Dans la chaleur torride de juillet, alors que la ville se prépare à l'une de ses festivités les plus aimées - la « Carmine », fête napolitaine de l'été -, la mort mystérieuse d'un célèbre chirurgien plonge Ricciardi et Maione dans une enquête au coeur passions humaines... Pour découvrir, enfin, que « la chaleur, la vraie, vient de l'enfer ».
L'inspecteur Lojacono est seul au commissariat le soir où l'on signale le meurtre d'un adolescent, abattu d'une balle dans la nuque devant chez lui. Deux autres adolescents, d'âges et de milieux sociaux différents, sont retrouvés assassinés selon le même mode opératoire peu de temps après. À proximité de chacun des corps, le meurtrier a semé des mouchoirs en papier... Leur analyse révèle qu'ils sont imbibés de larmes. La presse surnomme aussitôt ce tueur en série « le crocodile », car comme le prédateur, il semble pleurer au moment où il tue ses victimes.
Au commissariat de Pizzofalcone, l'heure est à la reprise en main. Pour redorer le blason de la police dans le quartier, le commissaire Palma s'est mis en tête de recruter tous les flics fêlés et meurtris des commissariats des environs, jusqu'à l'inspecteur Lojacono, encore auréolé des retombées médiatiques de l'affaire du « crocodile ». Le meurtre d'une notable donne très vite à son équipe hétéroclite l'occasion de faire ses preuves. Cecilia De Santis, épouse d'un notaire réputé, et membre du gotha napolitain, a été retrouvée morte dans son salon, le crâne fracassé par une boule à neige. C'était pourtant une femme généreuse, qui vivait presque recluse, et dont le seul travers connu consistait à collectionner les objets les plus kitsch.