Élie a quatorze ans, porte des Dr. Martens usées, le pantalon roulé aux chevilles et les cheveux en bataille. Martine Delvaux, sa mère, l'observe et explore toutes les facettes du lien vibrant qui les unit. Voici un livre de conseils d'une mère féministe, de recommandations, d'explications où l'on invoque aussi bien Beyoncé que Maya Angelou, des morceaux d'avenir, des fragments de mémoire. Mais plus simplement, un très grand livre d'amour.
Face à la crise climatique, Martine Delvaux choisit le combat, celui que mène la génération de sa fille. Voici un livre tissé de catastrophes, mais surtout d'espoir. Feu sacré des militant·e·s, bûchers où tant de femmes ont péri, feux follets, feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie : certaines flammes nous détruisent, quand d'autres nous éclairent. Les pompières pyromanes qui habitent ce livre savent lesquelles entretenir amoureusement.
Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma & Louise . Mon film choisi, mon film aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui me fait pleurer. J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la femme que je suis aujourd'hui.
L'écriture est affaire de ventre car le ventre des femmes reste le lieu de toute transmission, celle de la vie autant que celle de la mort.
Au départ, un seul mot : Filiation. De juillet 2001 à août 2002, Catherine Mavrikakis et Martine Delvaux en font l'objet d'une correspondance, poignante et intime, à travers laquelle elles discutent de la maternité, des origines, du désir, de la relation mère-fille, de l'écriture, du don et de la perte. Au fil des lettres, elles fouillent les béances, les blessures, celles qui se tapissent au fond du ventre - lieu symbolique de toute transmission, autant de la vie que de la mort - d'où émerge la voix. Portée par l'amitié qui les unit, leur conversation lucide et sensible aborde la question de l'écriture au féminin sans jamais craindre l'aveu, qu'il soit chargé de révolte ou de colère.
Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma & Louise. Mon film choisi, mon film aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui me fait pleurer.
J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la femme que je suis aujourd'hui. J'ai suivi le scénario du film à la manière de marques topographiques sur le chemin de ma propre vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un révolver.
Il a laissé une étendue de ruines dans sa vie.
Le coup de foudre et la passion ont dégénéré en conflit, puis en guerre, à la vitesse de l'éclair. Pourtant, elle était certaine d'être en train de vivre une grande histoire, l'histoire de sa vie.
Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage, mais elle a pu écrire ce livre - une ultime missive envoyée du front, le champ de bataille de la rupture.
Pour son troisième roman, Martine Delvaux s'applique à coudre ensemble avec adresse les clichés effilochés de l'amour dans un livre bel¬liqueux, rageur et libérateur. Un livre qui solde pour de bon les comptes du ratage amoureux.
Ce livre est un hommage aux images à la fois tendres et violentes de la photographe Nan Goldin.
Goldin est une guerrière, une gardienne de la mémoire. Elle lutte pour qu'on n'oublie pas la vie des femmes, des sidéens, des bannis. Depuis la mort brutale de sa soeur aînée adorée, elle se bat pour le souvenir de ceux qu'elle a perdus.
Goldin est une gorgone dont le regard sidère. Elle demande de poser les yeux sur ce qui est étranger, elle exige que les secrets soient dénudés.
Martine Delvaux met ici ses pas dans les pas de Goldin, et avance avec elle dans la colère, la rébellion et l'amour fou.
L'écrivaine trouve chez la photographe une oeuvre-soeur, un écho de sa propre esthétique et de son engagement à dire, coûte que coûte, ce qu'elle sait et ce qu'elle voit.
Une amitié s'est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C'est cette dernière qui raconte les années, fait l'inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coups, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c'est quand le bonheur ?
Un roman pudique, drôle parfois, rythmé, où l'amitié permet d'élever une barricade contre la dureté de l'existence
Ne amitié s'est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme, la narratrice du roman. C'est elle qui raconte ces années, qui fait l'inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, et laisse entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le père a disparu avant sa naissance. La mère a épousé un autre homme et souhaité s'installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront des étrangers. Entre les enfants les liens se tissent quand même et dans les champs de fraise, ses amies s'appellent Manon-juste-Manon, BB ou encore Valence Berri. Elles rêvent d'Hollywood, mâchent de la Hubba Bubba, passent leur été à sauter dans la piscine du camping juste à côté. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptisée où la famille déménagera dix ans plus tard il arrive que des filles disparaissent.
Rose amer raconte le regard effrayé d'une petite fille, puis d'une adolescente, sur la violence diffuse de l'ordinaire.