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Des clubs privés londoniens à la Ligue du LOL, de la Sillicon Valley à Wall Street, Martine Delvaux s'intéresse aux regroupements d'hommes qui ensemble se relaient le pouvoir et font en sorte de le conserver. C'est dans les récits et les représentations qui défilent sur nos écrans qu'elle cherche à mieux les voir, à analyser leur mécanique. L'armée, les fraternités, les cabinets d'avocats, les firmes d'architectes, le Bureau ovale, tout y passe.
Je veux faire surgir le boys club pour ce qu'il est : une organisation des corps, une chorégraphie qui est un rouage du patriarcat, la mécanique qui permet à la domination masculine de s'actualiser chaque minute de chaque jour de notre vie.
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Les filles en série ; des Barbies aux Pussyriot
Martine Delvaux
- Remue Menage
- Etudes Culturelles
- 7 Février 2019
- 9782890916548
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Mais cette figure est double : à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles se mettent à courir.
Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent. Cet essai percutant se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot.
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Les filles en série ; des Barbies aux Pussy Riot
Martine Delvaux
- Remue Menage
- 20 Octobre 2013
- 9782890914650
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de peau. Les filles en série sont mises à leur place et créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie.
Mais la figure des filles en série est double : à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles décorsettent la poupée et se mettent à courir. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, à l'instar des grévistes féministes de 2012. Cet essai solide et original se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, des Cariatides aux Pussy Riot et aux Femen.
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Je n'en ai jamais parlé à personne ; échos de #MeToo
Martine Delvaux, Collectif
- Remue Menage
- 8 Octobre 2020
- 9782890917088
En octobre 2017, devant le déferlement monstre suscité par le mouvement #MeToo, il y avait urgence: une fois sortis du silence, ces récits ne devaient pas tomber dans l´oubli. C´est la raison pour laquelle Martine Delvaux, écrivaine, militante et professeure de littérature à Montréal, a lancé un appel. En quelques jours, près de cent témoignages de violence lui ont été confiés. Ce livre a été pensé comme un collage vivant, une chambre d´échos, un choeur, afin de faire résonner toutes ces voix dans leur unicité, dans leur multiplicité : « Voici ce que nous portons, tous les jours de notre vie. Sans déesses ni héroïnes en tête de file, des voix avancent. Nous faisons front commun.»
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Sexe, amour et pouvoir : il était une fois... à l'université
Martine Delvaux, Valérie Lebrun, Laurence Pelletier
- Remue Menage
- 7 Avril 2015
- 9782890915251
Ce n'étaient jadis que bavardage, ragots ou affaires de moeurs. Non, il n'y avait rien de pourri au royaume du savoir! Pour maintenir l'ordre social, il fallait taire le harcèlement et les agressions, ne pas nommer le boy's club, en être complice. Or des féministes ont rompu la digue, et ce livre nous arrive porté par cette vague de dénonciations spectaculaires. Étudiantes et professeures se penchent ici sur une histoire aussi ancienne que taboue: la relation entre désir et pédagogie. Quel est le rapport entre professeur.e.s et étudiantes, et qu'arrive-t-il lorsque la séduction s'en mêle? Quelles histoires cette relation raconte-t-elle, pervertit-elle ou permet-elle d'inventer? Ce livre ne prétend pas trancher la question du sexe, de l'amour et du pouvoir au sein des universités. Il en montre plutôt la complexité, tout en convoquant la communauté universitaire à une résistance féministe solidaire. Avec des textes d'Isabelle Boisclair, Marie-Hélène Constant, Genevyève Delorme, Martine Delvaux, Catherine Dussault Frenette, Sandrine Galand, Gabrielle Giasson-Dulude, Martine-Emmanuelle Lapointe, Catherine Lavarenne, Valérie Lebrun, Catherine Leclerc, Valérie Lefebvre-Faucher, Kateri Lemmens, Eftihia Mihelakis, Anne-Martine Parent, Laurence Pelletier et Camille Toffoli.