien que malade, à son talentueux fils qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Originellement contenues à l'intérieur du monumental La Maison des feuilles, ces lettres se suffisent à elles-mêmes pour brosser l'étonnant portrait de Pelafina et Johnny.
Le corpus original est augmenté d'une préface de Walden D. Wyrtha et de onze lettres inédites.
L'Epée des Cinquante Ans est une histoire de fantômes pour adultes, racontée par des enfants, cinq orphelins qui forment une sorte de choeur antique. Le soir d'Halloween, une couturière thaïlandaise, Chintana, se rend à une soirée où elle se retrouve nez à nez avec la femme pour laquelle son mari l'a quittée six mois plus tôt. L'apparition des cinq orphelins apaise son chagrin et ses fantasmes de vengeance.
Elle accueille avec eux un mystérieux Conteur aux allures maléfiques, qui leur narre une aventure terrible: sa quête à travers d'étranges contrées de l'Epée de l'An Cinquante, dont la coupure n'agit que cinquante ans exactement après la naissance. Aujourd'hui, il a retrouvé cette Epée et, par un retournement inattendu, l'Epée viendra frapper ladite rivale, née justement cinquante ans plus tôt. L'Epée magique met ainsi en acte la vengeance que Chintana avait résolu d'étouffer.
Celle-ci est amenée à réfléchir sur le pouvoir qu'elle possède également de "réparer", de "recoudre" une réalité qui menace sans cesse de se défaire, ainsi que les mots mal compris qui viennent créer des appels dans la narration. La fin est ouverte.
Sam: They were with us before Romeo & Juliet. And long after too. Because they're forever around. Or so both claim, carolling gleefully: We're allways sixteen. Sam & Hailey, powered by an ever-rotating fleet of cars, from Model T to Lincoln Continental, career from the Civil War to the Cold War, barrelling down through the Appalachians, up the Mississippi River, across the Badlands, finally cutting a nation in half as they try to outrace History itself. By turns beguiling and gripping, finally worldwrecking, Only Revolutions is unlike anything ever published before, a remarkable feat of heart and intellect, moving us with the journey of two kids, perpetually of summer, perpetually sixteen, who give up everything except each other. Hailey: They were with us before Tristan & Isolde. And long after too. Because they're forever around. Or so both claim, gleefully carolling: We're allways sixteen. Hailey & Sam, powered by an ever-rotating fleet of cars, from Shelby Mustang to Sumover Linx, careen from the Civil Rights Movement to the Iraq War, tearing down to New Orleans, up the Mississippi River, across Montana, finally cutting a nation in half as they try to outrace History itself. By turns enticing and exhilarating, finally breathtaking, Only Revolutions is unlike anything ever conceived before, a remarkable feat of heart and intellect, moving us with the journey of two kids, perpetually of summer, perpetually sixteen, who give up everything except each other.
Deux adolescents de 16 ans, Sam et Hailey, quittent tout pour traverser les États-Unis en voiture. Après leur rencontre épique, le coup de foudre qui les unit pour le meilleur et pour le pire, vient le temps de la fuite en avant, dans une Amérique contemporaine en constant bouleversement où, de rencontres en accidents, de surprises en déceptions, ils vont défier le monde adulte du haut de leur jeunesse folle. Un tel résumé pourrait laisser imaginer une sorte de road movie assez classique, dans la lignée de Kerouac - il n'en est rien, même si Danielewski s'inscrit clairement dans une tradition littéraire où planent les ombres de William Carlos Williams, Mark Twain ou Thoreau. Car l'auteur a mis au point, pour narrer les mésaventures de ces Roméo et Juliette d'un genre nouveau, un dispositif particulièrement ingénieux, servi par une langue où se donnent rendez-vous tous les champs lexicaux, tous les argots et toute l'invention verbale des adolescents du milieu du XIXe siècle à nos jours.
Le roman peut se lire « par les deux bouts », nous offrant presque en simultané les deux versions d'une même errance. Soit l'histoire vue par Sam, soit celle vue par Hailey - ces deux récits correspondant entre eux à de très nombreux niveaux : lexicaux, typographiques, narratifs, etc., dans un jeu d'échos à la fois savant et efficace qui confère au roman une dynamique des plus troublantes. La lecture devient ainsi une affaire de « révolutions », au sens copernicien, le lecteur devant sans cesse tourner le livre à 360 degrés pour passer d'un narrateur à l'autre. Mais Sam et Hailey ne se contentent pas de traverser le continent nord-américain : leur périple est également historique, chacun se voyant assigné, en marge, dans ce que l'auteur appelle des « chronomosaïques », une série d'événements, de données, de citations, qui, tel un murmure en coulisses, une voix de souffleur, déploient sous les yeux du lecteur presque un siècle et demi de l'histoire mondiale. Cette « histoire » parallèle débute du côté de Sam par l'abolition de l'esclavage aux États-Unis pour s'achever sur l'assassinat de Kennedy, date qui coïncide avec le début du récit de Hailey, lequel se clôt de nos jours.
Tour à tour - ou plutôt simultanément - rébellion contre un pays, une histoire, une langue, chant d'amour et chronique de la débrouille ordinaire, exploration des possibilités infinies du langage, O Révolutions est une odyssée proprement stupéfiante et jubilatoire aux confins de l'histoire et la conscience moderne. Enchanteur, captivant, et finalement dévastateur, O Révolutions ne ressemble à aucun autre livre. Véritable prouesse d'émotion et d'intelligence, le voyage de ces deux gamins, éternels adolescents baignés sous d'éternels cieux d'été, qui renoncent peu à peu à tout sauf à l'aimé, est proprement bouleversant.
The Familiar, Volume 1 Wherein the cat is found . . . The Familiar, Volume 2 Wherein the cat is hungry . . . From the universally acclaimed, genre-busting author of House of Leaves comes the second volume of The Familiar , a novel [which] goes beyond the experimental into the visionary, creating a language and style that expands the horizon of meaning . . . hint[ing] at an evolved form of literature.* In The Familiar, Volume 2: Into the Forest , the lives of the disparate and dynamic nine characters introduced in One Rainy Day in May begin to intersect in inexplicable ways, finding harmonies and echoes in each other. What once seemed remote and disconnected draws closer--slowly, steadily--toward something inevitable. . . . At the center of it all is Xanther, a twelve-year-old girl, for whom the world around her seems to be opening, exposing doors and windows, visions and sounds, questions and ideas previously unknown. With each passing day, she begins to glimpse something she does not understand but unequivocally craves--the only thing that will bring her relief and keep her new friend alive. (With full-color illustrations throughout.) * Library Journal , starred review THE FAMILIAR continues... The Familiar Volume 3 Wherein the cat is blind . . . The Familiar Volume 4 Wherein the cat is toothless . . . The Familiar Volume 5 Wherein the cat is named . . .