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Le récit d'une enquête passionnée et
passionnante sur un couple célèbre dans
lequel une jeune artiste inconnue va se
faire une place
C'est l'histoire d'un film qui ne s'est pas fait.
C'est l'histoire de trois artistes, Hollis Jeffcoat,
Joan Mitchell et Jean Paul Riopelle, dont les vies
ont été entremêlées.
C'est l'histoire d'un accident.
C'est l'histoire de la place qu'occupent les femmes dans le monde de l'art.
C'est l'histoire de mon amour pour une artiste,
Hollis Jeffcoat, sur qui j'ai essayé d'écrire un film. -
Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue. Le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant : État, Église, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s'allonge. Des clubs privés londoniens à la Silicon Valley, Martine Delvaux met en lumière ces regroupements d'hommes qui ensemble se relaient le pouvoir et font en sorte de le conserver.
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Serial girls : La fabrique en série du corps féminin, des Barbies aux Pussy Riot et Beyoncé
Martine Delvaux
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 2 Mars 2022
- 9782228930307
Les mannequins dans un défilé, les danseuses d'un corps de ballet, la chaîne de montage des poupées Barbie : autant d'images interchangeables, dépersonnalisées. Elles ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Toutes identiques, l'illusion de la perfection. Ces serial girls ne sont pas la mise en forme des filles telles qu'elles sont, mais bien telles que l'on souhaite qu'elles soient. Ce sont des femmes-objets, des femmes-ornements, des femmes-marchandises. Toutes (re) produites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Si elle dénonce le conformisme imposé aux femmes, Martine Delvaux expose aussi leur révolte : celle des Pussy Riot, des Femen, de Beyoncé. Leur force, celle du collectif. Dans la série s'incarne alors la résistance au féminin pluriel.
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Élie a quatorze ans, porte des Dr. Martens usées, le pantalon roulé aux chevilles et les cheveux en bataille. Martine Delvaux, sa mère, l'observe et explore toutes les facettes du lien vibrant qui les unit. Voici un livre de conseils d'une mère féministe, de recommandations, d'explications où l'on invoque aussi bien Beyoncé que Maya Angelou, des morceaux d'avenir, des fragments de mémoire. Mais plus simplement, un très grand livre d'amour.
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Pompières et pyromanes : lettre en état d'urgence
Martine Delvaux
- Les Avrils
- 2 Mars 2022
- 9782383110064
Face à la crise climatique, Martine Delvaux choisit le combat, celui que mène la génération de sa fille. Voici un livre tissé de catastrophes, mais surtout d'espoir. Feu sacré des militant·e·s, bûchers où tant de femmes ont péri, feux follets, feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie : certaines flammes nous détruisent, quand d'autres nous éclairent. Les pompières pyromanes qui habitent ce livre savent lesquelles entretenir amoureusement.
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Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma & Louise. Mon film choisi, mon film aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui me fait pleurer.
J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la femme que je suis aujourd'hui. J'ai suivi le scénario du film à la manière de marques topographiques sur le chemin de ma propre vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un révolver.
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Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma & Louise . Mon film choisi, mon film aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui me fait pleurer. J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la femme que je suis aujourd'hui.
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Les filles en série ; des Barbies aux Pussyriot
Martine Delvaux
- Remue Menage
- Etudes Culturelles
- 7 Février 2019
- 9782890916548
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Mais cette figure est double : à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles se mettent à courir.
Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent. Cet essai percutant se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot.
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Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage
Martine Delvaux
- Heliotrope
- 1 Juillet 2021
- 9782898220524
Il a laissé une étendue de ruines dans sa vie. Le coup de foudre et la passion ont dégénéré en conflit, puis en guerre, à la vitesse de l'éclair. Pourtant, elle était certaine d'être en train de vivre une grande histoire, l'histoire de sa vie. Les cascadeurs de l'amour n'ont peut-être pas droit au doublage, mais elle a pu écrire ce livre - une ultime missive envoyée du front, le champ de bataille de la rupture. Avec ce roman belliqueux, rageur et libérateur, Martine Delvaux s'applique à coudre ensemble avec adresse les clichés effilochés de l'amour. Un livre qui solde pour de bon les comptes du ratage amoureux.
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L'écriture est affaire de ventre car le ventre des femmes reste le lieu de toute transmission, celle de la vie autant que celle de la mort.
Au départ, un seul mot : Filiation. De juillet 2001 à août 2002, Catherine Mavrikakis et Martine Delvaux en font l'objet d'une correspondance, poignante et intime, à travers laquelle elles discutent de la maternité, des origines, du désir, de la relation mère-fille, de l'écriture, du don et de la perte. Au fil des lettres, elles fouillent les béances, les blessures, celles qui se tapissent au fond du ventre - lieu symbolique de toute transmission, autant de la vie que de la mort - d'où émerge la voix. Portée par l'amitié qui les unit, leur conversation lucide et sensible aborde la question de l'écriture au féminin sans jamais craindre l'aveu, qu'il soit chargé de révolte ou de colère.
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Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le père a disparu avant sa naissance. La mère a épousé un autre homme et souhaité s'installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront toujours des étrangers. Entre les enfants les liens se tissent quand même, dans les champs de fraises. Ses amies s'appellent Manon-juste-Manon, BB, Valence Berri. Elles rêvent d'Hollywood, mâchent de la Hubba Bubba, passent leur été à sauter dans la piscine du camping juste à côté. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptisée où la famille déménagera dix ans plus tard, il arrive que des filles disparaissent.«Rose amer» raconte le regard inquiet d'une petite fille, puis d'une adolescente, sur la violence diffuse de l'ordinaire.
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Femmes psychiatrisées, femmes rebelles ; de l'étude de cas à la narration autobiographique
Martine Delvaux
- Empecheurs De Penser En Rond
- 15 Mai 1998
- 9782843240324
Pourquoi si peu d'attention a-t-elle été portée au statut des femmes dans la psychiatrie ? En faisant l'histoire de la folie, Michel Foucault a lui-même produit un récit asexué, hommes et femmes absorbés comme un seul corps.
Et pourtant, n'est-il pas troublant que tous les grands inventeurs de la psychiatrie moderne aient une " malade ", une " fille ", en un mot une " muse " qui leur inspire des découvertes : Charcot et Augustine, Breuer et Anna O., Freud et Dora, Janet et Madeleine, Lacan et Aimée, Laing et Mary Barnes ? Ce livre tente de défaire l'inclusion en soulignant la particularité du cas féminin. Il s'agit d'abord de montrer, par l'entremise d'une archéologie des textes, comment le personnage de la " folle " a été construit par les institutions psychiatriques, psychanalytiques et littéraires.
Il s'agit, dans un deuxième temps, d'observer de quelles manières cette " folle " parvient à s'exprimer contre l'ordre établi, essentiellement par le biais de la narration autobiographique : à l'examen de son cas par le thérapeute et à l'écriture qui la détermine, la patiente propose une contre-narration. Selon l'auteur, la " guérison " passerait par la validation de ce témoignage par l'entreprise d'une rencontre narrative au cours de laquelle un interlocuteur est enfin trouvé et comme pris à témoin.
Alors que le diagnostic de " folie " place l'individu sous le code du silence, le récit d'internement devient une revendication. Il interroge brutalement l'institution asilaire et la notion de maladie mentale. Au lieu de rester un objet de recherche sur le divan du psychanalyste. La folle se met alors en circulation. Les récits de cas appartiennent en propre au psychanalyste. En couchant sur le papier une rencontre thérapeutique, le médecin effectue un passage du privé au public.
Il inscrit la voix de la patiente dans la norme : celle qui appartient à la communauté thérapeutique. En la publiant, il la donne à lire et transforme ainsi la patiente en objet figé d'un savoir déterminé. Il s'agit alors toujours de faire un récit " exemplaire ". Lue par un psychiatre, l'étude de cas est perçue comme un document scientifique ; mais lue par la patiente qui en est l'objet, cette étude prend l'allure d'une oeuvre de fiction.
L'auteur étudie ainsi les cas emblématiques : Camille Claude, Zelda Fitzgerald et Sylvia Plath. Leur oeuvre a été un moyen de retourner contre lui-même le discours réducteur de la folie au féminin. L'auteur se penche aussi sur les surréalistes et les cas de Leonora Carrington, Unica Zürn et Colette Thomas qui ont été l'objet d'actes qui tendaient à idéaliser la femme sous les traits de la femme-enfant, muse psychotique ou criminelle, mais en tout cas sorcière.
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Ce livre est un hommage aux images à la fois tendres et violentes de la photographe Nan Goldin.
Goldin est une guerrière, une gardienne de la mémoire. Elle lutte pour qu'on n'oublie pas la vie des femmes, des sidéens, des bannis. Depuis la mort brutale de sa soeur aînée adorée, elle se bat pour le souvenir de ceux qu'elle a perdus.
Goldin est une gorgone dont le regard sidère. Elle demande de poser les yeux sur ce qui est étranger, elle exige que les secrets soient dénudés.
Martine Delvaux met ici ses pas dans les pas de Goldin, et avance avec elle dans la colère, la rébellion et l'amour fou.
L'écrivaine trouve chez la photographe une oeuvre-soeur, un écho de sa propre esthétique et de son engagement à dire, coûte que coûte, ce qu'elle sait et ce qu'elle voit.
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Une jeune femme tombe enceinte. Un homme s'enfuit. Et une petite fille reste aux prises avec une énigme.
À la manière du dessin caché qui apparaît dans les cahiers de jeux des enfants quand on relie entre eux les points numérotés, Martine Delvaux s'applique à réunir dans Blanc dehors le peu qu'elle sait de l'inconnu qui a refusé de devenir son père.
Un roman aussi résolu qu'apaisé, où la romancière parvient à rendre lisible à nouveau une histoire pourtant criblée de blancs. -
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Les filles en série ; des Barbies aux Pussy Riot
Martine Delvaux
- Remue Menage
- 20 Octobre 2013
- 9782890914650
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de peau. Les filles en série sont mises à leur place et créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie.
Mais la figure des filles en série est double : à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles décorsettent la poupée et se mettent à courir. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, à l'instar des grévistes féministes de 2012. Cet essai solide et original se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, des Cariatides aux Pussy Riot et aux Femen.
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Une amitié s'est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C'est cette dernière qui raconte les années, fait l'inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coups, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c'est quand le bonheur ?
Un roman pudique, drôle parfois, rythmé, où l'amitié permet d'élever une barricade contre la dureté de l'existence
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Cet ouvrage propose une lecture de textes contemporains qui traitent du fantomatique, de l´absence, de la mort,du deuil, de l´autobiographie, thèmes chers à Jacques Derrida. Les écrivaines dont il est question dans cet essai - Kathryn Harrison, Sybille Lacan, Nelly Arcan, Laure Adler, Anne-Claire Poirier, Annie Ernaux, Catherine Millet et Christine Angot - donnent à lire des textes déstabilisants, voire scandaleux. Chacune d´elles écrit sa vie, convoquant une des figures spectrales les plus importantes : celle du témoin. Delvaux jette ici un éclairage nouveau sur l´écriture récente des femmes en faisant écho aux réflexions de Derrida sur le témoignage, l´identité, le nom, la langue, l´archive, la fiction et la vérité. Et, à l´instar de l´écrivain et lecteur de la différance, elle invente un lieu - entre témoignage et réflexion critique - qui donne à ces Histoires de fantômes une dimension singulière.
Martine Delvaux est professeure au Département d´études littéraires de l´Université du Québec à Montréal. Elle a écrit plusieurs livres dont Femmes psychiatrisées, femmes rebelles (1998) et Ventriloquies, en collaboration avec Catherine Mavrikakis (2003).
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«En octobre 2017, devant la vague de témoignages suscitée par le mouvement #moiaussi, j'ai senti une urgence : une fois sorties du silence, nous ne devions pas y retourner. C'est la raison pour laquelle j'ai lancé un appel. Ce livre est une chambre d'échos. Un choeur. Sans déesse ni héroïne en tête, des voix avancent. Nous faisons front commun.» Martine Delvaux «Je n'en ai jamais parlé à personne» : paroles recueillies et agencées par Martine Delvaux
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Je n'en ai jamais parlé à personne ; échos de #MeToo
Martine Delvaux, Collectif
- Remue Menage
- 8 Octobre 2020
- 9782890917088
En octobre 2017, devant le déferlement monstre suscité par le mouvement #MeToo, il y avait urgence: une fois sortis du silence, ces récits ne devaient pas tomber dans l´oubli. C´est la raison pour laquelle Martine Delvaux, écrivaine, militante et professeure de littérature à Montréal, a lancé un appel. En quelques jours, près de cent témoignages de violence lui ont été confiés. Ce livre a été pensé comme un collage vivant, une chambre d´échos, un choeur, afin de faire résonner toutes ces voix dans leur unicité, dans leur multiplicité : « Voici ce que nous portons, tous les jours de notre vie. Sans déesses ni héroïnes en tête de file, des voix avancent. Nous faisons front commun.»
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Sexe, amour et pouvoir : il était une fois... à l'université
Martine Delvaux, Valérie Lebrun, Laurence Pelletier
- Remue Menage
- 7 Avril 2015
- 9782890915251
Ce n'étaient jadis que bavardage, ragots ou affaires de moeurs. Non, il n'y avait rien de pourri au royaume du savoir! Pour maintenir l'ordre social, il fallait taire le harcèlement et les agressions, ne pas nommer le boy's club, en être complice. Or des féministes ont rompu la digue, et ce livre nous arrive porté par cette vague de dénonciations spectaculaires. Étudiantes et professeures se penchent ici sur une histoire aussi ancienne que taboue: la relation entre désir et pédagogie. Quel est le rapport entre professeur.e.s et étudiantes, et qu'arrive-t-il lorsque la séduction s'en mêle? Quelles histoires cette relation raconte-t-elle, pervertit-elle ou permet-elle d'inventer? Ce livre ne prétend pas trancher la question du sexe, de l'amour et du pouvoir au sein des universités. Il en montre plutôt la complexité, tout en convoquant la communauté universitaire à une résistance féministe solidaire. Avec des textes d'Isabelle Boisclair, Marie-Hélène Constant, Genevyève Delorme, Martine Delvaux, Catherine Dussault Frenette, Sandrine Galand, Gabrielle Giasson-Dulude, Martine-Emmanuelle Lapointe, Catherine Lavarenne, Valérie Lebrun, Catherine Leclerc, Valérie Lefebvre-Faucher, Kateri Lemmens, Eftihia Mihelakis, Anne-Martine Parent, Laurence Pelletier et Camille Toffoli.